Deux sœurs pour un roi 💐❤

Chapitre 16

Abby savait que mentir n'était pas la meilleure des choses, d'ailleurs le roi aurait dû demander les traces rouges sur son cou. Mais non, il l'avait cru les yeux fermés.

Maintenant c'était à son avantage, Abby était peut-être timide mais elle n'était pas dupe aussi c'était une femme très maligne. Vous auriez pu la prendre pour une femme escamoteuse. Cependant, elle n'utilisait pas tout pour se faire voir mais pour se défendre. Voilà pourquoi toute cette mise en scène qui était en partie vraie.

Quand elle s'était réveillé Octavio hurlait dans tout le palais, évidemment une grosse discorde avait éclaté entre Ivana et lui. D'abord, Ivana qui essayait de lui expliquer la situation et de l'autre Octavio qui ne voulait rien entendre.

Flashbacks de la dispute :

-Je n'arrive pas à croire après tout ce que tu as fait, ton comportement n'a pas changé aboya le roi d'un air féroce.

-Écoute-moi, cette femme joue bien son jeu, elle te manipule et tu ne le vois même pas cracha-t-elle un sourire mesquin sur le visage.

-Ça suffit ! Tu me fatigues dès aujourd'hui tu retournes en Grèce, fin de la discussion cria-t-il.

-Enfin non ....

-Tu vas te taire, dans ce palais c'est moi qui décide, tu as dépassé les bornes et tâche de ne plus revenir dans mon palais et si j'entends que tu tentes quoi que ce soit contre Abby, je te jure que je vais oublier que tu es une femme cracha-t-il.

Le roi n'attendit pas sa réponse et cria le nom de Nicolas qui arriva tout de suite.

-Ramenez cette femme dans son pays, veillez à ce qu'elle y reste aboya -t-il.

Ivana était en train de plier bagage quand la sœur d'Abby fit son apparition sur l'entrebâillement de la porte.

Celle-ci la toisa de la tête au pied, en venant s'asseoir sur le lit elle lui dit :

-Entre ma sœur et toi, je ne sais pas qui est la plus idiote. Il fallait juste que tu lui fasses peur même de ça tu n'as pas été capable. Pauvre fille va !

Gaby la fixa d'un air supérieur et en s'apprêtant à sortir de la chambre, Ivana lui prononça ceci :

-Ta sœur n'est pas aussi innocente que tu le penses. Elle va me payer ce qu'elle m'a fait et Octavio se mariera avec moi.

Gaby fit éclater un rire sans joie et s'approcha de celle- ci l'air grondant et lui dit :

- Ma pauvre, tu es vraiment une inepte, tu ne comprends donc rien , le plan se fera avec ou sans toi maintenant le seul problème c'est ma sœur , toi tu es hors jeu parce que tu vas t'en aller et que je vais m'assurer que tu y restes .

Ivana fit les gros yeux et remballa ses affaires en marchant d'un pas pressé dans le couloir. Ces deux sœurs étaient vraiment mesquines pensa-t-elle.

Gwendalina Pasquale eut un sourire de satisfaction en entendant que la chipie d'Ivana allait s'en aller et c'est sans surprise qu'elle découvrit celle-ci bagage en main.

Ivana allait lui dire quelque chose mais les yeux de madame Pasquale la toisèrent pendant que celle-ci passa son chemin.

Quelques minutes plus tard, Gwendalina demanda au chauffeur de l'amener faire des courses et de l'attendre au coin de la rue.

La chaleur s'accentua peu à peu mais ça ne l'empêchait pas d'aller régler ce qu'elle appelle un petit incident. Tout était planifié à la lettre.

Selon elle, toute cette vie luxueuse était finie pour Gaby Smith. Elle prendra perpétuité s'il le faut.

Elle marcha le long du trottoir, fit semblant d'entrer dans un magasin pas très loin et en ressortit dix minutes plus tard en étant sur que le chauffeur était ailleurs.

Après cinq minutes, elle entra au poste de police et l'inspecteur Diego Vittorio viens la recevoir un grand sourire aux lèvres.

-Que me vaut cette visite royale ? dit-il l'air joyeux.

-Je ne serais pas là si ma famille n'était pas en danger dit - elle en ayant l'air déboussolé.

L'inspecteur perdit son sourire et ferma son bureau non sans jeter un coup d'œil dans les alentours.

Depuis maintenant dix ans, Diego connaissait cette famille et la savoir en danger lui hérissait les poils.

-racontez-moi tout dit-il l'air sérieux.

-Je ne sais pas ce qui est pire, la soi-disant amie d'enfance qui a essayé de mettre le grappin sur mon fils ou la sœur de Abby Smith un invité du palais qui a volé les Joyaux de la famille. Murmura-t-elle.

-Je veux un nom rugit celui-ci

-Gaby Smith. dit-elle

-Comment pouvez-vous savoir que c'est elle ? répondit l'inspecteur

-Elle a toujours porté un intérêt pour tout ce qui était luxueux au palais, dernièrement je l'ai vu roder dans la pièce où les toiles les plus reconnues décoraient celle-ci et c'est là que les joyaux étaient exposés. Elle n'arrêtait pas de toucher et de les regarder avec envie. Je l'ai fait de sortir de force. Comme si ça ne suffisait pas elle m'a volé mon bracelet porte-bonheur dans ma chambre, car je l'ai surpris mais elle a prétexté vouloir me dire deux mots. Déclara-t-elle l'air lointain.

Pendant ce temps, l'inspecteur griffonnait sur son calepin, les sourcils froncés il lui dit :

-Ne vous inquiétez pas dans deux jours, nous viendrons fouiller dans le palais afin de mettre un terme à cet acte odieux affirma-t-il l'air sûr.

Après avoir pris sa déposition et bavardé quelques minutes avec lui, elle sortit dehors en mettant ses lunettes au sommet de son front et rentra pour de vrai dans un magasin en achetant une boisson bien fraîche.

Elle en ressortit et marcha d'un pas déterminé en contournant les passants et au coin de la rue, elle vit le chauffeur adossé à la voiture regardant droit devant lui.

Elle monta dans la voiture et il démarra en vitesse.

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Abby de son côté était ravie de prendre l'air en compagnie d'Octavio, ils marchaient côte à côte en profitant du soleil. Abby voyait bien que quelque chose n'allait pas, alors elle feignit d'être accablé et soupira.

-Que se passe-t-il (Mio angelo) demanda Octavio.

-Tu m'as l'air lointain ? répondit-elle doucement. Je suis désolé d'avoir hurlé à la soirée et je sais que c'était ton amie d'enfance mais ...

-Chut, ce n'est pas de ta faute cara (chérie) dit-il.

-Ce sont des choses qui arrivent, ce qu'elle a fait est vraiment grave à elle d'assumer l'entière responsabilité, tu comptes beaucoup pour moi Abby, je n'aurais pas supporté qu'elle te fasse du mal murmura-t-il le regard noir.

Il l'étreignit fortement tellement qu'Abby entendait puissamment les battements de son cœur.