Chapitre 26 :

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Et voilà déjà samedi ! Nous allons à l'entraînement post-match. J'appréhende réellement ce moment. Non pas que je n'ai pas confiance en Payton, loin de là mais c'est toute cette effervescence qui m'angoisse. Nous n'avons pas droit à l'erreur. Il faut que ça marche et que mes putains de mains arrivent dans les siennes à la fin.

Nous avons travaillé toute la matinée et je pense que nous ne pouvons techniquement pas en faire plus pour le moment. Je suis étendue par terre sur le dos en position étoile, ou cadavre ça dépend comment on voit les choses. Tandis que Payton est sur le ventre. Les autres sont plus ou moins tous dans le même état. Mais malheureusement nous ne sommes pas au bout de nos peines. Les garçons on encore leur entraînement et nous le notre pour la partie où nous il ne sont pas avec nous.

En parlant de ces entraînements, Sabrina et Paul arrivent avec chacun leurs sifflets qu'ils font retentirent en même temps. Je grogne en signe de mécontentement et me lève difficilement.

Nous avons aussi travaillé sur la chanson hier soir, on peut dire qu'il nous manque deux bonnes heures de sommeil.

Payton m'embrasse rapidement avant de filer au pas de course vers son équipe. Je vais aussi vers les filles qui sont toutes rouges écarlates. Tout comme moi bien sûr.

- bien les filles, vous avez l'air mortes donc on va y aller doucement. on va tout refaire une fois et après on travaillera seulement les moments qui en on besoins. on fera juste les placements pour le reste.

Un soupire de soulagement traverse tout le groupe. Nous nous mettons en place légèrement plus confiantes qu'il y a quelques instants.

Enfin ! Il va être midi et nous venons à peine de finir. Sabrina a fait ce qu'elle a dit, nous n'avons pas refait la chorégraphie plus de deux fois. Mais il y a avait tellement de passages qui "n'allaient pas" selon elle que ça revient plus au moins au même. En entrant dans la chambre, je file directement à la douche. Payton est remonté il y a peut-être 1h ou plus, elle est donc libre.

Je le retrouve ensuite assis autour de la petite table avec deux assiettes de pâtes devant lui.

- je me disais que tu n'aurais peut-être pas envie de redescendre.

Je l'embrasse avant de m'asseoir.

- merci tu n'étais pas obligé.

Il me sourit. Pendant que l'on mange, je vois bien qu'il me fixe sans vraiment osé parler.

- toi tu as quelque chose à me dire.

- euh ouais.

Je fronce les sourcils, curieuse de connaître la suite.

- tu... accepterai de venir avec moi voir ma mère le week-end prochain ?

- bordel tu m'as fait peur ! bien sûr. dis moi où quand comment et c'est parfait.

Un léger soupire qu'il essaye de contenir se fait faiblement entendre.

- je me disais qu'étant donné qu'on n'a pas cour vendredi aprem on pourrait partir en milieu d'après-midi et rentrer dimanche soir.

- parfait.

- tu es sérieuse ?

- pourquoi je ne le serais pas ?

Il hausse les épaules.

Nous finissons de manger et descendons décorer les gradins ainsi que le hall d'entrée. Le match se déroulant à domicile.

Je dois ensuite aller me préparer et finis par remonter dans ma chambre. Payton est allongé sur le ventre, en position étoile. Je rigole en le voyant comme ça, lui extirpant un grognement.

neuf mois pour vivre / mourirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant