chapitre vingt-huit

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LIZZIE

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LIZZIE

Oscorp.
Sans aucun doute.
Ils sont responsables.

J'essuie mes larmes lorsque mon téléphone vibre sur mon bureau.

J'abandonne sans hésitation mon exercice de maths pour répondre à l'appel de Gwen.

- Dépêche-toi de venir à l'hôpital, il s'est réveillé ! S'exclame la blonde sans attendre que je colle le portable à mon oreille.

Mon visage s'illumine et je me précipite sur mon porte-manteau. J'enfile ma veste et mes converses avant de monter sur mon vélo et de pédaler à toute vitesse vers l'hôpital.

Lorsque j'arrive, essoufflée et le front dégoulinant de sueur, je monte directement à la chambre de Peter.

Gwen est encore assise dans le couloir et me salue. Sans attendre, je toque à la porte.

J'attends quelques secondes puis j'entre, me demandant pourquoi Peter ne répond-il pas.

Lorsque je pénètre dans la pièce sombre, il est allongé sur le dos et me fixe de ses yeux épuisé.

- Peter ?

Il se frotte le nez, sans cesser de me regarder, alors que mes pleurs reprennent de plus belle.

Je m'approche et m'asseois sur la chaise à ma disposition. Je prends sa main, ses doigts se recroquevillent autour des miens alors qu'il ferme les yeux sous l'épuisement.

- Repose-toi, lui dis-je auprès de ses cheveux en pagaille.

- Je t'aime, murmure le châtain, impassible.

Je rougis, me demandant s'il dit ça en volontairement ou inconsciemment.

Finalement, il sombre dans un profond sommeil, son visage angélique se détend et sa main desserre mes doigts.

Je reste assise à ses côtés pendant deux longues heures.

Puis lorsque les larmes sont trop envahissantes pour que je reste silencieuse, je m'enfuis.

Je me retrouve dehors, dans le froid. Je marche dans des rues faiblement éclairées par les lampadaires pâles. Je suis essoufflée, épuisée, tiraillée. Les bâtiments se déforment sous mon regard abîmé par la fatigue. J'ai l'impression que je vais me noyer dans les dalles de béton et que ces énormes murs de pierre vont m'avaler entièrement.

J'ai si froid.

Mes mains tremblent, je les frictionne entre elles pour tenter de me réchauffer mais rien n'y fait. Je recommence à pleurer contre mon gré, comme un système d'arrosage automatique. Le son de mes sanglots résonnent à travers la rue déserte.

Je suis gelée.

Mes jambes affaiblies semblent sur le point de me lâcher. Je ne sens plus mes extrémités et mes orteils sont engourdis. J'essuie mes larmes brûlantes d'un revers de manche et réalise en regardant autour de moi que je ne connais pas ce coin de la ville encore.

NEIGHBOR, 𝑠𝑝𝑖𝑑𝑒𝑟𝑚𝑎𝑛Où les histoires vivent. Découvrez maintenant