Deux sœurs pour un roi 💐❤

Chapitre 18

Après cette tragédie indescriptible, Octavio s'était refermé sur lui-même, en comptant chaque minute , chaque seconde qui passaient tout en étant assis dans le couloir comme un condamné .

Gwendalina n'avait pipé mot en apprenant la nouvelle comme si les mots s'étaient évaporés à l'intérieur d'elle.

Gaby était surement la pire des êtres qui pouvaient existés en faisant bonne figure comme s'il s'agissait que d'une égratignure.

Ne parlons même pas de Mrs. Smith qui était déjà au plus bas avait imaginé son monde s'écroulé.

C'est quand Octavio releva la tête, il vit le docteur Erasmo un bon ami de la famille arrivé vers eux à toute allure. Il se sentit ravivé de courage.

-Mademoiselle Abby est hors de danger, on a pu extraire la balle. Cependant il lui faudrait beaucoup de repos et de repas afin qu'elle puisse avoir de l'énergie dit le docteur.

-Comptez sur moi pour suivre vos instructions, est-ce qu'on peut la voir dit le roi rapidement.

-Oui mais une personne à la fois répondit-il simplement.

Le roi ne perdit pas plus de temps et parcouru le couloir à grande enjambée mais il entendit au loin :

-Chambre 305.

Ilarriva devant la porte et l'ouvrit prudemment et la chose qu'il vit fut tel uncoup de poignard dans le cœur en voyant sa belle reliée aux fils interminables.Elle était si pâle et ses lèvres si sèches qu'il peinait de se retenir de la débrancher même si elle restait la plus belle chose à ses yeux.

Il vint plus près du lit afin de l'admirer et son cœur ne put se réprimer la douleur intense qui se propageait à la vue de son visage.

Si seulement ce fou furieux n'avait pas pénétré dans son palais, si seulement sa famille ne l'avait pas connu et si seulement il n'avait pas dégainé sa stupide arme. Abby ne serait pas dans cet état.

Voilà pourquoi, il l'avait pris soin de le mettre aux cachots afin de le torturer plus tard, pour le moment seul Abby comptait.

Abby était immobile malgré ses innombrables efforts pour bouger un petit doigt c'était quasiment impossible. Elle pouvait sentir une présence à coté d'elle mais elle ne pouvait pas ouvrir les yeux.

Mais elle ne laissait pas tomber à force de s'acharner, elle bougea un doigt et de deux enfin après son ultime effort elle entendit des bribes de voix.

-Mademoiselle, m'entendez-vous ? répondit la voix d'homme.

Elle ouvrit enfin les yeux mais fut accueillit par un flot de lumière ce qui les referma brusquement.

-Abby ouvre les yeux encore une fois ma douce dit le roi avec de l'espoir.

Elle essaya encore une fois et s'habitua peu à peu. Abby tenta d'articuler quelques mots mais sa gorge était tellement sèche que celle-ci la brûla.

-Apportez un verre d'eau vite cria Octavio.

-Tu m'as fait tellement peur Mio amore dit-il en lui caressant les cheveux.

Abby ne se rappelait pas ce qui s'était survenu ses dernières heures alors, elle fit ce que tout personne ignorante ferait, c'est ainsi qu'elle demanda :

-Qu'est-ce qui s'est passé ?

Les yeux d'Octavio n'eurent plus l'éclat de peine mais de colère, une colère féroce juste en pensant qui en était la cause.

Quand Abby essaya de s'asseoir, ce mouvement le dit redescendre sur terre. Il ne pouvait pas encaisser qu'encore une fois la situation l'avait échappé.

Cette petite chose fragile avait donné sa vie pour lui ne voulant en aucun cas il soit blessé sans se soucier des conséquences.

Sur le coup, vous diriez que c'est stupide n'est -ce pas ? Mais quand la personne savait qu'au plus profond d'elle c'était la meilleure chose à faire pour sauver une vie eh bien on pourrait dire que c'était carrément du suicide.

Octavio se leva et fit les cent pas dans la pièce tout en essayant de se calmer de toute explosion destructive mais la voix d'Abby la calma aussitôt.

-Quand tu seras prêt à me dire quoi que ce soit je serais à l'écoute pour l'instant je veux savoir si tu vas bien dit-elle tout en baillant, signe que la fatigue était au rendez-vous.

Tellement mignonne cette femme. Octavio n'en revenait pas qu'il la désirait même dans un moment pareil.

-Je vais parfaitement bien moi fiore maintenant repose-toi dit-il fermement.

Abby ne prit pas longtemps pour que les bras de Morphée l'emportent dans un pays lointain.