Chapitre 59

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Mes jambes deviennent tremblantes et Elena me soutient avant que je ne tombe. Est-ce que Klaus me trompe vraiment ? Non c'est impossible, il m'aime...mais et s'il en avait eu marre de me réparer ? ...et s'il se l'était envoyer parce que je n'étais pas prête ? Des larmes menacent de couler mais je les retient.

Klaus : fermes là !

Je n'entends que le bruit d'une porte qui claque et vois Kol sortir du salon et nous regarder, nous qui sommes en plein milieu de la cour.

Kol : eh bien frangin il semblerait que tu doivent des explications a ma belle soeur si j'étais toi Caroline je partirais d'ici avant que ce con qui me sert de frère ne te fasse encore plus de mal

Il me laisse un regard désolé avant d'en lancer un noir a Klaus qui vient lui aussi de sortir du salon. Il me regarde et je redouble d'efforts pour ne pas craquer devant lui, bien que c'est inutile puisqu'il dois sans doute ressentir ma tristesse tellement elle est forte.

Elena : je vais rentrer appelles moi si tu as besoin

Hailey et Rebekah passe devant Klaus mais sa soeur s'arrête pour lui murmurer quelque chose.

Rebekah : j'espère pour toi que cette histoire est fausse sinon tu vas le regretter sévèrement tu es sans aucun doute un vrai con mais pas un infidèle

Elle lui donne une tape sur la tête et monte dans sa chambre en suivant Hailey. Klaus lui vient vers moi.

Klaus : Love...

Caroline : pas ce soir je suis fatiguée

Klaus : Caroline s'il te plaît

Caroline : tu dors où tu veux mais pas dans notre chambre

Je passe a côté de lui sans lui accorder un seul regard. Je n'ai pas envie de me battre avec lui. Je part directement me coucher après avoir enfilé un pyjama, je me suis endormie en sanglotant mais j'ai tout de même refuser de laisser libre cour a ma tristesse. Je suis plus forte que ça. Je suis Caroline Forbes et personne ne peut me briser le coeur pas même l'hybride originel...pas même mon âme soeur. Quelques coups frappés a la porte me réveille de ma nuit déjà très courte.

Caroline : quoi ?

Je sais très bien qui est derrière la porte. Il entre et referme derrière lui.

Klaus : on devrait parler

Caroline : de quoi ? du fait que tu es un homme infidèle ? non je n'en ai pas vraiment envie

Klaus : mon ange tu ne connais pas toute l'histoire

Caroline : est-ce que tu as couché avec elle ?

Klaus : je...

Caroline : oui ou non Klaus ne me fais pas perdre mon temps

Klaus : je n'ai pas couché avec elle !

Caroline : alors pourquoi est-ce que tu vas chez elle dés que je ne suis pas ici ?

Klaus : je ne peux pas te le dire

Caroline : évidemment tu sais quoi revient me voir quand tu auras trouver quelque chose de plus convaincant

Je me remets au lit et me lève quelques heures plus tard au moment du feu de joie avant le réveillon de Noël de ce soir. Tout le monde est rassemblée dans la cour où il y a un grand tas de bois.

Rebekah : le principe est très simple vous écrivez sur un papier ce que vous souhaitez et ensuite on le brûle pour que ça puisse se réaliser

On hoche tous la tête et on va tous chercher un papier. Une fois que j'ai mon papier et mon stylo en main je lève les yeux vers Klaus, il me regarde aussi et je baisse les yeux pour écrire :

J'aimerais être heureuse avec Nik.

Je ferme les yeux et plie le papier avant d'aller rejoindre les autres qui se sont rassembler autour du tas de bois. On jette tous nos papiers dans le feu, je regarde le mien brûler en espérant que mon voeux se réalise. Je ferme les yeux en sentant les larmes me monter, je m'éclipse discrètement et monte les escaliers quand je sens que je vais avoir du mal a les retenir cette fois. Mais alors que je venais d'arriver sur le balcon intérieur une voix me stoppe dans mon élan.

Klaus : Love ! attends !

Je ne réponds pas et fais comme si je n'avais rien entendu. Mais il n'a pas l'air décidé a me laisser m'en sortir comme ça car moins d'une seconde après il se retrouve en face de moi à me fixer.

Caroline : laisses moi passer

Je retient au maximum mes larmes de couler.

Klaus : avant ça je dois te demander quelque chose

Caroline : de te pardonner ? tu rêves j'aurai tout accepté même tes massacres mais pas ça tu me dégoûtes

Je lui crache ces mots au visage et je vois qu'il encaisse le coup. Je vois aussi que tout le monde nous regarde et écoute notre dispute.

Klaus : il ne s'est rien passé entre Camille et moi

Caroline : et tu faisais quoi chez elle ? du tricot ? non je sais tu suivais une thérapie

Je sourie pour accentuer mes propos déjà ironiques.

Klaus : enfaite oui

J'écarquille les yeux, il est évident que j'ai du mal comprendre. Klaus ? suivre une thérapie ? sérieusement ?

Caroline : et puis je savoir a propos de quoi ?

Klaus : a propos de cette question que je veux te poser

Caroline : hum très bien et tu es sûr que cette thérapie ne s'est pas faîte sur l'oreiller ?

Klaus : arrêtes de t'imaginer n'importe quoi je n'ai jamais couché avec elle

Caroline : ce n'est pas l'envie qui t'a manqué en tout cas...

Je me souviens du jour où je me suis échappée et où je l'ai vu danser avec elle...

Klaus : Caroline !

Caroline : poses moi ta question et laisses moi passer

Je ne comprends pas ce qu'il se passe, il pose un genoux a terre et je ne vois toujours pas pourquoi il fait ça. Tout ce que je veux c'est qu'il me laisses passer ! Mais pourquoi est-ce qu'il sort un écrin de sa poche ? Oh non, est-ce qu'il va...? Non...impossible c'est Klaus !

Klaus : épouses moi Caroline Forbes

Liaison dangereuse...[klaroline]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant