Le monde tel que je le connais, est né il y a des milliers d'années. Une époque où les gens comme moi, n'existaient pas, où nous n'étions que des fantasme sortis de l'imagination des hommes. Pourtant, des scientifique ont un jour décidé de transform...
Alors que je m'apprêtais à quitter la tour de lumière peu de temps après les excuses de la métisse, je décidais de proposer, comme conseillé par Akuma, à Nali de m'accompagner; son manque de tact ne serait peut-être pas des plus pratique pour que les deux inconnues de la vieille nous fasse confiance, mais son incapacité à mentir pourrait peut-être leur prouver que nous n'avions aucunement l'intention de les trahir. Malheureusement elle était introuvable. Je perdis un temps fou à la chercher dans la tour de lumière, demandant de l'aide à tous les humains et expérience que je pouvais croiser. Je fini par me résoudre à partir sans elle.
Après avoir effectué le trajet pour me rendre dans le cercle extérieur de la ville, trajet pour lequel j'étais contraint d'emprunter des "transports en commun" pour qu'il ne me prenne pas plusieurs heures. Une fois arrivé à l'usine je ne parvins pas à retrouver le trou dans le grillage. Ce dernier avait été électrifié, créant une odeur de brulé constante dissimulant celle de l'expérience cachée entre ses murs. Déterminer à revoir les deux inconnus je pris la décision d'attendre, le garçon finirais bien par rentrer ou sortir à un moment ou un autre.
Je n'eus pas trop de temps à attendre, j'étais partie tard, et je vis le garçon arriver vers midi. Il me dévisagea incrédule.
"-Je te menace et tu reviens ? T'es malade ma parole. dit-il en sortant son arme.
-Non j'ai juste rien à me reprocher, et j'ai toujours besoin de soutien.
-Du coup tu attends ici comme un chien battu depuis ce matin ?"
Je me redressais, mal à l'aise tapant sur mes vêtements pour en chasser la poussière.
"-Je ne suis pas là depuis longtemps, j'ai peut-être d'autre chose à faire, et je suis pas un chien.
-C'est bon, c'est juste une expression." D'un geste précis il passa une pince dans le grillage, coupant instantanément l'électricité. Il effectua ensuite une fausse révérence afin de m'inviter à passer.
"-Et puis je suppose que tu es plus un loup, tout de suite plus impressionnant, fini-t-il avec un sourire en coin.
-Je ne suis pas un loup non plus, soufflais-je en passant la barrière. Ni aucun autre animal pouvant te passer par la tête. Je suis juste un hybride et les gènes animal que je peux posséder ou non ne regardent personne.
-J'essaye juste de parler. T'es pas un peu susceptible ?
-Tu as toujours ton arme pointée sur moi tu le sais ?
-C'est par ce que j'ai pas trop confiance en un inconnu qui rentre par effraction dans ma planque tu vois. Encore plus quand je risque gros si l'inconnu en question me dénonce a la tour de lumière."
Je ne répondis pas et le suivi dans le dédale de couloirs. Ce garçon était étrange, il semblait de bien meilleurs humeur que la veille et avançait en souriant, ses yeux bleue hypnotique et la canon de son arme toujours pointé vers moi. J'étais curieux à son sujet. Qui était-il ? Pourquoi cacher une expérience ? Nous finîmes très vite par atteindre la salle ou se trouvait Fω. Je m'assis mal à l'aise sur une chaise. Sans trop savoir ce qui allait se passer. L'homme sortie des sandwichs de son sac et en donna un a l'expérience.
"J'en ai pas pour toi je pensais pas te trouver la..." soupira-t-il avant de couper son déjeuner en deux pour m'en offrir la moitié. Je refusais d'abord mais le bruyant crie de mon estomac m'obligea à accepter.
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Personne ne parla durant ce qui semblait être un repas. A peine eu-t-il fini de manger, l'humain quitta l'usine, m'indiquant que je devrais demander à son amie comment couper l'électricité du portail si je voulais partir.
Je ne pouvais pas l'empêcher de la fixer, elle sortait tout droit d'un conte de fée. Alors qu'un léger silence plutôt gênant flottait entre nous je fini par prendre la parole.
"-Comment tu es arrivé ici ? Je veux dire... Mister lunette t'as aidé à quitter la tour de lumière ?
-Non pas vraiment, dit-elle avec un rire semblable à un chant. Je suis partie seule
-Comment tu as fait ?"
Je restais incrédule, la tour de lumière de Capisis était mille fois plus gardée que celle de Veteris. Et même en y étant considéré comme un invité j'avais toujours peur de ne pouvoir la quitter ou la rejoindre tous les jours. Elle rigola à nouveau face à ma réaction, et je ne pus m'empêcher de me sentir un peu ridicule.
"-Je n'étais pas comme les autres expériences, j'étais un trophée, exhibé a toute les fêtes. Elle fit mine de prendre une voix grave tout en bougeant les bras de façon caricatural. Mesdames et Messieurs, l'expérience possédant le plus grand panel de gènes divers et varié ! Elle reprit sa voix malicieuse pour finir : A la première occasion je me suis envolée, les pauvres gens était bien embêtés de n'avoir plus aucune créature incongrue à montrer.
-Et le garçon alors ? Qui est-il ?
-Il s'appelle Mayel, il m'a trouvé alors que je tentais désespérément de me cacher, j'aurais pu plus mal tomber."
Je restais muet. J'aurais pu parler de grosse coïncidence, mais sans une succession de hasard je ne serais pas la moi non plus. Je redressais la tête, me rendant compte que maintenant, c'était elle qui me dévisageais.
"-Et toi, que fais-tu là, et comment t'appelles-tu ?
- Je m'appelle Kriss... Et je suis là par ce que.... Je l'ai dit hier... C'est compliqué.
-Effo."
Je l'interrogeais du regard sans comprendre
"-Je m'appelle Effo, je crois qu'en général il est de convention de demander "et toi ?" après avoir répondu à une question. ; dit-elle avec un sourire en coin plutôt déconcertant.
-Désolé, enchanté Effo."
La jeune femme me posa différentes questions tout l'après-midi. Elle n'avait apparemment pas du tout l'intention de passer sa vie dans une usine désaffectée. La forêt la passionnait. Je tentais néanmoins de ne pas trop lui en dire sur moi ou mes amis, au cas où. En ce qui concernais mes propres recherches, ce n'était pas très prolifique, Effo ne semblait rien savoir sur une potentiel révolution, en réalité ses connaissances sur la ville semblaient très limitées.
