Love & US [TOME 2] {TERMINÉE}

Chapitre Vingt-Et-Un

Isia

Entre Diablo qui traînait dans mes jambes, mes deux énormes valises roulant à grand bruit derrière moi, et ma tenue purement vintage, je devais offrir un joyeux spectacle à tout l'aéroport. Sebastian venait de me laisser pour aller aux toilettes, et puisque Diablo ne tenait pas en place, j'avais décidé d'aller faire un tour dehors pour le calmer. Simplement, mes deux valises étaient sacrément encombrantes, et j'avais hâte de monter dans l'avion pour être en paix. Diablo sentait mon stress, et lui aussi devait avoir hâte d'être rendu chez mes parents pour pouvoir se reposer.

J'avais appelé ces derniers peu de temps avant Noël. Appel que je redoutais puisque j'avais ignoré leurs messages pendant tout le mois de Novembre. Sebastian avait réussi à me convaincre, et finalement, il avait bien fait. Après les reproches agacés et habituels de mon père, j'avais pu en placer une et lui demander ce qu'ils avaient prévu pour les fêtes de fin d'années. Ça l'avait tellement surpris qu'il ne savait plus quoi dire. Logique, puisque chaque année je faisais en sorte de rester chez Ella pour Noël, évitant ainsi les repas de fêtes chez mes parents. Mais cette année allait être différente ; d'abord parce que c'était plutôt un bon moment pour présenter Seb à ma famille et ensuite parce que je n'en pouvais plus des confrontations familiales. Ignorer mes parents n'avait jamais été une solution, je ne faisais que repousser l'inévitable, et avoir Seb à mes côtés me réconfortait. Quoi qu'il se passe, il serait là. Pour mes parents, mes cauchemars, et tout le reste.

Diablo tira sur sa laisse, me ramenant à la réalité. Le museau en l'air, et observait la foule de gens. Mais je savais qui il avait flairé. Quelques secondes plus tard, Seb nous rejoignait.

Isia : Prêt pour embarquer ?

Sebastian me prit mes deux valises, le sourire aux lèvres.

Seb : Évidemment. J'ai hâte de rencontrer ta famille.

Il ponctua la fin de sa phrase par un baiser sur mon front, et nous rejoignîmes l'intérieur de l'aéroport pour enregistrer nos bagages et partir pour la France.

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Lorsque nous arrivâmes chez mes parents, après un détour aux toilettes publiques pour se changer (d'ailleurs, il était hors de question que je recommence ça l'année prochaine), tout le monde était déjà arrivé.