Cocktail à l'ammoniaque 〔Takemikey〕

《Chapitre 5》

PDV Mikey :

Nous nous trouvions dans le salon. Personne ne parlait. Il n'y avait que moi et Draken et je aucun de nous deux ne semblait vouloir nous exprimer. Cet alors que je pris la décision de couper ce silence.

Mikey : J'y suis peut-être allé un peu fort avec lui.

Draken : Tu crois ?

Mikey : Arrête de te foutre de moi. Il fallait lui faire comprendre que le paradis c'était fini et que O'Kairós n'a pas du tous une bonne réputation ici.

Draken : Parce que tu crois qu'à la mort de son père il ne l'avait pas compris ?

Mikey : Ouais OK c'est bon j'y suis allé trop fort.

Draken : Il était temps. Il est où là ?

Mikey : Dans les jardins, il parle avec Chifuyu. Celui-ci souhaite plus d'informations.

Draken : Qui ça ? Chifuyu ou Takemichi ?

Mikey : Chifuyu.

J'ai été con. Mais je le connais même pas aussi ! Dans quel merde on c'est encore mit.

Draken se redressa et se mit à me fixer.

Draken : T'entends ?

Mikey : Non quoi ?

Draken : On dirait des bruits de pas précipités et des cris.

Mikey : Tu rigole, j'entends ri-

Si, c'est vrais, ça se rapproche et s'intensifit. Qu'est-ce que c'est ?

La porte s'ouvrit dans un énorme fracas sur Baji essoufflé.

Baji : On se fait attaquer les gars, bougez votre cul !

Nous nous levâmes en trombe et nous precipâmes vers la porte.

Mikey : Qui sont-ils ?

Baji : On sait pas, pas même leur nombre ! Mais ce qui est sûr c'est qu'ils sont pas là pour faire ami-ami, on a déjà perdue six homme.

Draken : C'est une blague !

Mikey : Où sont Chifuyu et Takemichi, toujours dans les jardins ?

Baji : Je sais pas, je ne les ai pas vu.

Mikey : Ok on se sépare, il faut les retrouver, je part à gauche.

Baji et Draken : Fait attention !

Je partis en courant à travers les couloirs en regardant à travers les fenêtres si jamais je les voyais dehors.

Puis je vit une silhouette, non deux ! Attends... l'une d'elle était à terre...

Je pris peur et accélèrais, plus je m'approchais, plus je vis la scène en détail.

Je ne reconnaissais pas l'homme au sol, seulement celui qui tenait un couteau dans sa main, Takemichou.

J'arrivais à son niveau, et, sûrement alerté par mes bruits de pas il se retourna.

Mikey : Takemichou, il est...

Takemichou : Assommé. Il est assommé.

Mikey : Comment t'as fais ?

Takemichou : Je l'ai frappé. Coup franc dans la nuque, comme tu sais si bien le faire.

Aïe, un pique.

Je souris. Il allait bien.

Mikey : Où est Chifuyu ?

Takemichou : On c'est séparé avant que l'alerte ne sonne.

Mikey : Il est parti par où ?

J'en profitais pour fouiller le corps de l'homme évanoui.