« Hey la gamine ! Debout maintenant ! »
Y/n ouvrit les yeux. Sa vision était encore trouble, elle avait du mal à voir autour d'elle. Elle avait l'impression d'émerger d'un sommeil profond et ne se rappelait pas comment elle était arrivé ici. Soudain, tout lui revint en mémoire: la disparition de son frère, Baji ainsi que la vérification des caméras et puis...
Il ouvrit pleinement les yeux et vit le décor dans lequel elle se trouvait.
Un hangar.
Les pieds et poings liés, elle ne pouvait bouger. En face d'elle se trouvait des hommes portant tous le meme uniforme. Y/n comprit directement qu'elle se trouvait en plein milieu du repaire d'un gang.
Elle entendit des pleures qu'elle reconnut instantanément. Son frère était à l'autre bout de la pièce, pleurant à chaude larmes.
Y/n regardait son frère attentivement. Il n'avait pas l'air blessé et cela l'a soulageait grandement. Mais voilà, ils étaient là tout les deux sans grand moyen de sortir d'ici.
Elle devinait qu'il y'avait environ cinquante personnes dans cette salle. Ils n'avaient aucun moyen de sortir d'ici sains et sauf.
« Dis moi. » entendit-elle dans son dos. « As-tu la moindre idée de pourquoi tu te trouve ici ? »
Y/n regardait derrière elle. Un homme se trouvait là, portant des lunettes élégantes et n'étant pas habillé comme les autres. Son costume beige seyait à son corps fin contrastant avec ses cheveux bicolores noir et jaune.
C'était évident. C'était lui qui les dirigeait.
« Lâchez-moi. Laissez nous partir. » ordonna t'elle effrontément.
« C'est impossible pour le moment. » repondit-il d'une voix sérieuse.
« Cependant, si tu te tiens tranquille et que tu nous obéis. Nous ne te ferons aucun mal à toi et à ton frère. »
Elle déglutit. Elle avait peur en ce moment mais d'après lui, si elle l'obeissait, elle pourrait partir avec son frère.
« Que dois-je faire ? » demanda t'elle fermement.
« Dis nous où-» commença un homme avant d'être coupé par l'homme en costume.
« Je ne crois pas t'avoir demandé de prendre la parole. Avorton. » avait déclaré froidement le type.
Il tentait de sourire de manière rassurante à la jeune fille mais son expression se décomposait de manière tordu.
« Donne moi simplement ton téléphone. »
Elle réfléchit. Devait-elle vraiment le lui donner sachant qu'il pourrait le casser la coupant de tout contact extérieur ? Elle n'avait pas confiance en lui mais la situation était critique: elle n'avait aucun moyen de partir sans cela.
« Il est dans ma poche droite. » repodnit-elle en le regardant dans les yeux.
L'homme demanda à l'un de ses subordonnés de le retirer. Il obtempéra et le donnait au maître des lieux.
« Code de téléphone. »
« 1234 ».
« C'est pas ce qu'il y'a de plus sécurisé. » commenta l'homme.
« J'en ai rien a foutre de ce que vous pensez. »
L'homme ne repondit rien et avait le plein accès au téléphone de la jeune fille.
Attends il va pas aller dans ma galerie j'espère ?
L'homme semblait avoir trouvé ce qu'il cherchait vu qu'il souriait grandement.
Il rendit son téléphone à la jeune femme en le posant à ses pieds.
« Il n'y plus qu'à attendre à présent. »
Y/n ne repondit rien et attendais avec apprehension. Qu'allait-il se passer ? Allait-elle sortir d'ici vivante vécu son pauvre frangin âgé de seulement cinq ans ? Le temps défilait à une allure horrible. Les secondes devenait des minutes et les minutes, des heures.
Quand soudain, la porte s'ouvrît.
Y/n reconnut l'homme qui se trouvait à la porte. Ses cheveux de jais ondulait le long de ses épaules et ses sourcils caractériel était froncé et son visage était déformé par la colère.
« Y/n ! Toji ?! Ça va ?! » cria t'il en voyant la femme.
« Baji !! » s'exclamât la jeune femme. « Comment tu as réussi à nous trouvé aussi rapidement ? » cria t'elle à travers le hangar.
Celui-ci l'a regardait avec confusion. « T'es stupide ? C'est toi qui m'a envoyé ta position par message. »
La mâchoire de la jeune femme tomba. Soudainement tout était devenu clair comme de l'eau de roche dans son esprit.
C'était un guet-apens.
Ce que voulait ce gang, c'était Baji. Elle et son frère avait servi d'appât pour l'attirer ici.
Peu importe si Baji était venu à leur secours, il ne pouvait rien faire contre une cinquantaine d'hommes.
« BAJI C'EST UN PIÈGE ! FUIS ! » hurla Y/n à travers le hangar mais un homme la plaqua au sol.
« Je te conseille de la fermer petite. »
Elle lui lança un regard mauvais.
Un silence régnait dans la salle. Puis Baji prit la parole.
« T'en fais pas, je sais ce que je fais. Ne t'avise pas de t'inquieter pour moi. »
Il s'approcha du centre de la pièce.
« Hanma Shuji. » dit-en regardant l'homme au costume. « Que me vaut ce plaisir, fils de pute ? »
Ce dernier sourit « cela faisait longtemps, Baji Keisuke alias le fauteur de trouble. » il s'approcha de Baji. « Tu sais que tu as causé beaucoup de problème au sein du Toman. En dénonçant Kisaki, tu as commis une énorme erreur. » dit-il d'une voix calme.
« Oh, tu n'as toujours pas digéré le fait que je me suis débarrassé de ton petit ami ? Comme c'est touchant, tu m'en vois désolé. Cependant j'ai bien fait et je ne regrette rien. » il souriait de manière insolente. « Maintenant tu vas m'écouter la putain d'asperge, relâche la fille et le gamin et laisse les s'en aller. »
Le visage d'Hanma se tordait à nouveau de manière hideuse, formant un sourire des plus sadiques. « Tu sais très bien que ce n'est pas possible, Baji Keisuke. A présent, nous allons nous occuper de ton cas. J'aurais bien voulu le faire personnellement mais vois-tu..je suis un homme assez occupé...»
Les hommes encerclèrent Baji qui gardaient une expression neutre. Y/n tremblait de peur. Elle ignorait complètement si Baji savait se battre pu non.
« Baji je t'en supplie.. »
Une vingtaine d'hommes se ruèrent sur lui tandis que Y/n hurlait son nom. Elle ne le voyait plus dans cet amas de personnes.
Après quelques secondes insoutenables, elle crut voir le corps bâti de Baji, sortir de la foule. Autour de lui se trouvait les vingts membres du gang au sol.
« Dis Hanma...tu te souviens de la bataille du Valhalla ? Si, oui tu dois te souvenir du nombre de tes hommes que j'avais mis à terre ? » il ramena son pousse à son torse.
« Tu crois que ton équipe de petite frappes peut me mettre à genoux ? Je vais te dire: c'est impossible. »
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JUSTICE • 𝙱𝙰𝙹𝙸 𝚇 READER
Fanfiction𝑄𝑢𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑓𝑜𝑖𝑠, 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑓𝑒𝑟𝑚𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑦𝑒𝑢𝑥 𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑖𝑛𝑗𝑢𝑠𝑡𝑖𝑐𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑑'𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑓𝑜𝑖𝑠, 𝑖𝑙 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑛𝑠𝑢𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑣𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝑠𝑎𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡...
