Chapitre 42

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Et si...c'est bien Stefan qui l'accompagne. Etant donné que Silas est mort il n'y a aucun doute sur le fait que c'est bel et bien mon ami qui accompagne Rebekah. Klaus se tourne vers moi et me fait signe de le rejoindre. Je sort donc de la voiture et tout les regards se braquent sur moi.

Caroline : Stefan ? mais qu'est-ce que tu fais là ?

Stefan : Caroline ?? je te retournes la question...

Rebekah : ce n'est pas le moment de parler de ça

Klaus : oui

Il se tourne vers moi et prends la petite pour la confier a Rebekah qui l'accueille avec joie.

Rebekah : elle est magnifique

Klaus : oui...

Il embrasse le front de la petite et lui donne une figurine en bois, celle qu'il avait faite il y a près de 1000 ans pour Rebekah.

Rebekah : comment s'appelle-t-elle ?

Klaus : Hope...parce qu'elle incarne l'espoir

Rebekah : je prendrais soin d'elle je te le promets

Klaus : soyez heureuses...

Je prends la main de Klaus quand je vois qu'il y a une larme qui coule sur sa joue, il a beaucoup trop pleuré aujourd'hui. Je n'ai pas besoin de me concentrer pour ressentir sa tristesse je la ressens déjà, peut-être que quand une émotion est tellement forte chez l'autre on la ressens d'office a travers le lien ? Bref, Stefan rejoins Rebekah et il vient de comprendre pour Klaus et moi. Je ne lui avais pas vraiment dit, il savait plus ou moins. Par contre j'ignorais que lui et Rebekah étaient si proches...

Klaus : Stefan ?

Stefan : oui ?

Klaus : veilles sur Rebekah

Pour toute réponse, le Salvatore se contente d'hocher la tête. Ils remontent dans la voiture et s'éloignent avec la petite Hope. Une fois la voiture hors de notre vue nous remontons dans la notre et Klaus commence a conduire.

Klaus : tu n'avais rien dis a Stefan ?

Je savais qu'il l'avait compris au vu de l'étonnement de Stefan quand je suis sortie de la voiture mais je ne pensais pas que nous en discuterions maintenant.

Caroline : je...il savais...enfin plus ou moins

Klaus : hum

Caroline : il n'y a qu'Elena Damon et Bonnie qui savent pour nous...si c'est ce que tu te demandes j'avais besoin d'un peu de temps pour l'annoncer a ma mère et aux autres

Klaus : ok

Caroline : ne te fâches pas...je vais leur parler quand je leur demanderai de me rejoindre

Klaus : attends quoi ? pourquoi est-ce qu'il te rejoindrait ?

Caroline : tu entres en guerre et tu as besoin d'une armée ! et moi j'en ai une

Klaus : non c'est hors de question

Caroline : ils me doivent bien ça

Klaus : je ne doute pas qu'il ne fera pas n'importe quoi pour toi mais ils ne feront rien pour moi

Il insiste bien sur le "toi".

Caroline : je ne veux pas les mettre en danger mais je me dois de leur demander de l'aide...

Klaus : de toute façon ils ne seront pas d'accord

Caroline : Nik...s'il te plaît

L'ambiance est tendue et je n'ai pas envie de me disputer avec lui, encore moins alors qu'il vient de laisser sa fille.

Klaus : peut-être devrions nous parler de notre amitié tu ne crois pas Caroline ?

Aïe, il viens de m'appeler Caroline, plus de surnoms est égal a mauvais signe pour moi.

Caroline : tu sais très bien que ce n'est pas ce que j'ai voulut dire

Klaus : franchement je ne sais pas Caroline...je ne sais plus quoi penser avec toi

Caroline : Nik je t'en prie...je...je ne savais pas vraiment comment nous qualifier

Klaus : tu aurait pu trouver autre chose n'importe quoi amis Caroline ? vraiment ? est-ce pour cela que tu n'a rien dis a ta mère ? a tes amis ? aurait-tu honte de moi ?

Caroline : je...Nik...je...

Klaus : réponds moi Caroline

Je baissais la tête alors qu'il me jetais des regards en coin en conduisant.

Caroline : je...je ne savais pas comment leur dire

Klaus : oui c'est évident être avec le grand méchant loup est un tel fardeau tu manque surtout de courage

Caroline : oui ! tu ne sais pas ce que c'est d'être a ma place...désolé de ne pas être rentrer chez moi et d'avoir annoncer a ma mère que j'étais l'âme - soeur de celui que nous avons combattu et essayer de tuer pendant près d'un an et qu'en plus de ça j'étais tombée amoureuse de lui désolé vraiment de ne pas avoir été si courageuse...

Tout était sorti, tout ce que je gardais en moi venait de sortir. Je venais de tout lui dire, je venais même de lui avouer mes sentiments pour lui, de lui dire que je l'aimais. C'est pas possible d'être aussi conne, non mais j'y crois pas ! Je viens littéralement de lui dire que je suis amoureuse de lui mais qu'est-ce qui ne vas pas chez moi ?! Je baisse les yeux, je venais de révéler mes sentiment a Klaus et je savais qu'il ne me répondrait jamais la même chose. C'était dans sa nature et je le comprenais mais ça faisait tout de même mal, c'est pour ça que je ne voulais pas les lui révéler mais la colère a pris le dessus et voilà...

Klaus : dans ce cas je pense qu'il n'est certainement plus question d'amitié Love

Je sourie a l'entente de mon surnom mais même si l'ambiance semble s'être détendue je souffre toujours un peu mais bon ça ira.

Il ne dit rien, comme je m'y attendais. Mais il pris ma main dans la sienne tandis qu'il se servait de l'autre pour conduire. Il ne me regardais pas mais il ne lâchait pas pour autant ma main même quand il passait les vitesses, il ne la lâcha pas.

J'aurai voulut que ça dure toujours, que ce moment ne s'arrête jamais. J'aurais aimé rester avec lui mais je ne savais rien de ce qui allait se produire, je ne savais pas que ce serait le dernier moment de bonheur avant un bon bout de temps. Je ne savais pas qu'avant même que la guerre n'éclate je serais déjà hors-jeu, je ne savais pas que l'un des derniers souvenirs que je garderais de lui serait cette dispute et l'aveu de mes sentiments. Je ne savais pas ce qui allait se passer et je n'étais pas prête a autant de souffrance.

Liaison dangereuse...[klaroline]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant