Une Reine À Tout Prix

Chapitre 13

Joanna sortit de sa chambre avec dans son sac son bloc note et son magnétophone. Elle venait de passer une nuit agitée. Elle savait qu'elle n'avait pas le choix que d'accepter l'offre du cheikh.

Elle sortit de sa chambre et s'avança vers celle de sa sœur. Elle frappa plusieurs fois mais Marcella ne répondit pas.

- Elle n'est pas là, entendit-elle.

Elle se retourna et le vit adossé à un mur. Il s'approcha d'elle d'une démarche lente, les mains dans les poches.

- Je vous demande pardon ?

Il haussa les épaules.

- Elle est retourné en Italie. Fit-il simplement.

Joanna n'arrivait pas à comprendre ce qu'il se passait. Comment était-ce possible que Marcella s'en aille comme une voleuse sans lui en avoir parlé ? Quelque chose de pas net était en train de se passer sans qu'elle ne puisse mettre la main dessus.

- C'est faux, Marcella ne peut pas s'en aller sans moi ni sans m'en parler et en plus la nuit, protesta-t-elle.

- Vous pouvez toujours vérifier, lui lança-t-il en lui tendant son téléphone.

Joanna le considéra un moment et le prit. Elle composa le numéro de sa soeur qui décrocha à la première sonnerie. Elle s'éloigna du cheick pour mieux discuter avec sa sœur.

- Allô, Marcella ? Où es-tu ? Que fais tu ? Et pourquoi es-tu partie sans m'en parler ?

Marcella soupira de l'autre côté.

- Ça en fait assez de questions Joanna , fit-elle remarquer.

Joanna se calma un peu. Marcella n'avait pas l'air d'être en danger de quoi la rassurer un peu.

- J'ai due partir parce qu'on avait besoin de moi à l'hôpital, tu connais les appels d'urgence.

Joanna ne semblait pas convaincu par son argument. Quelque chose dans cette histoire n'était pas claire. Elle devait à tout prix connaître le fin mot de cette histoire.

- En es-tu sûre ? Demanda Joanna.

- Pas besoin de t'inquiéter Joanna , je vais bien. Il faut que je te laisse , j'ai un patient à ausculter.

Joanna n'eut pas le temps de répliquer que sa soeur avait raccrocher.

- Alors ? Fit le cheikh.

Elle revint vers lui et lui tendit son téléphone.

- Je suis sûre que cette histoire cache quelque chose. Mon instinct de journaliste me souffle qu'il y a anguille sous roche.

- Qu'insinuez vous ?

Joanna haussa les épaules.

- Je fais une remarque votre majesté, je ne crois pas que cela soit important.

Malik préféra ne rien dire et hocha la tête. Il savait que s'il essayait de la pousser à lui dire le fond de sa pensée, cela allait se terminer en dispute.

Il remarqua qu'elle était prête sûrement pour une sortie.

- Où allez vous comme cela ? Demanda-t-il.

- Je vous ai bien dit que je voulais interviewer les tribus bedouins n'est ce pas ?

Malik n'avait pas oublier leur conversation de la veille , il était surpris qu'elle accepte sa condition. Il s'attendait à ce qu'elle refuse ou qu'elle proteste.

- Je me rappelle très bien, je ne pensais pas que vous seriez aussi pressée d'y aller.

- Plus vite j'aurai terminé mon article et mieux ça sera.