Chapitre 8

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Le bonheur est parfois caché dans l'inconnu disait Victor Hugo. Abby Smith qui était une femme inconnue devenait peu à peu le bonheur d'Octavio. C'est pourquoi, il ne fallait pas que je perde une minute de plus.

-II mio figlio ascoltando ? (Mon fils tu m'écoutes ?) dit sa mère qui fixait son fils d'un air réprobateur.

-Si madre, (oui mère) répondit celui-ci.

-Je te disais que cette petite Abby me plaisait beaucoup et que je la vois reine d'Italie. Quelle beauté rien à voir avec ces pastiches d'ici. S'extasia-t-elle.

-Je sais mère, permets-moi de te faire une confidence, je pense la conquérir très bientôt. Dit-il en arborant un air déterminé.

-Tu m'en vois ravi, fils il faut que je te laisse j'ai quelques affaires à régler. dit sa mère

Octavio était réjoui de voir que sa mère qui d'habitude était intraitable, acceptait sa décision de prendre Abby pour épouse. Comment ne pas craquer pour ce visage d'ange?

Le feu qui l'animait était encore plus dévoreur, était-ce ça l'amour ? Si c'est le cas, il voudrait ressentir cela chaque jour.

Voilà pourquoi, il avait mis en place un plan fabuleux pour régir sa belle. Et pour cause, il fallait à tout prix éloigner Gaby Smith de ce palais. Il avait déjà sa petite idée.

Certainement, Armando était un problème, mais il finirait tôt ou tard par sortir de sa cachette.


Après ce dîner délectable, Abby profitait du beau temps qu'il faisait à l'extérieur. Marchant dans les allées fleuries, des hennissements parvinrent à ses oreilles.

Abby n'avait jamais pensé qu'il pourrait y avoir des écuries à pareil endroit.

Sa sœur venait de faire son entrée avec sa voix cristalline qui ne cessait de perturber l'atmosphère.

Tout d'un coup, un cheval blanc vint à sa rencontre, sa sœur poussa un cri d'effroi et recula de plusieurs mètres. Abby ne perdit pas une minute pour la choyer, il avait l'air de bien aimer.

-Monter avec moi jeune demoiselle susurra le roi qui se trouvait un peu trop près à son goût.

Il ne fallait même pas jeter un regard à sa frangine pour savoir que ses yeux étaient en train de la mitrailler de dos.

-Je doute que cela soit une bonne idée prenez ma sœur, elle adore les chevaux. Abdiqua-t-elle.

Le roi encore une fois, n'en tient pas rigueur, la saisit par la taille, la plaça devant lui et s'installa en arrière afin de guider les rênes.

La jeune femme poussa un cri de surprise et essaya de rester calme face à ses battements de cœur accélérés. Au grand jamais, elle n'avait fait du cheval, elle espérait qu'il n'y ait aucun incident.

-J'espère que vous m'en mènerez en balade moi aussi, dit sa sœur d'un air nonchalant.

-Je crains que cela ne soit pas possible mademoiselle. Rouspéta- t-il.

Sa sœur rouge de honte, partie comme si elle avait le feu aux fesses.

Il s'élança à petits trots pour commencer leur balade. Une balade qui s'avérait attrayant pour le roi et extrêmement stressant pour notre chère Abby.

Pour l'instant, il trottait avec une brise de vent, qu'Abby instinctivement ferma les yeux pour ressentir ce moment indescriptible passé à travers son corps.

Mais, elle oublia que le roi était juste derrière elle, donc elle cogna sa tête sur le front du roi.

- Oh mon, dieu je suis vraiment désolé votre majesté cria-t-elle

Prise d'un élan de panique, incapable d'arrêter de mouvoir, le cheval n'en fit qu'à sa tête et se mit à galoper comme si sa vie en dépendait et Abby qui hurlait n'arrangeait pas la situation.

-Abby, calmez-vous je vous prie, ne vous inquiétez pas, je n'ai rien cesser de hurler abdiqua le roi doucement.

Quelques minutes plus tard, le roi calma Abby et le cheval modéra ses galops aussitôt.

Sans perdre plus de temps, Abby descendit de sa monture et se mit à faire les cent pas en maugréant des paroles, signe qu'elle était affreusement nerveuse.

-Je vous avais dit que ce n'était pas une bonne idée, mais vous ne m'avez pas écouté, vous imaginez si je vous avais tué ou encore si vous étiez tombé, on est au milieu de nulle part pas de médecin sur place, ensuite je serais allé dans les cachots parce que j'aurais assassiné le roi d'Italie, mon grand-père n'aurait pas pu .....

Pendant ce temps, le roi s'était rapproché et l'avait saisi par la taille encore une fois. Qu'est-ce que vous .....Sans plus attendre, il vient fondre ses douces lèvres contre les siennes qui était d'une saveur exquise.


Deux sœurs pour un roi 💐❤Où les histoires vivent. Découvrez maintenant