Chapitre 9

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Antoine n'en croyait pas ses oreilles. Il plaisait à Maxence. C'était inespéré pour lui mais c'était bien le cas. Le brun n'avait toujours pas regardé le blond qui était figé. Maxence ne savait pas quoi faire et Antoine était dans le même cas. Le serveur soupira en fermant fortement ses yeux.


– J'ai l'impression de trahir Ethan en me rapprochant de... De...

– De moi. Le coupa le blond.

– De toi. Confirma Maxence.

– Tu ne le trahis pas. Tu es jeune Maxence, tu as le droit de refaire ta vie. Je ne le connaissais pas mais je suis sûr qu'il aurait voulu que tu refasses ta vie.

– Je sais que tu as raison mais faudrait déjà que j'arrive à être encore plus proche de toi. Ajouta le brun.

– Je peux t'aider.

– Pourquoi tu le ferais ? Après tout, je ne te plais pas.

– Tu te trompes. Tu me plais plus que bien même. Tu es beau, intelligeant, on rit bien ensemble. On a plein de points communs. Il faudrait que je sois aveugle pour que tu ne me plaises pas et encore, j'aurais pu tomber sous ton charme. J'ai appris à te connaitre et j'aime ta personnalité. Ouais, tu me plais énormément. Avoua Antoine.


Maxence rougit à vue d'œil, ce qui fit sourire le blond. Antoine savait que ça n'allait pas être facile mais il était prêt à aider Maxence si à la fin, ils étaient un couple. Il était prêt à tout pour être avec le brun. Il savait qu'il serait heureux avec lui et qu'il prendrait confiance. Même si techniquement, depuis qu'il connaissait le brun, il avait pris en confiance.


– Qu'est-ce qu'on fait ? Demanda timidement le brun.

– Je ne sais pas. Murmura le blond.

– Tu me plais vraiment Antoine mais je n'y arriverai pas... Du moins pas pour le moment. Avoua-t-il avec la gorge nouée.

– Je te propose un truc.

– Je t'écoute.

– Je sais que tu vas avoir du mal avec les marques d'affections et je suis prêt à attendre. Confia le plus jeune. C'est pourquoi, je te laisse tout diriger.

– Comment ça ?

– C'est toi qui viendras vers moi. Si tu as envie de me prendre la main, fais-le. Si tu veux m'embrasser la joue, fais-le. Si tu veux me prendre dans tes bras, fais-le. Si l'initiative vient de toi, ça pourra surement t'aider à aller mieux. Expliqua le vendeur.

– D'accord. Je veux bien essayer mais je ne te promets pas que je t'embrasserai directement la joue.

– Ça va de soi.

– Mais j'aimerais que tu me fasses ce que je te ferai. Je veux que si je te prends dans mes bras, tu ne restes pas statique. Si je t'embrasse la joue alors fais-le aussi comme ça, je m'habituerai plus facilement et ça m'aidera beaucoup plus.

– Comme tu voudras. Sourit le blond. On est d'accord qu'on se plait mutuellement ?

– Oui. Dit simplement le brun en rougissant.

– Mais on ne peut pas être en couple pour le moment.

– Non, c'est trop compliqué pour moi. Avoua l'ainé, honteux.

Tel Un PhoenixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant