Chapite 10 :

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Ces deux semaines me prouvent que j'avais raison. Il ne fallait pas qu'il ce passe quoi que ce soit entre Payton et moi. Pas même un simple baiser. En deux semaines, on ne s'est pas reparler et il a augmenté son rythme au niveau des filles. Je rentre de moins en moins dans notre chambre parce que je sais très bien ce que je vais y trouver. Et si j'y suis il sort. Sauf que nous venons de nous réveiller, qu'il est donc toujours dans la chambre et qu'une alarme retentit. Annonçant un entraînement en cas d'intrusions dans l'établissement d'individus extérieurs. Entraînement qui peut durer toute la journée. Je me lève et vais déjeuner, heureusement qu'il y a un peu de provisions dans notre petite cuisine. Il est obligé de s'asseoir en face de moi et de manger aussi. Je vais ensuite me remettre dans mon lit et prends un livre.

- ça fesait longtemps.

- pardon ?

Il rigole mais c'est un rire méchant. Qui résonne dans toute la pièce.

- rien. garde la tête plongée dans tes livres et ne t'occupe pas du monde extérieur tu as raison.

- actuellement, le monde extérieur se résume à toi. donc oui je préfère garder la tête dans mes livres comme tu dis.

- qu'est-ce que ça veut dire ça ?

- que l'on peut arrêter cette discussion ici. on ne c'est pas parler depuis deux semaines, je ne vois pas pourquoi on le ferait maintenant.

- tu fais vraiment tout un plat à cause de ce qu'il c'est passé. bordel tu parlais moins quand ta bouche était plaquée contre la mienne.

- ferme ta gueule ok ? juste ferme ta gueule Payton.

- et si tu t'en chargé. je pourrais parler comme ça pendant des heures et des heures si j'en avait envie.

- mais parle mon petit parle. mais tout seul.

A nouveau, il vient sur mon lit et se place au dessus de moi. Si je ne le tue pas avant la fin de l'année ce n'est pas normal.

- encore ? tu aimes ça ou quoi ?

- quoi donc ?

- être au dessus de moi.

- peut-être. ou j'ai peut-être envie d'un câlin.

Je fronce les sourcils. Pas sûr de comprendre le sens de sa phrase.

- juste toi qui enroule tes bras autour de mon cou. pas plus.

Je pose mon livre, pendant qu'il s'allonge complètement sur moi comprenant qu'il va avoir ce qu'il veut. Sa tête est posée dans mon cou. J'enroule mes bras autour de son cou et passe une main dans ses cheveux. Nous sommes enfermés ici, ensemble, pour un certain temps alors non je n'ai pas vraiment envie que l'on se dispute. Oui je vais dans son sens.

Son souffle s'apaise et se fait plus régulier. Mais je sais qu'il ne s'endort pas. Ses bras sont enroulés derrière mon dos, m'obligeant à cambrer légèrement pour qu'ils aient de la place. Autant dire que dans 10min maximum j'ai mal au dos. Je bouge un peu et il comprend le problème puisqu'il remonte ses bras pour qu'ils ne soient plus en plein de la cambrure.

- dis moi si tu es mal installée hein.

- non t'inquiète.

J'avoue que je profite plus ou moins de ce moment. Parce que c'est un des seul ou nous pouvons être proche sans s'engueuler. Soit il est dans mes bras soit ça pète entre nous. Il n'y a pas de juste milieu.

Nous restons dans cette position pendant plus ou moins 1h. Une voie masculine retentit soudain dans les micros. Une voie masculine inconnue.

- ce n'est pas un entraînement. je n'ai pas la voie de votre cher directeur. d'ailleurs c'est lui que nous cherchons.

neuf mois pour vivre / mourirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant