Y/n était rentré chez elle prenant soin de rassurer Toji tout le long du trajet. Il avait été tellement traumatisé par ce qui venait de se produire qu'il ne parlait plus. Y/n n'arrivait pas à lui faire prononcer ne serait-ce qu'un mot et cela commençait à l'inquiéter.
Elle mit son frère au lit, le couvrant chaleureusement. Il avait définitivement besoin de se reposer au calme après cet événement. Au moment de sortir de la chambre, elle entendit les sanglots étouffés de son frère à travers les couettes épaisses qu'elle lui avait mise plus tôt.
Son cœur de grande sœur se brisa. Elle était dévastée de voir son petit frère dans cet état. Elle se sentait si triste de lui avoir infligé cette peur. Sans perdre une seconde, elle courut dans le lit de son frère pour le blottir dans ses bras.
« Toji...ne pleure plus c'est fini mon grand. »
Le garçon ne pouvait pas s'arrêter.
« Y/n..o-on allait mourir... »
« Ce n'est pas vrai, regarde ! On est vivant tout les deux ! » dit-elle en essayant de prendre le ton le plus jovial possible.
Mais c'était impossible. Elle avait eu si peur également que sa vie et la sienne ne s'arrêtent ici.
Elle caressa les cheveux de son frère pour calmer ses tremblements.
« Toji..je veux que tu arrêtes de penser à cela pour le moment et que tu dormes un peu. Je sais que ce que je te demande est difficile mais il faut oublier pour aller mieux...est-ce que tu comprends..? » dit-elle en s'assurant qu'il avait bien tout comprit.
« Oui. » chuchotait-il alors que ses yeux se fermaient lentement.
Après quelques minutes, il finit par s'endormir profondément sous les yeux de Y/n. Cette dernière ne parvenait pas à s'endormir. Elle vérifiait sans cesse son téléphone pour espérer voir un appel de Chifuyu.
Baji avait-il survécu ?
Elle n'en savait rien. Le simple fait s'imaginer qu'il était mort à cause d'elle était insupportable, elle ne pourrait jamais s'en remettre. Après une heure à espérer un quelconque appel, ses yeux finirent par Se fermer et elle s'endormir.
Elle fut réveillée par la sonnerie de son portable. Sans perdre une seconde, elle décrocha.
« Allô ? »
« Y/n-san, c'est Chifuyu l'ami de Baji. »
Y/n pouvait entendre à sa voix à quel point Chifuyu avait l'air triste. Cela l'inquiétait beaucoup.
« Tout va bien ?? Baji comment va t'il. »
« Oh...euh il est vivant. Il dort en ce moment. »
Elle poussa un soupir de soulagement. Jamais elle n'avait été rassurée de sa vie.
« Tu me dis qu'il dort ? Puis-je venir le voir quand même ? » demanda t'elle avec hésitation.
« Oui, bien sûr..passe à l'hopital. Le numéro de chambre c'est 306. »
« Merci.. »
Elle raccrocha et pensa à son petit frère qui s'était déjà levé et qui semblait a propri regarder la télé. Elle n'avait aucune envie de l'emmener dans ces lieux sachant qu'il n'était clairement pas prêt à voir Baji dans cet état. Elle ne pouvait pas non plus le laisser à la maison seul. Il n'avait que cinq ans après tout.
Elle réfléchit grandement. Pour elle il n'y avait qu'une seule solution et malheureusement la pire. Elle devait emmener son frère chez sa tante le temps qu'elle aille a l'hopital.
« Toji, habille toi. Il faut que j'aille voir si Baji va bien, alors je vais te déposer chez notre tante pour le moment. »
Elle s'attendait à ce qu'il proteste grandement mais ce ne fut pas le cas. Il était resté calme.
Elle en profita pour l'aider a trouver ses vêtements. Après cela ils sortirent tout deux.
———-
Quand leur tante découvrit ses neveux à sa porte, elle soupira de lassitude. Elle ne semblait pas des plus heureuse de les voir.
« Que me vaut ta visite Y/n... » dit-elle sans grand intérêt.
« J'ai besoin de votre aide ma tante. »
Elle haussa les sourcils « et de quoi s'agit-il ? »
Y/n se mit à bredouiller honteusement. Elle n'avait jamais eu besoin de demander quoique ce soit à sa tante auparavant. Mais maintenant que cela se présentait elle avait l'impression de se couvrir de honte.
« J-je voudrais que garde Toji...juste pour cette soirée..je viendrais le récupérer dans pas longtemps. »
La tante regarda sa nièce comme si les propos qu'elle tenait était dénué de tout sens logique.
« pourquoi devrais-je faire cela..? » démena t'elle en croisant ses bras tout en s'appuyant sur le dos de la porte.
« Je vous en supplie. Je vais voir un ami à l'hôpital qui est vraiment mal en point. » elle avait l'impression que sa tante jouait avec ses nerfs. Elle voulait qu'elle finisse par s'énerver et qu'elle finisse par s'en aller.
La tante finit soupirer longuement.
« Si tu n'es pas là dans deux heures, je jette ce batard dehors. Compris?
« Oui. »
La jeune femme entra dans la maison de sa tante en prenant Toji avec elle. Elle l'emmena dans la chambre pour lui retirer sa veste.
« Tu vas rester ici pour le moment. Je ne serais pas longue je te le promets. »
Une autre jeune femme se trouvait dans cettte chambre et regardait avec dédain les deux frère et sœurs.
« Pourquoi ce batard reste chez nous ? » demanda méchamment la jeune femme.
« Saia, je ne t'ai rien demandé. » repondit Y/n. Elle savait que sa cousine ne les supportait pas.
« C'est ma maison donc j'ai mon mot à dire. »
« Peu importe ce que tu dis, tu n'as pas ton mot à dire, c'est ta mère qui m'a donné l'accord. » repondit-elle.
« Tch.. » Elle lança un regard noir a Y/n avant de retourner à ses affaires.
Après quelques minutes, Y/n finit par s'en aller pour se rendre à l'hôpital où Baji se trouvait.
A l'accueil, elle trouva Chifuyu qui l'attendait.
« Bonjour Y/n-san merci d'être venu.. »
« Salut, merci de m'avoir prévenu..euh ? »
« Matsuno Chifuyu. »
« Matsuno-san. »
Il lui montra le chemin jusqu'à la chambre de Baji.
« Nous pourrions nous asseoir ici.. »
Il ouvrit la porte et Y/n découvrit Baji qui était bandé au nouveau du centre, dormant paisiblement.
Il a l'air si apaisé..
« Et épuisé surtout. » Dit Chifuyu soudainement.
« Aurais-je parlé à voix haute ? »
« Non, tu n'as jamais dis cela à voix haute..je le sais c'est tout. »
Y/n resta silencieuse.
« Je connais Baji-san depuis mes douze ans. C'est vraiment une personne altruiste et généreuse. Il serait prêt à faire n'importe quoi pour sauver ce qui lui sont cher. »
Y/n se demandait si elle était chère aux yeux de Baji puis Chifuyu, reprit.
« Baji-san l'avait dit un jour que ses amis étaient ses trésors. Pour lui, tu es son trésor, Y/n-san. »
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JUSTICE • 𝙱𝙰𝙹𝙸 𝚇 READER
أدب الهواة𝑄𝑢𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑓𝑜𝑖𝑠, 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑓𝑒𝑟𝑚𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑦𝑒𝑢𝑥 𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑎𝑢𝑥 𝑖𝑛𝑗𝑢𝑠𝑡𝑖𝑐𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑑'𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑓𝑜𝑖𝑠, 𝑖𝑙 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑛𝑠𝑢𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑣𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑣𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝑠𝑎𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡...
