Chapitre 28

824 34 11
                                    

Klaus me fixait pendant que je cherchais quoi porter pour demain soir, je n'avais qu'une seule robe de soirée et je l'avais déjà portée. Je soupire bruyamment, lui décrochant un rire.

Caroline : ce n'est pas drôle

Klaus : enfaite ça me rappelle quand Elena avais pris ta robe a Mystic Falls

Je sourie, me remémorant aussi ce moment.

Caroline : la bonne époque

Klaus : parle pour toi on n'a jamais autant essayé de me tuer qu'a Mystic Falls

Caroline : oui euh non ici ils veulent ta mort

Klaus : et ils échoueront comme tous ceux avant eux

Caroline : oui d'ailleurs j'ai une idée étant donné que tu as vécu ici avec ta famille il y a longtemps...il doit te rester quelques robes de soirées ayant appartenu a des princesses

Klaus : encore ? tu ne veux pas toutes les robes qu'il me reste tant que tu y ai ?

Caroline : non il faut en laisser a Rebekah

Klaus : je te trouverai quelque chose

Caroline : merci merci merci

Je sourie et le prends dans mes bras tellement je suis heureuse qu'il ait accepté. Il me rends maladroitement mon étreinte mais ce n'est pas grave je sais qu'il n'a pas eu beaucoup d'attention dans sa vie. Je me sépare de lui pour le regarder dans les yeux et ils deviennent jaunes.

Caroline : Klaus !

Klaus : hum ?

Caroline : tu n'es qu'un obsédé

Klaus : possible

Caroline : c'est même certains tu es un bad boy !

Klaus : plus depuis longtemps

Je manque de m'étouffer a ses paroles.

Caroline : oui c'est pour ça que tu avais une femme dans ton lit ce matin que tu la peignais tableau que je vais d'ailleurs brûler et que maintenant tu es là avec moi

Klaus : oh mon ange si tu savais tout ça n'a été qu'un jeu ce tableau je l'ai peint pour te faire du mal pour te faire payer d'être parti

Je fronce les sourcils, ses yeux sont redevenus normaux.

Klaus : je savais que tu allais entrer et que tu serais triste si tu me voyais la peindre

Caroline : comment as tu osé ? tu savais que ça allais me faire du mal mais ça ne t'as pas gêné de me faire croire que tu étais tombé amoureux de cette espèce de sale garce

Klaus : je...je voulais te blesser te faire souffrir comme tu l'as fait avec moi...je suis désolé

Caroline : hum

Je comprends pourquoi il l'a fait mais j'ai vraiment eu très mal.

Klaus : pardonnes moi Love

Caroline : si jamais je te vois t'approcher d'elle ou de n'importe quelle autre femme que moi je te tue

Klaus : tu ne pourras pas me tuer sans te condamner

Caroline : si et je vivrais une heure de liberté où j'irais m'envoyer tout les hommes que je peux

Son regard se fait plus noir.

Klaus : tu n'oseras pas

Caroline : tu veux parier ?

Je lui lance un regard de défi et il se jette sur mes lèvres. Je réponds a son baiser. A la fin de notre baiser nos fronts restent collés l'un contre l'autre.

Caroline : tu n'es pas possible Klaus tout se résume toujours au sexe avec toi

Klaus : possible

Caroline : je ne coucherais pas avec toi

Klaus : comme tu veux

Caroline : tu t'es tapé une autre ce matin

Klaus : je sais

Caroline : ne part plus

Klaus : toi non plus

Je ferme les yeux, savourant ce moment. Je ne veux pas que ça s'arrête.

Caroline : c'est promis

Klaus : ça veut dire que tu as changé d'avis sur le fait de ne plus revenir après la naissance ?

Caroline : j'avais peur...

Klaus : peur de quoi ?

Caroline : d'affronter mes sentiments...d'affronter ce que je ressentais pour toi

Je me recule légèrement.

Klaus : reste...s'il te plaît

Caroline : je serais toujours là tant que tu voudras de moi

Klaus : toujours Love

Caroline : alors je serais toujours là

Je le prends dans mes bras et cette fois il me rends mon étreinte. Je ne partirais plus, je resterais avec lui.

Caroline : bien maintenant que tout va pour le mieux je vais me changer car m'habiller comme ça pour t'impressionner ça va mais garder ça plus longtemps non

Klaus : tu es magnifique quoi que tu portes

Caroline : retournes toi je dois me changer

Klaus : sérieusement ?

Caroline : oui allez

Il se retourne a contre coeur et je troque rapidement mon short bien trop court contre un jean et mon débardeur contre un t-shirt. Je sens un courant d'air et sens la présence de Klaus derrière moi. Mon dos est plaqué contre son torse et il passe ses mains sur mon ventre. Il embrasse mon cou et j'halète.

Caroline : hum

Il continue ses baisers et me retourne pour pouvoir m'embrasser. Je soupire de bonheur contre sa bouche. Si un jour on m'avait dis que j'en serais là à tout faire pour rester près de l'hybride originel qu'est Klaus jamais je n'y aurait crût. Des coups a la porte nous font nous stopper dans nos échanges de baisers. Klaus grogne.

Klaus : le double

Caroline : quoi ?

Klaus : c'est le double qui frappe a la porte

Caroline : ahhhhhhh ENTRES ELENA

Klaus : pas besoin de crier c'est un vampire elle t'entend

Je le fusille du regard alors qu'Elena entre.

Elena : je dérange ? je peux repasser plus tard si jamais

Klaus : oui merci

Caroline : non enfaite j'allais t'appeler pour m'aider a brûler un tableau

Elena : euh ok si tu veux

Je fais un bisous sur la joue de Klaus et m'apprête a partir quand il me retient par le bras pour me susurrer :

Klaus : la jalousie te vas vraiment a merveille Love

Je sourie et prends Elena par la main pour aller dans la chambre de Klaus.

Caroline : bon alors il faut jeter les draps ou non on les brûlent avec le tableau

Elena : excellente idée

On se mets a l'oeuvre et 2 heures plus tard tout a finit de brûler. On rejoint les autres.

Damon : qu'est-ce que vous avez fait pour être pleine de suie ?

Klaus : Caroline a piqué sa crise de jalousie

Damon : génial vous avez cramer qui ? fallait m'appeler

Liaison dangereuse...[klaroline]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant