chapitre six

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LIZZIE

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LIZZIE

Je me réveille en sueur, ayant mal dormi, je me mets de l'eau sur le visage et m'habille en vitesse.

Mon père est parti et n'a pas laissé de mot comme il le fait habituellement.

Quoi de mieux pour commencer la journée que la mort de l'oncle de votre voisin (aka deuxième meilleur ami/ ami/ crush) et le fait que votre père vous fasse la gueule.

Franchement je vois pas.

Je tente de prendre un petit déjeuner normal mais le goût salé des larmes s'invite et je quitte finalement la maison sans rien dans l'estomac.

Je glisse ma lettre écrite sur le vif dans la boîte aux lettres des Parker et m'en vais au lycée en skate.

Lorsque j'arrive dans le hall, je tombe évidemment sur Peter. Il tient Flash par le col, plaqué contre les casiers à 30 centimètres du sol, et le regarde férocement.

Ce dernier pourtant, paraît calme, gentil, presque désolé.

Je n'entends pas ce qu'ils se disent mais Peter le lâche finalement, ferme son cadenas et s'enfuit, tête baissée.

Je me sens encore plus mal en comprenant que la nouvelle a déjà fait le tour du lycée.

Je croise Gwen, qui ne pose aucune question, et nous entrons en classe.

Je m'en veux de ne pas aller voir Peter, bien trop gênée d'éclater en sanglots si je lui parle alors que ce n'est pas moi qui ait perdu mon oncle.

Mais je me décide finalement à le faire et tente de le trouver durant toute la matinée.

Malheureusement introuvable, je me glisse sur le toit du lycée, un endroit auquel on ne peut accéder qu'en grimpant par les jardins interdits du bahut. Je m'installe et commence mon livre.

Au bout d'une dizaine de minutes quelqu'un me rejoint. Effrayée d'être découverte, je me redresse.

C'est Peter. Il se fige en découvrant ma présence.

- Qu'est-ce que tu fais ici ? Dit-il d'un ton neutre, encore en train d'escalader le mur menant à mon petit coin.

- Désolée, je pensais pas que quelqu'un d'autre venait ici, m'excusé-je, embarrassée.

- C'est pas grave. Je reviendrai plus tard-

- Non attend ! L'arrêté-je alors qu'il allait s'en aller. Ça te dérange de rester ?

Il baisse le regard une seconde puis le relève avant de me sourire.

- Non.

Puis il monte enfin et s'asseoir à côté de moi.

Je ne sais pas quoi dire.
Je vais paniquer.
Dis-lui que tu es désolée ?
Zut de zut.

- Ça va ? Demandé-je finalement, la voix tremblante d'hésitation.

NEIGHBOR, 𝑠𝑝𝑖𝑑𝑒𝑟𝑚𝑎𝑛Où les histoires vivent. Découvrez maintenant