Epilogue - Célébration

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Hey, hey !
C'est la rentrée, je sais... je viens pimenter cette journée en vous offrant un chapitre-
Même si ce n'est pas la raison principale de cette publication soudaine.

Nous sommes le 5 septembre, et dans le calendrier de mes Ocs, c'est l'anniversaire de Mino !!
On souhaite tous un joyeux anniversaire à notre petite mafieuse (plus grande que Chuuya-) !!

Et bien évidemment, je vous laisse savourer votre lecture (et oui, il reste deux bonus, l'histoire n'est pas encore finie-).

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- J'ai ramené ce qu'il faut ce qu'il faut pour les boissons !

Chuuya venait à peine d'arriver qu'il exhibât avec fierté une bouteille de grand cru. On pouvait y lire, en français et avec une police élégante, qu'il s'agissait de Romanée Conti. Heureusement que le prix n'était pas indiqué, ou certains auraient déjà fait un malaise.

- Ça ne m'étonne plus, mais c'est toujours toi qui t'en occupes, marmonna Kôyô, en cachant ses lèvres avec son kimono.

On devinait facilement qu'elle souriait, si l'on prêtait légèrement attention à sa voix. Elle devait plus être amusée qu'autre chose de voir l'expression du rouquin.

- Je ne vois pas qui d'autre pourrait le faire, répondit ce dernier. Quoique, je serais curieux de savoir ce qu'il y a dans votre cave à vin, Mori-san.

Assis les jambes croisés, l'interpellé esquissa un rictus énigmatique en penchant sa tête sur le côté. La lumière tamisée de la pièce lui donna presque un air mystérieux, peut-être même un peu effrayant. Il n'avait cependant aucune idée derrière la tête à l'instant.

- La tienne doit être bien plus grande que la mienne, Chuuya. Je ne peux pas rivaliser.

Le Parrain avait décidé de convoquer ses capitaines pour fêter quelque chose, semblait-il. Evidemment, le rouquin en avait profité. Hors de question de passer une soirée sans verre de vin à ses côtés.
Mais il ne savait pas vraiment pourquoi il était là, en soi. Cela faisait quasiment un mois qu'Andersen avait perdu la vie. Que tout était rentré dans l'ordre. Il n'y avait pas eu d'importante bataille contre un gang ennemi, de gros trafic réussi, ni d'alliance conclue.
Alors qu'y avait-il à fêter aujourd'hui ?

- Je suis sûre que tu vas finir sous la table, s'exclama soudainement une voix malicieuse derrière Chuuya, le coupant dans sa réflexion.

Celui-ci se retourna en sursaut, pris de court.
Jusque-là, il n'avait pas remarqué la présence de Midorime. Elle se tenait pourtant bien droite, fière de sa pique, et prête à en lancer une autre.
Elle se rapprocha de son petit-ami alors que celui-ci rougissait - de colère probablement - et vint s'appuyer sur son fauteuil.

- Parles pour toi ! C'est qui, la dernière fois, qui m'a sauté dessus alors que je te laissais simplement dormir dans mon lit ?!

- ... On n'est pas seul, Chiisai.

Le jeune homme se rendit compte trop tard de ce qu'il avait dit, et jeta un coup d'œil embarrassé à ses deux aînés. Si la rousse semblait tout juste exaspérée, Mori, lui, était ravi de voir son capitaine dans tous ses états.

- Hum... sinon, je croyais que c'était une réunion entre capitaines ? Qu'est-ce que tu fais ici, Mino ? Dit-il pour changer de sujet.

- Pour fêter une promotion, s'expliqua Mori en coupant la blonde dans son élan. Midorime et Shindô ont fait leur preuve lors de la bataille contre Andersen. Je voulais attendre que notre chère informatrice récupère totalement, avant de l'annoncer officiellement.

Pour tes beaux yeux, je ne chanterai pas - BSDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant