chapitre un

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LIZZIE

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LIZZIE

- Voici notre nouvelle maison ! S'exclame joyeusement mon père en s'efforçant d'utiliser un ton enthousiaste, contrastant avec la dépression contre laquelle il lutte depuis plusieurs mois. J'attrape à mon tour un carton dans le coffre et m'enfonce dans la nouvelle maison, mon sac sur le dos.

Les murs sont recouverts de papiers peints de couleurs unies, la pièce-à-vivre est plutôt chaleureuse, bien que plutôt vide et la cuisine est déjà partiellement équipée.

- Si tu veux voir ta chambre c'est la troisième porte à droite, à l'étage, m'indique mon père avec un sourire impatient.

Je lui souris en retour, m'accroche un peu plus à mon carton et grimpe les escaliers lentement. Les marches de bois craquent à chacun de mes pas et mon visage ne se détend que lorsque j'arrive à l'étage sombre et étroit.

Il y a six portes, trois à gauche trois à droite. Je décide, par curiosité, de jeter un coup d'œil à toutes les pièces pour finir par ma chambre. La première est une simple salle de bain, l'autre des toilettes, la chambre de mon père, un bureau et enfin un placard à balais.

Je baisse le regard en fermant la dernière porte avant de m'avancer vers ce qui semble être ma future chambre.

J'attrape donc la poignée rouillée, Le verrou se débloque, et je découvre une pièce relativement vaste et étonnamment bien éclairée. Il y a une fenêtre sur le mur opposé à la porte qui recouvre l'entièreté de la chambre d'une lueur claire.

- Je savais qu'elle te plairait, me surprend mon père en posant sa main sur mon épaule d'un geste affectueux. Il a sûrement déduit mon avis grâce à l'expression ravie qui s'est affichée sur mon visage.

- Elle est incroyable, murmuré-je à son attention.

Je dépose mon sac à dos et le carton que je tenais auparavant dans mes mains pour marcher dans toute la pièce, mes chaussures sympathisant avec le parquet.

- Content qu'elle te plaise. Je te laisse t'installer alors, déclare mon père avant de quitter la pièce, chargé de cartons et d'objets divers.

Je redécouvre mon lit, déposé au préalable par des employés de l'entreprise de déménagement. Je m'asseois dessus puis m'allonge entièrement, regardant le nouveau plafond qui va me réveiller chaque matin.

Maman me manque.

Je me lève pour découvrir la fenêtre, je suis curieuse de savoir quelle vue cette dernière me donne.

J'écarte les fins rideaux blancs se terminant par un léger filet de dentelle et aperçoit la maison d'à côté. La vue donne sur une autre fenêtre, celle des voisins.

Je manque de rigoler, honteuse de cette vue des plus intrusives avant d'apercevoir une silhouette passer devant la fenêtre voisine.

Soudain, la silhouette s'arrête pile dans mon angle de vue. Il semble être un garçon de mon âge, aux cheveux châtains et aux yeux sombres. Je l'observe pendant quelques instants, curieuse et attirée par ce sentiment étrange de découvrir un voisin de mon âge. Brusquement, il se retourne dans ma direction, ne semblant pas m'avoir remarqué mais le doute s'installe. A-t-il vu mon ombre ou le rideau bouger ?

NEIGHBOR, 𝑠𝑝𝑖𝑑𝑒𝑟𝑚𝑎𝑛Où les histoires vivent. Découvrez maintenant