Chapitre 6 - Doutes

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Bonjour, bonjour !
Vous ne vous attendiez sûrement pas à avoir un chapitre aujourd'hui... et bien moi non plus-

Mais c'est une occasion spéciale !
C'est l'anniversaire de -opxasl !!! Joyeux anniversaire à toi !!!! :D
Je sais qu'il est tard, mais je ne savais pas, désolée x)

Sur ce, j'espère que ce chapitre vous plaira !
Bonne lecture :)

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Le confort était un luxe pour Midorime.
C'était chose rare qu'elle se sente aussi à l'aise à son réveil, enveloppée d'une douce chaleur inconnue. S'extirpant peu à peu du monde des songes, sa joue frotta contre un doux morceau de tissu. Sa tête enfouie dans un oreiller, elle avait l'impression de plonger son visage dans un nuage cotonneux. Ses mains glissèrent sur les draps, échappant à l'étreinte réconfortante de la couverture. Son corps entier s'enfonçait dans le matelas. Elle ne voulait pas bouger.
Jamais elle n'avait pu profiter d'un lit aussi confortable.

Toutefois, ses yeux à demi ouverts l'incitèrent à sortir son bras pour ne pas être aveuglée par la lumière. Les volets de la pièce n'avaient pas été fermés. Un fin rideau transparent semblait flotter au rythme d'une brise imaginaire.
La jeune femme poussa un soupir, avant de réunir ses forces pour se redresser. Il faisait plus chaud sous la couette qu'à l'extérieur, et elle serait volontiers restée dans le lit. Mais ses souvenirs de la veille refirent lentement surface, la ramenant à la dure réalité.
Cette chambre n'était pas la sienne.
Ce lit n'était pas le sien.

Prise de panique, elle ôta brusquement les draps de ses jambes, et se leva en vitesse. Elle tituba et s'appuya contre le mur. Une migraine pointa le bout de son nez, lui vrillant le crâne, l'empêchant de réfléchir correctement.
À bien y réfléchir, elle ne se souvenait de rien depuis le bar. Elle ne savait pas comment elle l'avait quitté. Ni chez qui elle se trouvait.

Malgré sa gueule de bois et son horrible mal de tête, elle marcha en direction de la première porte qu'elle trouvait. Elle n'avait pas de quoi se défendre, et n'avait même pas pris la peine de fouiller la pièce. Elle aurait pu trouver une arme, dans le cas où son hôte lui voulait du mal. Mais elle n'avait pas la tête à ça. Elle n'arrivait même pas à penser correctement.

En abaissant la poignée, une lumière plus vive encore la frappa de plein fouet. Elle cligna des yeux en ouvrant la porte, se concentrant sur ses autres sens. Une agréable odeur sucrée flottait dans l'air et un léger grésillement était perceptible. Comme si on faisait griller quelque chose ou qu'on préparait à manger.
Et, en effet, une fois habituée à la luminosité, la blonde pu distinguer sans problème l'entièreté du lieu où elle se trouvait.
Un appartement, plus que grand, meublé avec goût. Un canapé semblant plus moelleux encore que le lit, des étagères vernies, quelques plantes en parfaite santé dans les coins... tout cela devait couter relativement cher. Et tout paraissait impeccablement propre.
Sur la droite, une baie vitrée donnait sur Yokohama tout entier. C'était une vue admirable, ponctuée par le Soleil matinal, mais Midorime n'avait pas la tête à ça.
Ses iris verts s'orientèrent vers la cuisine ouverte, d'où émanait l'odeur de brioche grillée et de confiture. Rien que d'y penser, la sans-abri avait l'eau à la bouche. Mais la personne qui cuisinait retenait toute son attention.
Des yeux bleus étincelants et une chevelure rousse flamboyante, légèrement décoiffée. Il portait un tablier par-dessus ses vêtements. Un fin sourire aux lèvres, il semblait heureux d'être aux fourneaux, même si son travail n'était pas censé lui laisser cette joie.
Chuuya.

La jeune femme n'eut pas à parler pour faire remarquer sa présence. Le jeune homme entama la conversation sans même lui lancer un coup d'œil.

- La marmotte est enfin réveillée, on dirait ! T'as de la chance que je n'ai rien à faire de la matinée !

Pour tes beaux yeux, je ne chanterai pas - BSDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant