Une Reine À Tout Prix

Chapitre 3

Le palais de Jaddar s'étendait sur des centaines voir des milliers d'hectares comme le leur avait expliqué Asad. Selon lui, le roi fondateur du royaume avait voulut un endroit vaste pour loger toute sa famille ainsi que des personnes étrangères ou même des sans abris. C'est pourquoi, il y avait des résidences derrière le palais mais caché du reste du monde, seul les habitants de Jaddar savaient qu'ils existaient. Des milliers de familles y vivaient depuis longtemps.

- Ce palais existe depuis plus de vingt générations, le roi Mustapha Al Bayane Jaddar, voulait que tout le monde s'y sente à l'aise alors il a tout mit en place pour que ce palais soit accessible de tous. Ici à Jaddar, un habitant peu venir au palais comme il l'entend, il y a Bien-sûr des codes de sécurité afin qu'il n'y ait pas d'attaque . Expliqua Asad.

Joanna ne faisait que griffonner sur son bloc note. Elle était intéressé par ce que disait Asad. Son instinct de journaliste était en éveil et voulait tout savoir de ce pays.

- C'est vraiment gentil de la part du roi, lança Marcella.

Joanna était surprise par son changement d'humeur. Le palais était vraiment magnifique. Ils étaient encore à la façade principale et déjà Joanna se sentait au paradis. Tout ici respirait le luxe absolue.ce mélange de l'ancien et du moderne lui donnait un charme irrésistible.

- Ce palais est magnifique, non il est plus que ça, s'écria Joanna.

- Et vous n'avez pas encore vue l'intérieur , fit Asad.

Il les invita à entrer et Joanna ne se fit pas prier. Elle en rêvait depuis si longtemps. Le palais était protégé par plusieurs gardes en uniforme. On aurait dit des statues tant ils étaient droit et ne bougeaient pas. Ils ouvrirent les portes à leur approche.

Les yeux de Joanna pétillaient d'émerveillement face à l'intérieur. Asad n'avait pas du tout tord.Tout à l'intérieur était magnifique.

Un long et interminable escalier se tenait devant eux. Les marches étaient recouvert d'un tapis de couleur pourpre et les rambardes étaient peint aussi de la même couleur. Quant au palais, il était peint tout en blanc, les murs étaient si propres à tel point que Joanna se demandait si quelqu'un osait les toucher. Les fenêtres étaient fermées par de grands rideaux immaculés.

Au fur et à mesure qu'elle avançait , Joanna découvrait un palais conservateur. Certes il y avait du modernisme dans la décoration mais il y avait certains éléments qui vous ramenaient dans l'antiquité. Le salon où Asad les envoya eu bon d'achever complètement le petit cœur de Joanna .

- Je crois que je vais m'évanouir, lâcha Joanna.

Asad ne put s'empêcher de rire et lui demanda de s'asseoir.

- Vous êtes sûr que je peux ? Enfin ces canapés sont si beaux que j'ai peur de les salir.

Sa sœur et tapa le front et la regarda comme si elle était un cas désespéré.

- Ne vous en faites pas Mademoiselle Bianchi, vous pouvez vous asseoir sans problème.

Elle s'assit un peu rassurée.

- Est ce qu'on attend le roi ? Demanda-t-elle.

- Non, je ne crois pas que vous puissiez le rencontrer aujourd'hui, il doit accueillir sa future femme qui vient de l'Angleterre mais vous le verrai incessamment, répondit Asad.

Joanna parut un peu déçu mais ne laissa rien paraître. Elle voulait tellement voir le roi.

- Je vous ait envoyé ici parce que cela fait parti du protocole, je dois m'assurer que vous avez passer un agréable séjour à l'hôtel.

Joanna voulut répondre mais sa soeur fut rapide.

- En parlant d'hôtel, je ne comprends toujours pas pourquoi nous avons été escorté là bas au lieu d'être conduit directement ici.

Asad sourit. Joanna le trouvait tellement beau, il devait avoir à peu près la trentaine ou plus mais il avait un charme fou.

