Chapitre 26

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Il est là, en train de la peindre nue pendant qu'elle dort. Je sais qu'il m'a vue mais je m'en fiche, je referme immédiatement la porte et retourne dans ma chambre. Je ne peux pas pleurer, si je pleure il m'entendra mais je ne peux pas faire autrement. Je vais dans la salle de bains de ma chambre et laisse couler l'eau, je vais prendre un bain une fois que mes larmes auront séchés. Je pleure, encore et encore. Je suis entièrement brisée. J'aurait tellement préférée qu'ils soient en pleine action au lieu de ça il la peint. Il aime la peinture plus que tout, il a fait mon portrait des dizaines de fois, je suis sa muse enfin j'étais maintenant c'est du passé car il m'a remplacée. J'aimerais tellement éteindre mon humanité mais si je le faisais je risquerais de tuer des gens et ce n'est pas envisageable. Comment j'ai pu être si stupide en pensant que si je revenais il y avais des chances que tout s'arrange ? hein comment ? Caroline Forbes tu es stupide ! Quand l'eau a finit de couler je me glisse dans la baignoire en séchant mes larmes. Je reste un long, un très long moment dedans avant de sortir. J'enfile ensuite un débardeur blanc et un short avec ça je mets une veste en cuir. Je ne vais pas me laisser abattre, c'est terminé je ne serais plus jamais aussi anéantie par un homme. Je rejoins Damon et Elena pour le petit-déjeuner. Je remarque qu'il n'y a qu'Elijah avec eux, pas de Klaus.

Caroline : salut tout le monde

Elena : coucou toi

Damon : tu vas où blondie ?

Caroline : je ne sais pas encore pourquoi ?

Damon : tu es habillé vachement...euh...

Caroline : sexy ? oui je sais

Elena : tu es sûre que ça va ?

Caroline : si je ne commets pas de meurtre avant ce soir je ne suis pas sûre non

Elijah : si vous pouviez éviter de fragiliser la paix

Caroline : je suis sûre que ce serait un service que je vous rendrait

Geneviève : Elijah a raison mieux vaut ne pas me tuer

Klaus : fais attention mon frère chaque fois que cette femme est d'accord avec toi c'est pour te demander quelque chose

Caroline : eh bien moi je pense plutôt la tuer

Je flash vers elle mais elle m'arrête et me cloue au sol sous le regard de tout le monde. Damon et Elena s'avance vers elle pour me défendre mais Klaus s'en occupe avant.

Klaus : laisse la

Il grogne.

Geneviève : bien donc j'aimerais vous soumettre une idée

Elle part discuter avec Elijah tandis que je quitte la pièce. Je sort de la maison et je sais que Klaus me suit, je vais au "Rousseau". Je commande a la grande copine de Klaus quelque chose de fort, de très fort, cette journée s'annonce dure. Klaus s'installe a côté de moi.

Camille : qu'est-ce que tu lui as fait Klaus ?

Caroline : laisses tomber

Elle me sourit, compatissante avant de donner son verre a Klaus.

Caroline : qu'est-ce que tu veux ?

Klaus : je n'aimerais pas qu'il t'arrive quelque chose en sortant comme ça

Caroline : je suis assez grande pour me défendre seule

J'enlève ma veste et il écarquille les yeux. Il m'a fait souffrir et je compte bien lui rendre la pareille. Je ne le laisserais plus m'anéantir.

Camille : tiens

Caroline : merci mais je n'ai rien commandé d'autre

Camille : c'est offert

Klaus : par qui ?

Il grogne, je sens la colère dans sa voix.

Camille : le jeune homme là bas

Je me retourne pour le voir et il me fais un signe de la main auquel je réponds par un sourire.

Klaus : je vais le tuer

Je pose une main sur son bras.

Caroline : non tu n'en feras rien

Klaus : je vais me gêner

Caroline : tu n'as aucun droit sur moi

Il pose sa main sur mon bras et je la retire immédiatement.

Caroline : tu me dégoûtes Klaus jamais je ne t'aurais pensé si...si je n'ai même pas de mots pour te définir

Oui bon d'accord j'y suis allé un peu fort mais j'en avais besoin. Il m'a réduite en miette. Je vois la douleur dans ses yeux et je comprends que ça l'a affecté, je suis partagé entre joie de l'avoir fait souffrir et la tristesse de lui avoir fait du mal.

Klaus : bien dans ce cas amuses toi bien

Caroline : oh mais j'y comptes bien

Je prends mon verre et ma veste et vais prendre place a côté de celui qui m'a si gentiment offert ce verre.

Caroline : merci pour le verre

Inconnu : avec plaisir poupée

Urk. Poupée, quelle horreur. Je n'ai jamais été fan des surnoms, hormis ceux de Klaus.

Caroline : okay et alors tu t'appelles comment ?

Léonard : Léonard mais tu peux m'appeler Léo

O la la. C'est pas possible j'entends d'ici Klaus rire.

Caroline : et moi Sarah

Il est clair que je n'allais pas lui donner mon vrai prénom.

Léonard : ravi de te connaître Sarah

Caroline : oui...euh...moi de même...Léo

Putain, dans quelle merde je me suis fourrée, encore. J'aurait préférée rester avec Klaus mais non ma putain de fierté a pris le dessus et me voilà en train de discuter avec ce gars complètement bizarre. Au bout d'un moment je perds patience.

Caroline : désolé mais il faut vraiment que j'aille retrouver mon...ami

Léonard : oh oui bien sûr a bientôt j'espère

Caroline : oui...

Je quitte presque en courant sa table pour rejoindre Klaus au comptoir. Bien évidemment il est complètement mort de rire.

Caroline : gardes tes commentaires

Camille m'apporte un autre verre que je boit d'une traite.

Klaus : tu sais j'ai pensé a le tuer pendant un moment et puis je me suis rendu compte que c'était bien plus drôle de te voir avec lui

Caroline : ah ah je suis morte de rire ce n'est absolument pas drôle

Je paye mes verres et ceux de Klaus a Camille et quitte le bar avec Klaus sur mes talons.

Klaus : de quel droit tu paye pour moi ?

Caroline : depuis que j'en ai envie enfaite

Il me prends par le bras et me plaque contre le mur de la ruelle la plus proche. Non mais c'est quoi son délire avec les murs là ?

Klaus : ne refais plus jamais ça

Caroline : et pourquoi ?

Klaus : c'est moi qui subvient a tes besoins et non toi aux miens

Caroline : tu rigoles là n'est-ce pas ? gardes tes remarques sexistes pour toi mon pauvre ou non j'ai mieux vas les faire a ta chère sorcière

Liaison dangereuse...[klaroline]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant