Chapitre 15

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Maxence et Antoine étaient rentrés depuis trois jours. Le fait d'aller à Los Angeles avait fait un bien fou au plus vieux. Il n'avait pas entièrement fait son deuil mais il n'avait jamais été aussi proche. Il se posait beaucoup de questions sur sa relation avec Antoine. Il ne savait pas s'il devait se mettre en couple avec lui ou attendre. Pendant trois jours, il avait réfléchi et avait, enfin, pris une décision. On était mercredi. Le vingt-quatre mars pour être précis. Antoine ne travaillait donc pas mais le brun, si.

Il devait agir maintenant car sinon, il allait se dégonfler et au pire, il pouvait fuir au travail. Le plus âgé était dans la cuisine pendant que le blond se trouvait dans la salle de bains. Il était en train d'essayer de dompter ses boucles blondes qui retombaient devant ses yeux. L'ainé se dirigea vers la salle de bains et vit le blond en train de râler et de passer ses mains dans ses cheveux. Maxence se tint dans l'encadrement de la porte. Il sourit en voyant son vis-à-vis mécontent de ses cheveux.

Maxence s'approcha du blond et le tourna légèrement vers lui afin qu'il puisse avoir accès à ses boucles. Le brun passa sa main droite dans ses bouclettes et arriva à les faire tenir sans qu'elles ne tombent dans les yeux du beau blond. Maxence sourit en même temps que de coiffer Antoine. Une fois que les boucles du blond furent en place, la main gauche de Maxence se posa sur la hanche d'Antoine tandis que la main droite glissa sur la joue du blond. Antoine ne savait pas pourquoi son vis-à-vis faisait preuve d'autant de tendresse. Les deux garçons se regardèrent dans les yeux puis leurs regards dériva vers les lèvres de l'autre. Chacun voulait y goûter mais seul Maxence pouvait faire le premier pas.

Le visage du beau brun s'avança au fur et à mesure. Leurs cœurs accélèrent de plus en plus. Ils avaient chaud et tremblaient. Le temps paraissait interminable. Les lèvres du brun finirent par entrer en collision avec celles du blond. Le baiser était doux et tendre. C'était juste, lèvres contre lèvres. Ces dernières s'épousaient parfaitement. Elles étaient faites pour être ensemble. Le cœur de Maxence tambourinait comme un fou dans sa poitrine. Celui d'Antoine n'était pas mieux. Des milliers de papillons firent leur apparition dans leurs ventres. C'était un moment magique pour les deux jeunes hommes. Antoine embrassait enfin le brun et Maxence s'était libéré sans penser à Ethan. Ils étaient tous les deux comblés. Le plus âgé détacha ses lèvres de celles de son vis-à-vis. Maxence posa ses deux mains sur les hanches du blond tandis que celles d'Antoine se trouvaient sur la nuque de l'ainé. Ils arboraient, tous les deux, de grands sourires. Ils se sentaient bien. Terriblement bien.


– Antoine, quand on était à Los Angeles, j'ai enfin compris que je devais laisser partir Ethan. Depuis qu'on est revenus, je n'arrête pas de réfléchir. Je me prends la tête comme pas possible mais au final, ça ne sert à rien car je sais ce que je veux.

– Et que veux-tu ? Osa demander le blond.

– Toi. Je suis prêt à aller de l'avant et je sais que la première étape c'est d'être avec toi. Alors Antoine, veux-tu sortir avec moi ? Qu'on soit un couple ?


Le blond afficha un énorme sourire, encore plus grand que celui qu'il arborait précédemment. Il embrassa chastement Maxence avant de lui donner sa réponse qui était évidente.


– Évidemment que je veux sortir avec toi.


Le beau brun sourit de plus belle et embrassa, encore une fois, le blond. Maxence n'était pas prêt pour les baisers langoureux mais cela ne dérangea pas Antoine. Il était enfin en couple avec le brun alors il s'en fichait. Leur journée commençait bien. Le nouveau couple se sépara et Antoine alla manger quelque chose tandis que Maxence se prépara pour aller au travail. Le brun n'était pas encore pleinement heureux car il ne s'était pas encore débarrassé de son passé douloureux mais ça ne serait tarder. Une fois qu'il était prêt, il rejoignit son petit-ami dans la cuisine. Antoine avait toujours son sourire ce qui fit apparaître celui du brun. Maxence regarda l'heure et constata qu'il devait partir.

Tel Un PhoenixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant