Chapitre 35

395 24 2
                                    

Le couple était de retour à Nice depuis trois jours. On était mercredi ce qui voulait dire que Maxence était au travail et que son blond était chez eux. Ce soir, ils allaient chez Marion et Romain puisque ces derniers organisaient une petite soirée avec le couple pour leur annoncer le sexe du bébé. Tout le monde était au courant car cela faisait quinze jours que Marion le savait mais elle voulait organiser quelque chose de spécial pour l'annoncer aux garçons. Pour le moment, Maxence était avec Cyrielle dans la boutique de vêtements.


– D'après Jean, ça ne s'est pas très bien passé à Los Angeles. Intervint la tante d'Antoine.


Cyrielle n'était pas au courant de ce qu'il s'était passé. Elle n'avait pas voulu évoquer le sujet mais son frère lui avait vaguement parlé du séjour des amoureux.


– Pour être honnête, ça s'est passé comme je l'imaginais. La famille d'Ethan n'a jamais pu me voir en peinture sauf ses parents et sa sœur, Jessica. Sinon, j'étais mal vu. Et le fait que je vienne avec Antoine n'a pas arrangé les choses mais bon, j'avais besoin qu'il soit là. Et ils ont commencé à ouvrir leurs gueules. Enfin, plus Travis, le frère d'Ethan, mais les autres n'en pensaient pas moins. Il a fini par faire pleurer Antoine. Je... Je savais que je n'aurais pas dû y aller mais je ne pouvais pas faire cela à ses parents. Expliqua Maxence.

– Ils peuvent te reprocher n'importe quoi mais ils ne voient pas ce que nous on voit. Pour eux, tu ne devais pas refaire ta vie et rester dans ton coin à te morfondre. Mais ce n'est pas bien de vivre de la sorte. Ils ne voient pas que tu es heureux, que tu es complètement amoureux d'Antoine. S'ils l'avaient vu, ils auraient changé d'avis.

– Peut-être mais de toutes manières, je ne veux plus avoir à faire à eux. Ajoute le brun.

– Tu as bien raison. Laisse les cons ensemble.


Le jeune homme de vingt-cinq ans ne pouvait pas s'empêcher de lâcher un rire suite à la phrase de Cyrielle. Cette femme disait ce qu'elle pensait et n'avait pas peur de dire les choses. C'était ce qu'il plaisait le plus à Maxence. Puis ils s'occupèrent de clients qui arrivaient. Le brun adorait ce qu'il faisait. C'était même mieux que serveur. Pourtant, il aimait plus que tout son ancien travail. Mais là, il ne subissait pas les remarques déplacées des clients même si certains étaient parfois chiants. Par moments, il y avait des personnes qui ne savaient pas se décider malgré les conseils avisés du jeune vendeur. Maxence avait envie de les jeter en dehors du magasin mais cela donnerait une mauvaise image de la boutique. Alors, il ne disait rien et souriait pour masquer son énervement. Par chance, il n'y avait pas beaucoup de personnes comme cela.

Vers dix heures, quelqu'un entra dans la boutique. Le brun sourit en voyant l'homme qu'il aimait. Cyrielle était occupée à discuter avec l'une de ses amies alors ce fut Maxence qui s'occupa du blond. Même si la tante l'aurait laissé s'occuper de ce client particulier. Alors le plus vieux se dirigea vers le plus jeune et encadra son visage à l'aide de ses mains avant de l'embrasser tendrement. Antoine sourit dans le baiser et le lui rendit sans hésiter. Le couple se sépara au bout de quelques secondes.


– J'ai besoin de tee-shirts. Annonça Antoine.

– Suis-moi, je sais exactement ce qu'il te faut.

– Parfait.


Les amoureux se regardèrent droit dans les yeux avant de s'embrasser chastement. Maxence prit la main de son compagnon dans la sienne tout en le dirigeant vers le fond de la boutique où se trouvait toutes sortes de tee-shirts. Le beau brun en prit un bleu marine et un gris foncé à l'aide de son autre main. Antoine sourit avant d'embrasser son homme. Effectivement, Maxence savait parfaitement ce qu'il fallait à son amoureux.

Tel Un PhoenixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant