Chapitre 45 :

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- elle est finit.

J'écarquille les yeux. Il hoche la tête en s'asseyant en face de moi.

- oui.

Il me tend son téléphone.

- tient tu l'écouteras à l'occasion au cas où tu veuilles changer quelque chose.

Je ne perds pas de temps et lance l'enregistrement. Effectivement elle est finie. Payton me regarde un peu stressé, il a sûrement peur que je trouve quelque chose à redire. Mais non. Tout est absolument parfait. La musique s'achève.

- c'est incroyable.

Il pousse un soupire de soulagement je suppose.

- mais.

- ah non pitié !

Je lève les mains en l'air et explose de rire.

- je plaisante Payton ! c'est absolument parfait.

- vraiment ?

- oui vraiment.

- merci mon Dieu.

Je rigole à nouveau, lui aussi. Il va rapidement à la douche et me rejoint dans mon lit. Il se penche au dessus de moi et me regarde.

- qu'est-ce que tu fais ?

- j'examine ton visage.

Je fronce les sourcils. Il devient complètement fou ou quoi ?

- euh ok mais tu sais que ça fait légèrement peur rassure moi ?

- peut-être mais je veux m'assurer que ton état n'empire pas.

Et bah il n'est pas sorti.

- et tu vois ça en observant mon visage de près ?

- affirmatif. ça ce voit dans tes yeux.

- super.

- on va manger ?

J'affiche un regard des plus blazer.

- tu comptes faire ça encore longtemps ?

- si par "ça" tu veux dire essayer de prendre soin de toi alors oui. je compte faire ça encore longtemps.

Je me lève et me dirige vers la porte. Je l'entends se féliciter lui même et me suivre.

Bref j'en ai marre de raconter nos repas qui s'enchaînent et se ressemblent. Quand nous remontons, je suis au bord de la crise de nerfs. Et je crois que Payton l'a très bien compris puisqu'il m'attire à lui pour me prendre dans ses bras.

Il allait me dire je ne sais pas trop quoi pour me rassurer sûrement mais je l'arrête.

- non ne dis rien. ça ne changera rien.

Il rigole dans mes cheveux mais m'écoute et ne dit rien. Payton se recule et encadre mon visage de ses mains.

- tu es fatiguée ou pas trop ?

J'incline la tête sur le côté pour essayer de comprendre ce qu'il peut bien avoir derrière la tête.

- ça peut aller pourquoi ?

- je voulais t'emmener quelque part mais si ça ne va pas dis le moi.

J'affiche un sourire sincère.

- avec plaisir.

Il me sourit en retour.

- prends un pull. on va dehors.

J'attrape un des ses sweat et le suis en dehors de notre chambre. Nous descendons et allons jusqu'au parking où se trouve sa voiture.

Il roule pendant plus ou moins une vingtaine de minutes avant de s'arrêter sur un parking qui n'en est même pas vraiment un. Je descends et le rejoint devant sa voiture.

neuf mois pour vivre / mourirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant