Chapitre 7

675 38 12
                                    

C'était dimanche. Maxence ne travaillait pas, pour une fois. Il avait un repas de famille avec ses parents et sa sœur. Il était ravi de voir ses parents et de passer un moment avec eux. Cela faisait deux semaines qu'il était rentré mais il n'avait pas eu trop de temps pour voir ses parents, ce qui le rendrait triste. Il soupira quand il se rendit compte qu'il n'allait pas beaucoup voir Antoine aujourd'hui. Maxence avait l'habitude de voir son vis-à-vis. Il était presque devenu indispensable à sa vie. Le brun s'était rendu compte que le blond ne le laissait pas indifférent. Il ne pouvait pas dire qu'il était amoureux ou qu'il avait des sentiments, ce n'était pas le cas mais il savait qu'Antoine l'attirait énormément. Il ne pouvait pas le nier. Ce que Maxence ne savait pas, c'était que c'était la même chose du côté du blond. Parfois, ils se cherchaient, se taquinaient ou faisaient rougir l'autre mais il n'y avait rien de plus et cela suffit aux jeunes hommes. Pour le moment.

Maxence ne savait pas quand il allait informer ses parents pour son homosexualité. Il savait juste que ce n'était pas pour aujourd'hui. Il se dit qu'il pouvait leur faire part de ce point quand il aura un petit-ami. Le brun s'était mis des barrières et ne voulait pas qu'un autre garçon soit proche de lui. Évidemment, il ne savait pas qu'il allait laisser un certain blond prendre cette place si particulière dans son cœur. Maxence se refusa d'aimer à nouveau mais il prit conscience qu'un jour, ça allait lui tomber dessus. Il ne savait juste pas quand cela arriverait. Le jeune brun termina de se préparer et rejoignit sa sœur qui était avec Antoine dans le salon. Ils devaient partir pour le quartier Saint-Pancrace.


– Profitez bien. Intervient le blond.

– T'inquiète. Répondit Marion.

– Tu vas faire quoi ? Demanda Maxence.

– Je pensais rendre visite à mes parents et mon frère.


Maxence sourit au blond qui le lui rendit. Le brun ne pouvait définitivement plus se passer de lui. À chaque fois que son ainé souriait, Antoine tombait encore plus sous son charme. En plus d'être amoureux de ses yeux, le blond était amoureux de son sourire. Il prenait petit à petit conscience de l'impact qu'avait Maxence sur lui. Non, il n'était pas amoureux mais il savait qu'il y prenait le chemin. Il savait que c'était qu'une question de jours ou semaines. Oui, c'était rapide mais Maxence n'était pas comme Bastien. Le brun était du genre à prendre soin de son compagnon, à le chouchouter, à lui faire des cadeaux, lui souhaiter son anniversaire. Maxence avait toujours des marques d'affections envers son petit-ami alors que Bastien, c'était tout le sens contraire. Antoine s'avait qu'il pouvait qu'être bien au creux des bras et des baisers de son colocataire. Il savait, également, que ça ne serait pas simple d'avoir Maxence. Effectivement, le blond se doutait que le brun avait vécu quelque chose de terrible mais ne savait pas quoi et cela bloqua le jeune homme de vingt-cinq ans. Il n'était pas prêt pour une nouvelle relation. Du moins, pas avant qu'Antoine sache pour son passé.


– On rentre, au plus tard, à dix-neuf heures. Informa la jeune femme.

– Pas de problèmes. Je serai déjà rentré et je vous préparerai à manger.

– Tu es trop mignon. Ajouta Marion en lui pinçant la joue.


Antoine râla et leva les yeux au ciel. Maxence avait un sourire en coin en se disant que le blond était mignon quand il faisait ça. Les enfants Brunet saluèrent leur ami et sortirent de l'appartement pour monter dans la voiture de la jeune femme. Maxence laissa son esprit vagabonder et évidemment, ses pensées se dirigèrent vers Antoine. Il ne faisait que penser à lui et il ne comprenait pas vraiment pourquoi. Enfin, il le savait mais il ne voulait pas se l'avouer. Maxence avait fermé son cœur à double tour et se refusa d'aimer, ou bien même, d'être attiré par un autre homme mais là, il ne pouvait pas lutter face à Antoine. Il était bien trop beau et incroyable aux yeux du brun. Maxence soupira et ferma un instant les yeux. Il fallait qu'il se ressaisisse.

Tel Un PhoenixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant