chapitre dix-neuf

870 44 95
                                    

LIZZIE

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

LIZZIE

Peter s'accroche à l'encadrement de la fenêtre, me saisit par la taille et ça y est, mon corps s'envole au dessus du sol, voltigeant de toiles en toiles comme tarzan au dessus de la jungle.

J'enfoui ma tête dans l'épaule de Peter, essayant de rendre mes cris plus silencieux, ne serait-ce que pour les passants.

- Je vais vomir- Peter !

Nous descendons plus bas en altitude jusqu'à toucher le sol, j'ai le tournis mais je parviens à retenir mon liquide organique dans mon estomac.

Je regarde autour de moi et remarque qu'il nous a emmenés à la forêt de hillsbough, ma préférée.

- J'adore m'y balader, murmuré-je.

- Je sais, ajoute Peter, ébauchant un sourire fier.

- C-comment tu sais ?

Je me retourne brièvement vers lui et fronce les sourcils.

- Ne me dis pas que tu me suis ! M'exclamé-je.

Peter baisse le regard tout en marchant nerveusement. Puis il s'approche de moi sur sa lancée, un large sourire aux lèvres. Il attrape mes mains et dépose un chaste baiser contre mon front.

Je ne peux m'empêcher de sourire, même si j'attends cette précieuse réponse.

- Il se pourrait bien...que de temps en temps...je m'intéresse à tes endroits préférés ? Suggère le châtain sans me regarder dans les yeux.

- J'y crois pas ! M'exclamé-je, tout de même attendrie.

Peter lâche une de mes mains pour s'enfoncer dans la forêt en me tirant le bras tel un enfant voulant faire une attraction.

- Doucement ! Exigé-je, pas encore rétablie de notre trajet.

Puis sans aucune raison apparente, le châtain commence à courir. Nous allons d'abord doucement, le vent défait ma longue natte et disperse mes mèches sur mon visage. J'ai encore les jambes tremblantes à cause de l'adrénaline et pourtant, la main de Peter dans la mienne me donne une sorte d'impression d'être invincible.

Je sens que ce dernier accélère. La liberté gagne mon cœur, cette sensation précieuse que plus rien ne peut plus nous arrêter, que le monde est sans limite. Ces moments où, ne plus se sentir à sa place dans son corps est acceptable. C'est juste irréellement magique.

Un dernier cri résonne entre les branches d'arbre avant que nous nous arrêtions, à bout de souffle.

Je prends appui sur mes genoux, la gorge douloureuse. Je ne sens plus les extrémités de mes mains mais le rire de Peter vient réchauffer l'entièreté de mon corps de mes orteils à mes oreilles.

- Je t'aime Elizabeth Mary Watson, soupire Peter en me serrant contre lui.

Si il savait à quel point je l'aime aussi. Mais les mots ne veulent pas sortir.
Donc je choisi de l'embrasser, glissant mes mains derrière sa nuque, mes doigts entre ses cheveux, les siennes caressant mes hanches. Je mordille sa lèvre inférieure avant de laisser ma langue exécuter cette danse enflammée avec sa voisine d'en face.

NEIGHBOR, 𝑠𝑝𝑖𝑑𝑒𝑟𝑚𝑎𝑛Où les histoires vivent. Découvrez maintenant