21- Missing.

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⚠️ Attention, fautes !!! ⚠️

Trois jours plus tard, Vendredi.

Biippppp !!! Mon réveil qui vient de sonner affiche 6h30. Très juste pour se préparer, mais je peux compter sur le Saint Esprit qui m'a permis de me réveiller plutôt. Je sors de la douche encore dégoulinante, et arrête le réveil. Je me dirige ensuite vers le placard pour me choisir des vêtements.

Une demie heure plus tard je suis prête. Je n'ai pas fait trop d'efforts vestimentaires ce matin. Il faut dire que je suis plus préoccupée par ce retour au travail que par autre chose. Alors un simple pantalon+chemise noirs me suffit. J'y rajoute un manteau belge bien épais au dessus, car les températures ont chuté ces derniers heures. Une fois mon petit déjeuner avalé à la hâte, j'attends assise sur mon sofa, bible en main, le message de Bertrand qui me fera signe qu'il m'attend.

Je feuillette quelques pages et tombes sur un verset particulier : << Celui qui te touche, touche à la prunelle de mon oeil dit l'Éternel. Zacharie 2:8 >>

Je médite un peu, puis prie avant de reposer ma bible sur la table. Ces trois derniers jours ont été plutôt tranquilles pour moi. J'ai pu me ressourcer dans la parole de Dieu et évaluer sur un bon nombre de choses que j'avais à faire. Ça m'a fait du bien de pouvoir me retrouver et recentrer mon attention sur des choses importantes... enfin si on veut. Si j'omet de vous dire que je me suis quand même fait un sang d'encre pour Bryan, c'est que je suis une piètre menteuse. Malgré tout ce qui s'est passé entre nous, je n'ai pas pu empêcher mes pensées de se tourner vers sa personne... même si je l'aurais bien voulu. De toutes les façons il n'a pas besoin de moi, et moi non plus je n'ai besoin de lui. Donc voilà, chacun fait sa vie de son côté.

Alors que je suis en plein dans mes pensées, je sens mon téléphone vibré. Je l'allume et je vois le message de mon ami s'afficher, disant qu'il m'attend au bas de la rue. Soit quelque centaines de mètres à parcourir avant d'y être. Un peu de sport Évelyne, me souffle la voix à l'intérieur. Raaaaahhh je suis pas vraiment fan de sport moi. Bertrand va me le payer.

Je vérifie une énième fois que tout est verrouillé, pour empêcher toutes infractions de se produire. Même si... techniquement il suffirait de briser une vitre pour avoir accès au domicile. À cette pensée je grimace et la refoule tout de suite. Dieu veille sur cette maison, au nom de Jésus ! Après avoir tout bien vérifié, je longe la rue en jetant de temps en temps des coup d'œil furtifs à ma montre accrochée à mon poignet gauche. Je ne pas vous le cacher je suis très stressée, malgré que je sois dans les temps. Tellement préoccupée par ce qui pourrait m'attendre au travail, je ne vois pas foncer directement sur moi un toutou sans laisse qui bouscule mon sac que je tenais en main et le renverse. Génial ! Je n'ai pas d'autres choix que de me courber et ramasser mes affaires.

- C'est pas vrai, je murmure pour moi même. On ne t'a pas appris les bonnes manières ? Fais je en m'adressant à l'animal. Bon sa...

Pas le temps pour moi de terminer ma phrase. Une main, très forte viens me neutraliser la bouche à l'aide d'un tissu, tandis qu'un violent coup s'abat sur mon crâne et c'est le noir complet...

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Point de vue externe.

__ Ça fait combien de temps que vous ne l'avez vu exactement ? Demande l'agent de police à Bertrand.

Bertrand avait appelé la police. N'ayant pas de nouvelles d'Évelyne et surtout trouvant son comportement étrange, il avait longé la rue menant à chez elle. Ce qui lui avait permis de faire cette macabre découverte : les effets de son amie étaient éparpillés au sols. Il avait reconnu son à main noir à fourrure, son téléphone et quelques pièces d'identité. Le reste devait être des affaires pour le boulot. Mais que faisaient ses effets là ? Et où était-elle passée ? Il avait tout de suite senti que quelque chose clochait et avait appelé le commissariat le plus proche.

OPPOSéSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant