Épilogue

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Un an plus tard :

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Un an plus tard :

Je me suis levée tôt, comme à mon habitude. Sirius, mon fils, ne fait toujours pas des nuits complètes, mais ça ne me dérange pas, rien chez lui ne me dérange. Par conséquent, j'ai du temps à tuer avant de retrouver mon nouveau psychologue, un dénommé Matt Gilbert. 

Un an auparavant, mon psychologue, Atlas Jaeger, celui que je voyais après la mort mystérieuse de Colin Samson, est, lui aussi, décédé. Assassiné. 

Son corps a été retrouvé dans une benne à ordure dans Londres après des semaines de recherches, il semblerait que ce soit l'œuvre du même meurtrier que celui de Colin Samson. Si au début, j'étais effondrée par cette nouvelle, me demandant quel genre de personne pouvait assassiner pour un quelconque motif, la police me soupçonnait de meurtre. Néanmoins, mon mari, ayant engagé le meilleur avocat de Londres, a réussi à me sortir de cette tempête médiatique. 

Et notre fils, Sirius Meadows, qui ressemble comme deux gouttes d'eau à son père, a réussi à me sortir de ce cauchemar, et à me faire oublier le tueur en série qui rôde dangereusement dans les rues de Londres. 

Maintenant que je suis guérie, que je vais mieux, je pense qu'il est temps pour moi d'entamer une nouvelle thérapie. Je ne veux pas laisser mes traumatismes ronger mon fils, je ne veux pas qu'il les ressente. Je veux le protéger de mes parents, comme Jake veut le protéger des siens. 

Je lui fais un bisou sur la joue alors que l'ascenseur s'ouvre sur sa baby-sitter, elle me sourit, mais son regard se dirige automatiquement sur mon fils. 

— Bonjour madame Meadows, lance Maddy, la baby-sitter. 

Je l'observe un instant. Je n'aime pas sa façon de se dandiner dans ma propre maison, de porter des décolletés plongeants et des pantalons tailles basses qui révèlent sa taille parfaite. Ou encore ses cheveux noirs et épais remontés dans une queue-de-cheval ou le maquillage qu'elle porte et qui la rend irrésistible. 

— Bonjour Maddy, je finis par répondre. 

— Comment va le jeune homme ? Lance l'adolescente en faisant une moue adorable destinée à mon fils. 

— Sirius ne fait toujours pas ses nuits, mais il mange de plus en plus. Je suppose que c'est déjà ça. 

Maddy me sourit. 

— Tu connais les lieux, Maddy, je ne te fais pas visiter. Mon numéro est sur le frigo, et j'ai préparé quelques biberons. 

Elle acquiesce. 

— Je rentrerais tard. Par conséquent, tu pourras partir lorsque mon mari rentrera. 

— Oui, monsieur Jake m'a déjà prévenu l'autre jour. 

Monsieur Jake ?

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