Mes prières s'exauçaient, tous les adultes commençaient enfin à déguerpir du plancher, ouf ! J'ai tellement mal à la mâchoire à force d'avoir souri, le calvaire.
Chaque étudiant référent de sa formation devait aider pour le rangement de la salle. Il n' y a pas à dire, c'est dans ces moments là que tu es bien content de ne pas être le plus populaire de ta promotion.
Dans une hâte précipitée je rejoignais mon groupe dans la cour intérieure, de loin, j'apercevais ce crétin de Jean en train d'imiter la gestuelle de sa mère, durant tout l'après-midi il s'est plaint de « l'imposante » présence de sa maternelle tant elle parlait fort et gesticulait dans tous les sens. Arrivé jusqu'à eux je me freinais une place entre Connie et Jean, en profitant de taxer une cigarette à notre avatar favori :
« Jeunes gens, quelles sont vos impressions ? Avez-vous toujours foi en votre famille ? Pour ma part, je n'ai fait que répéter ô combien les cuisiniers avaient fait du bon travail sur les plats. Vous y croyez vous, j'ai dû m'enfiler sept verres de vin pour débattre sur la « robe » des vins pour impressionner ma mère. Déclara Jean d'un ton dramatique.
— M'en parlez pas, je suis complètement pompette. Mes parents ne savent jamais s'arrêter de boire, j'vous jure, ils osent juger les jeunes après !
— C'est vrai qu'à la fin je me suis même demandé si c'est toi qui allait ramener tes parent, ce sont de bons vivants tes vieux Sa' ! Les deux compères se souriaient d'une manière qui ne me paraissait pas si innocente, ces deux-là tramaient quelque chose...
— Ma mère est au courant pour l'embrouille avec Li- Je n'eus pas le temps de terminer ma phrase que la star de l'histoire arriva dans le cercle. Un silence étrange s'installa entre nous, silence qui n'eut aucun effet sur Livaï, il s'en fichait qu'on puisse se fixer dans le blanc des yeux des heures durant, je le respectais pour ça.
— Au courant de quoi ? Coupa le plus petit d'entre nous. Ah, si, le filou nous écoutait.
— Le responsable des dortoirs a tout raconté à ma mère, j'espère que la tienne n'est pas trop en colè-
— Elle l'a été, avant que je ne parle d'un certain « Eren avec qui je parlais tout le temps » et là ses crocs ont disparu. Je t'ai sauvé la vie.
— Heu, elle n'a pas fait le rapprochement entre l'incident et moi ?
— J'en sais rien, elle buvait alors je suppose que tout ce que je disais n'avait pas autant d'importance que la découverte de son nouveau vin. Heureusement pour toi, elle t'adore.
— ... Et me déteste aussi du coup, sans le savoir.
— Aussi. Ajouta-t-il mollement en fixant le bâton de nicotine entre mes doigts. Je m'attendais à essuyer une longue remontrance mais il n'en fit rien, ses yeux cendrés me fixèrent longuement avant de se diriger vers Sasha. Sasha ? Pourquoi Sasha ? Tu ne lui dit pas ? Demanda-t-il à miss patata.
— Ah si ! Merci Livaï ! Eren, j'ai réussi à t'inscrire dans une conférence d'un collègue à mon père , c'est un sociologue spécialisé dans les conduites à risque, ses travaux ont été reconnus partout dans le pays. Je sais que cette thématique t'intéresse particulièrement, alors voilà ! Tel un gosse je sautillais de joie en souriant à m'en casser à la mâchoire.
— Tu as fait ça ?! Non vraiment t'es la meilleure ! Je m'apprêtais à la serrer dans mes bras avant que sa main ne percute ma joue pour me repousser. Ouch, j'ai vu mieux comme preuve d'amour.
— Juste, en contre-partie j'veux que tu refasses ma couleur. Putain j'me suis retenue de ne pas te démonter à la rencontre mais bordel Eren, j'ressemble à rien là ! T'es le Diable.
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L'université est un bataillon d'exploration
FanfictionEN COURS Je venais de rentrer dans l'une des universités les plus prestigieuses de l'Angleterre : Oxford. Oui, l'une des plus prestigieuses universités dans le monde. Oh, beaucoup ne croyait pas que je puisse accomplir un tel exploit, à commencer...