« Aurél... Tout va bien...? »
Il sortit de ses pensées en entendant Guillaume lui demander cela et ses yeux se posèrent sur ce dernier, assis devant lui sur le bord de son lit. C'est vrai, lorsqu'il lui avait dit qu'il avait envie de coucher avec lui, Guillaume l'avait entraîné dans sa chambre. Le plus grand était venu s'asseoir sur le bord de son lit et il l'y avait suivi, avant de s'arrêter devant lui, se perdant dans ses pensées. Il s'apprêtait à coucher avec Guillaume. Pour de vrai cette fois. Pas juste en se laissant faire, attendant qu'il ait fini de l'utiliser. Cette fois-ci, il en avait envie. Il avait envie de Guillaume, parce qu'il en était amoureux. Il enleva son tee-shirt et le laissa tomber au sol, avant de s'immobiliser, ne sachant pas quoi faire ensuite. Il lança donc un regard suppliant au garçon assis devant lui et celui-ci lui sourit tendrement :
« Viens-là, mon chat. Viens me voir un peu... »
Il s'exécuta, se rapprochant de Guillaume, et, lorsque leurs genoux furent assez près pour se toucher, il sentit les doigts de Guillaume se poser sur ses hanches avec douceur :
« Tu me fais confiance ? » lui demanda ce dernier et quand il hocha la tête, les larmes aux yeux, Guillaume fit glisser son short sur ses cuisses avec lenteur.
Il leva une jambe après l'autre pour aider le plus grand à le lui enlever avant de le sentir poser de nouveau ses mains sur ses hanches une fois le short abandonné sur le sol. Il le sentit caresser avec douceur sa peau de ses doigts et il sentit sa gorge se serrer devant la tendresse qu'il lui témoignait, tout indiquant qu'il voulait le mettre le plus à l'aise possible et surtout ne pas le brusquer.
« Aurél...? Ça va toujours ? lui demanda Guillaume dans un murmure et il hocha précipitamment la tête en le sentant caresser sa peau par-dessus sa côte gauche. Tu viens alors ? Tu me rejoins sur le lit ? »
Il hocha la tête de nouveau et il vint enjamber Guillaume, s'asseyant le plus doucement possible sur ses cuisses. Celui-ci parut légèrement surpris, mais il le sentit remonter sa main sur son dos rapidement, caressant ce dernier si délicatement qu'il en frissonna. Il se mit à rougir en sentant la fabrique du pantalon rugueux de Guillaume contre ses cuisses et il se rendit alors compte qu'il était complètement nu tandis que lui était encore entièrement habillé. Guillaume porta une main à sa joue afin de la lui caresser en lui souriant tendrement et il le regarda d'un air hésitant, ne sachant pas vraiment ce à quoi celui-ci pouvait penser à ce moment précis.
« Mon chat, t'es adorable, l'entendit-il lui dire dans un murmure et à cette déclaration, il sentit des larmes s'échapper de ses yeux. Non... Aurél, ne pleure pas... Tout va bien se passer, lui dit Guillaume en venant déposant un petit baiser sur sa bouche. Tu verras... Je te promets d'y aller avec douceur... »
Il le sentit ensuite embrasser la peau sensible de son cou et lorsqu'il le sentit glisser sa main entre leurs deux corps pour descendre sa braguette et se défaire un minimum de son pantalon il releva légèrement les hanches pour lui laisser un peu plus de liberté de mouvement.
« Tu verras, Aurél... Je saurais être tendre... Je ne te traiterai plus jamais comme je le faisais au début, lui dit Guillaume pour le rassurer tandis qu'il le sentait déposer un baiser sur sa tempe. Plus jamais, plus jamais... »
Il sentit sa respiration se couper dans sa poitrine en le sentant s'introduire en lui et il vint immédiatement enfouir son visage dans le cou du plus grand, se mordant fortement la lèvre inférieure pour ne pas crier. Ça faisait mal. Pourquoi est-ce que ça faisait mal ? D'habitude, il ne sentait absolument rien. Il se sentait seulement oppressé. Mais là, cette fois-ci, il avait mal. Il sentit Guillaume le serrer plus fort contre lui grâce au bras dont il avait entouré sa taille et il ne put empêcher son esprit de lui rappeler dans un flash le scientifique qui avait profité tous ces mois de lui. Il poussa alors un petit sanglot de douleur et il sentit les doigts de Guillaume remonter sur sa nuque pour caresser cette dernière tandis qu'il le sentait embrasser de nouveau sa tempe mise a nue :
« Tout va bien, Aurél... La douleur est seulement passagère. Je t'en fais la promesse... Et je te promets... que ce n'est pas la même chose... Je ne suis pas lui... Je ne te ferai jamais du mal, moi... Je sais que tu es bien plus qu'une machine, Aurél... Jamais je ne te traiterais comme un vulgaire objet. Plus... jamais... Je suis tellement... tellement heureux qu'on t'ait envoyé à moi... Si tu savais à quel point... Je t'aime tellement, mon chat... »
Guillaume ponctua chaque morceau de phrase par un coup de rein et il sentit sa respiration se faire laborieuse alors qu'il tentait de se raccrocher aux mots qu'il lui murmurait à l'oreille. Il n'était même pas sûr de ne pas imaginer ces derniers tant il avait du mal à empêcher son esprit de divaguer. Il n'avait pas envie de s'évanouir – pas maintenant –, alors il vint chercher à tâtons les lèvres de Guillaume pour l'embrasser, ayant les yeux bien trop remplis de larmes pour espérer voir son visage correctement.
« Embrasse-moi, embrasse-moi... murmura-t-il d'une voix brisée en posant ses lèvres sur les siennes. Je t'en supplie, embrasse-moi... »
Guillaume ne se fit pas prier et il le sentit poser ses mains sur son dos afin de le tenir fermement contre lui. Le plus grand l'embrassa passionnément avant de migrer sa bouche sur son cou et il tourna la tête sur le côté pour lui laisser le champ libre. Il n'en pouvait plus. Toutes ces nouvelles sensations qui prenaient possession de lui... Pourtant, il se fit la réflexion, ce n'était pas la première fois que Guillaume et lui couchaient ensemble. Il sentit une vague de bien-être le submerger et il eut presque l'impression de se noyer tant cette sensation était forte. Alors il se laissa emporter par cette vague de plaisir et se laissa guider par Guillaume, décidant de le laisser mener la danse comme à chaque fois. Il lui faisait confiance. Entièrement.

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Fiction OrelxGringe - Apprends-moi.
FanfictionGuillaume a une nouvelle lubie : faire l'amour avec quelqu'un du même sexe que lui. Mais quand il assume pas, il préfère faire appel à une entreprise un peu spéciale.