Chapitre 15

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Ma capuche sur la tête, j'attends que mon psychologue débauche

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Ma capuche sur la tête, j'attends que mon psychologue débauche. Il ne veut pas m'accorder une séance aujourd'hui, pas après le baiser que nous avons échangé. Mais plus que jamais, j'ai besoin de lui parler. 

Lorsqu'il sort du grand bâtiment, il ne tarde pas à m'apercevoir. Il vient alors à ma rencontre et m'observe. Les pieds dans une flaque d'eau, je suis mouillée et frigorifiée. 

— Qu'est-ce que vous faites là ? Je pensais avoir annulé le rendez-vous. 

— J'avais besoin de vous parler. 

Il semble hésiter un moment, mais m'invite à entrer dans sa voiture qui se trouve à deux pas de l'endroit où nous nous trouvons. Soulagée, je le suis et m'engouffre dans le véhicule lorsqu'il le déverrouille, côté passager. 

— Vous n'avez pas trop froid ? Demande-t-il en allumant le chauffage. 

J'enlève ma capuche et mes cheveux mouillés tombent immédiatement sur mon visage humide. 

— Je survivrais. 

Je me tourne vers Atlas. 

— Écoutez, j'ai besoin de vous parler. 

Il ne me regarde pas comme si le faire va l'accabler de culpabilité. Peut-être que si Jake ne me trompait pas aussi, je ressentirais la même chose et serais incapable de le regarder. 

— Mon mari m'a trompé. 

Atlas coule finalement un regard dans ma direction. 

— Avec me meilleure amie. 

Je perçois une lueur désolée dans son regard noir. 

— Mon mari travaille trop, je suis malheureuse. J'ai eu une enfance de merde. 

Les larmes commencent à couler sur mes joues. Encore une fois. 

— Mon mari ne gère pas sa colère, il me menace souvent et il m'a étranglé.

Je peux encore sentir ses mains fermes sur mon cou, la panique s'emparer de mon corps et l'air quitter mes poumons. 

— Ely–

— Non, je l'interromps. Ne jouez pas au psychologue, je veux seulement que quelqu'un m'écoute. 

Parce que personne ne m'écoute jamais. Je suis invisible. Et à l'instant, j'ai besoin d'exister et d'être entendue. 

— Ma meilleure amie me déteste, mes parents ne sont pas bons pour moi. Et j'ai peur que si je ne vous parle pas je sois tentée de perdre les pédales. 

Des larmes silencieuses coulent toujours sur mes joues. 

— Je suis désolé, Elysia. 

— Ne le soyez pas. Peut-être qu'après tout, je mérite ce qu'il m'arrive. 

ACHLYSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant