Chapitre 32

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Le temps commençais a réellement paraitre détraqué. Je faisait sans cesse le tour de l'usine sans but, perdu dans le vague. Tout semblait stagné, tourné en rond comme coincé dans une boucle infernale.

Je me mis a bailler bruyamment, rejoignant mon matelas avec lassitude. Les rayons du soleil commençais a percer les fenêtres alors que je m'allongeais bien décidé a m'endormir. Mayel venais de partir travailler et nous avions parler une bonne partie de la nuit. Alors que je plongeais dans les bras de Morphée puly se réveillait en douceur a coté de moi. Plus rien n'avais de sens mais je m'y étais habitué.

La porte s'ouvrît brusquement, Mayel totalement affolé se trouvais dans l'encadrement. Je le questionna du regard un instant, sans succès.

"-Réveillez vous ! Tous ! Allez debout ! cria t-il bien trop énergique pour quelqu'un aillant si peu dormis.

-Qu'es ce qui y'a.... bougonnais-je tout en me redressant."

Le garçon pointa la porte du doigt, trois silhouette s'y dessinais. Je les reconnus immédiatement la rousse en salopette, l'homme de grande taille aux cheveux ébouriffé, mais surtout, la jeune femme au cheveux rouge et noir tombant lourdement sur son visages. Je la dévisagea un instant, des bandages lui recouvrait l'oeuil droit, et d'énorme cerne se dessinais sous le gauche. Je me redressais brutalement lui sautant au coup avant que personne est eu le temps de dire quoi que se sois. Je laissais mes larmes coulé sur mes joues sans y prêter attention. Elle était la devant moi, en vie, c'était la seul chose qui contait.


"Kriss, moi aussi je suis content de te revoir, mais tu peux me lacher s'il te plait"

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"Kriss, moi aussi je suis content de te revoir, mais tu peux me lacher s'il te plait"

Je fis immédiatement un pas en arrière, sa voix était fatigué mais n'en restais pas moins aussi dur qu'a son habitude. Je fis mon possible pour la laisser respirer, et ne pas l'inonder du flot infinie de question qui grouillait dans ma tête. Je ne pus en retenir une, celle ou je redoutais le plus d'entendre la réponse.

"-Mais... Ou est Nali ?"

Un silence glacial engloutit la pièce, les trois nouveau arrivant s'échangeais des regard hésitant. Ils finirent par s'assoir. Je ne pouvais pas m'empêcher de paniquer face a cette situation me paraissant bien trop singulière pour que la rouquine sois saine et sauve.

"Nali nous a trahis." La phrase avait été lachée aussi simplement que froidement. Je la reçus brutalement sans réellement la comprendre. Était-ce seulement possible. Je sentit mes mains se mettre a trembler, je ne pouvais pourtant pas avoir mal entendu.

Se fut Akada qui repris la parole d'une voix voulu la plus assuré possible.

"-Je pense que c'est dangereux de resté ici... Nous n'avons pas eu le temps de réfléchir a un réel plan avant de nous enfuir, mais il est claire que la tour de lumière vas partir a notre recherche et qu'il vaut mieux pour nous qu'ils ne nous trouvent pas.

Existium SilvamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant