Chapitre XVII : Deuil et Retrouvaille

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Le soir même, Shikamaru avait décidé d'appliquer les conseils de Lee. Il était malgré tout motivé à changer, et à tout faire pour s'en sortir. C'est alors qu'il s'était dit qu'il parlerait calmement avec Temari lorsque la petite serait couchée, posée dans le lit.

Un dernier câlin à sa fille avant d'éteindre la lumière et de sortir de la chambre. La petite fille avait été plutôt ravie de rencontrer Lee, malgré qu'elle avait été gênée et réticente au début. Elle avait demandé à venir le revoir, et Shikamaru lui avait promis qu'ils reviendraient dans les prochains jours.

Lorsque le Nara arriva dans la chambre de Temari, il vit cette enfiler son kimono de nuit. Il avait eu assez de temps pour pouvoir contempler le dos nu de la jeune femme. Ce n'était pas la première fois que Shikamaru l'observait de loin. En fait, il avait peur qu'elle lui hurle dessus, alors que toutes les fois étaient des fois accidentelles.

Le pyjama était violet, avec des fleurs roses dessus. Le kimono lui arrivait au milieu des cuisses. Pour être honnête, Shikamaru trouvait cela court malgré le fait qu'il trouvait le très joli kimono. Heureusement qu'elle ne mettait ce genre de kimono pour dormir et non pour sortir dehors, le Nara n'aurait pas hésité à faire une réflexion. Seulement, il ne pouvait rien dire, car Temari ne se laisserait pas marché sur les pieds, et qu'elle n'était pas sa femme. Alors, il n'avait rien à dire.

« T'as fini de regarder, sale pervers ? » Lança Temari en s'asseyant sur le lit.

« J'attendais simplement que tu finisses, je suis pas un pervers. » Répondit-il en entrant.

Les deux adultes se mirent alors sous les draps, et Shikamaru se dit que c'était alors le bon moment pour commencer à discuter. Alors qu'elle s'apprêtait à éteindre la lumière, le brun commença :

« Temari ? »

« Oui ? »

« Est-ce que ça va ? » Demanda-t-il alors.

La blonde arrêta tout mouvement avant de se tourner vers le brun, les sourcils froncés.

« Bien sûr, pourquoi ? »

« C'est juste que... que je me suis rendu compte que je ne te demandais jamais si tu allais bien alors je te le demandes. »

« Eh bien oui, je vais bien, et toi ? » Répondit-elle, le regardant.

« Là maintenant ça va... Mais tu es sûr que tu vas bien ? »

« Crache le morceau, Shikamaru. » Lança Temari en se redressa, maintenant assise sur le matelas.

Le brun la regarda un instant, comme s'il cherchait ses mots. Il n'était pas du genre à ouvrir son coeur aux autres, encore moins à une femme telle que Temari. Pas par peur d'être jugé, mais pas peur de dire ou de faire quelque chose de déplacé.

« C'est juste que... Que si t'as besoin de parler avec quelqu'un bas... je suis là. » Finit par dire maladroitement Shikamaru, se grattant la nuque.

« D'où te viens cet élan de gentillesse ? »

« Tu es là pour moi alors... je veux que tu saches que je suis là pour toi, c'est tout. »

« Lee t'as parlé c'est ça ? » Demanda-t-elle, sceptique.

Il soupira, elle le connaissait plus qu'elle ne devrait le connaître, et ça lui faisait de plus en plus peur.

« Bien vue. »

« Et que t'a-t-il dit ? »

« Que je devrais peut-être me raccrocher à quelqu'un pour pouvoir me sentir un peu moins mal que je le suis. Et comme je vis chez toi et qu'on est souvent ensemble... on pourrait peut-être s'entraider. » Avoua Shikamaru.

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