Suite au meurtre de son ancien psychologue, Elysia Meadows, la femme d'un richissime homme d'affaires londonien, décide de fermer une fois pour toutes les blessures de son passé avec l'aide du docteur Atlas Jaeger.
À l'instar de son mari, la vie n'a...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
— Votre mari a-t-il déjà eu un comportement similaire à celui de vos parents ?
Je me concentre sur la forme de sa mâchoire et sa peau sombre sans répondre pour qu'il comprenne que je ne veux pas parler de ma relation avec mon mari, en vain. Atlas Jaeger tient à me faire parler.
— A-t-il déjà été violent avec vous ?
Je ne réponds toujours pas, préférant scruter la douceur de son visage et les ombres qui se dessinent sur son visage, lui donnant l'allure d'un héros de roman érotique. Sa chemise légèrement entrouverte et ses manches retroussées sur ses avant-bras n'aident pas à chasser cette comparaison de mon esprit. Néanmoins, s'il sortait réellement de ce genre de bouquin, j'en ai lu suffisamment pour savoir qu'il m'aurait plaqué contre la porte de son bureau pour m'embrasser, son bassin contre le mien, mes poignets suspendus au-dessus de ma tête.
— Répondez-moi, Elysia. C'est important, me supplie presque Atlas.
— Je ne veux pas parler de mon mari.
— Mais c'est quelque chose qui vous affecte, je me trompe ?
Non, il ne se trompe pas.
— Je n'ai plus envie de me confier alors que je ne connais rien de vous.
Il hausse les sourcils, moqueur.
— Je suis votre psychologue.
— Et la confiance va dans les deux sens, n'est-ce pas ?
Il émet un risque presque inaudible sans même me quitter des yeux.
Merde, il est vraiment beau.
— Vous voulez apprendre à me connaitre ?
— Pourquoi pas ?
Les lèvres pincées, il hoche légèrement la tête.
— D'accord. On va faire un jeu.
Je souris parce qu'il semble presque ravi de la tournure que prend notre entretien. Et que je suis étonnée qu'il se prête au jeu.
— Nous disons chacun notre tour le premier mot qui nous passe par la tête.
Ainsi, il peut me dévoiler des choses sur lui sans même que je m'en rende compte.
Malin.
— D'accord, commencez.
Il réfléchit un moment.
— On a dit le premier mot qui nous vient à l'esprit, lui fais-je remarquer.