- Cela fait parti aussi du protocole Mademoiselle, fit Asad.

- Je vois que vous ne jurez que par le protocole par Ici.

- Vous avez raison Mademoiselle, Jaddar vit selon des règles établies.

Joanna en avait entendu parler. Ce pays ne jurait que par la loi établie par le fondateur.

- Lorsque le roi de ce royaume l'avait fondé, il voulait qu'il soit un royaume de paix, d'harmonie et un endroit où il fait bon vivre. Il voulait que tous les hommes soient libres de leur choix mais c'est un choix qu'il a regretté amèrement. Croyant bien faire, il à baisser la garde et en a payé le prix fort. Son fils héritier a alors décidé de changer la donne en élaborant des projets de lois et depuis le pays vit en les respectant, cela permet aussi la stabilité en quelque sorte.

- Je vois, fit Marcella.

- Je crois qu'il est temps que vous vous reposez.

Il tapa dans ses mains et deux servantes apparurent.

- Je vous présente Yasmine et Farida, elles s'occuperont de vous durant votre séjour, quand à moi, je vais aller retrouver le roi.

Asad les salua avant de s'éclipser. Joanna fut conduite à sa chambre et crut défaillir face à son immensité. Elle était tellement grande qu'elle se demandait si elle n'allait pas s'y perdre.

- Il n'y aurait pas une autre plus petite que ça ? Demanda-t-elle.

Farida sourit et secoua la tête.

- Vous allez devoir vous habituer Mademoiselle car toutes les chambres sont grandes par ici.

- Cette chambre est trop vaste pour moi , fit Joanna.

- Mademoiselle, je crois que vous en faites tout un plat. Cette chambre n'a rien comparé à celles situé dans l'aile droite du palais, répondit Farida.

Joanna sembla tout à coup intéressé par cette information.

- L'aile droit du palais ?

Farida hocha la tête.

- C'est là que ce trouvent les quartiers du roi et de la reine. Il n'y a qu'eux qui occupent ce endroit du palais. Ils sont d'ailleurs les seuls autorisé à y aller ainsi que certains employés affecté à y faire le ménage.

Joanna voulut lui poser une autre question mais Farida le comprit immédiatement. Elle fit son possible et l'entraîna jusqu'au lit.

- Assez parlé Mademoiselle, il faut que vous vous rafraîchissez et que vous vous reposez un peu, si vous avez besoin de moi, dites le au garde devant votre porte.

Elle lui indiqua la penderie ainsi que la salle de bain. Joanna souffla un peu et s'assit sur le lit.

Malik sentait ses muscles se tendre tant il était impatient d'en finir avec toute cette mascarade.

- Est ce qu'elles sont bien installées ? Demanda-t-il à Asad qui venait d'arriver.

- Oui elles le sont comme vous l'avez exigé.

- Bien, fit-il simplement.

Malik mit ses lunettes de soleil. Il soupira bruyamment car cette situation commençait à le mettre hors de lui. Wendy Richards était censé arrivé depuis longtemps mais son jet avait eut un retard parce que la princesse voulait absolument faire escale à Paris pour s'acheter des croissants. Malik se demandait qui des deux allaient pouvoir supporter l'autre car entre les caprices de Wendy Richards et lui ces sautes d'humeur il y avait une forte chance que ce mariage ne fasse pas long feu. Malik était cependant une personne qui détestait échouer, il allait tout faire pour que ce mariage dure longtemps, assez longtemps pour pouvoir assurer un héritier au trône et après il aviserait.

Le jet privé de Wendy Richards venait d'atterir et déjà Malik était pris par une sourde colère, celle d'avoir attendu durant plus deux heures, n'eut été le protocole, il aurait refusé qu'elle atterrisse sur ses terres.

- Bonsoir mon chéri, lança Wendy de sa voix aiguë.

Malik soupira. Ce séjour n'allait pas du tout lui plaire. Il savait de source sûre qu'il n'allait pas tarder à péter un câble, seulement il ignorait à quel moment cela allait se produire.