Chapitre 10

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Depuis le début de la soirée, Abby était pensive évidemment qu'elle s'en voulait, elle n'a jamais voulu blesser qui que ce soit. Au fond de son être, elle avait mal et de profond regret.

Et ce baiser, ah oui ce baiser quel beau baiser, ses lèvres étaient si chaudes.

Pour l'heure, ce n'était pas le plus important. Apparemment, il y aurait un autre individu qui logerait au palais ce serait une connaissance du roi.

Pour le moment, il fallait trouver Gwendalina Pasquale pour lui présenter des excuses, ce palais est si grand qu'elle le considérait maintenant pour un labyrinthe.

Ça tombait bien puisque Nicolas arrivait.

-Nicolas, je cherche madame Gwendalina, où est-elle je vous prie ? dit-elle simplement.

-Veuillez me suivre mademoiselle dit Nicolas.

Abby suivait Nicolas dans un grand couloir recouvert de peintures anciennes qui donnaient un air assez lumineux.

Nicolas s'arrêta devant une grande porte blanche avec une poignée en or.

-Voilà mademoiselle, nous y sommes dits Nicolas.

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-Octavio, mon amour comment vas-tu ? oh ça faisait si longtemps.

Octavio avait déjà des cernes rien qu'à voir cette chose superficielle qui s'égosillait devant lui.

Une robe trop décolletée à son goût, et des tonnes de maquillages franchement elle méritait de prendre un bain pensa-t-il.

-Que me vaut l'honneur de ta présence Ivana ? cingla le roi.

-Enfin, je suis venue te rendre visite c'est évident s'écria-t-elle.

Elle commençait à l'exaspérer au plus haut point avec sa voie aigue. Octavio ne cessait de repenser à Abby qu'il n'avait pas vu depuis leur fameux baiser.

Chaque nuit, il faisait des cauchemars ou elle la rejetait.

-J'ai entendu que tu avais des invités dans ton palais, je me ferais une joie de les rencontrer dit-elle réjouissante.

-Tu feras leur connaissance au bal de ce soir, tâche d'être polie surtout cracha-t-il.

Ivana eut un sursaut en entendant sa voix pleine de haine et de froideur mais fit semblant de rien.

-Compte sur moi mon cœur dit -elle.

-Évite tes surnoms ridicules parce que je ne répondrais plus de rien et je te jetterai hors du palais s'énerva-t-il.

-Nicolas, on a terminé cet échange peu agréable, ramenez cet individu dans une chambre. Sonna-t-il d'une voix cinglante.

Cela se voyait à des kilomètres qu'Octavio était sur les nerfs mais, personne n'en savait la raison à part lui.

Il sortit de son bureau d'un pas pressant et appela ses invités.

-Eh bien, dans ce cas, je veux la plus belle robe faite par la meilleure couturière de la région s'écria Gaby.


-Vous aurez la robe qui vous correspondra. Maugréa le roi qui le regarda avec ses yeux noirs.

Gaby détourna le regard et le roi dit à tous ses invités de retourner à leurs occupations en retenant Abby.

-Veuillez me suivre dans mon bureau dit-il.

Abby ne comprenait rien de la situation, allait-il lui parler de la raison du pour quoi sa mère pleurait ? Si c'était ça, elle était dans de grave problème. Abby ne put empêcher l'accélération de ses battements de cœur.

-Je voulais vous proposer quelque chose dit le roi tout en la fixant.

-Me proposer quoi votre majesté dit-elle timidement.

-Appelez-moi Octavio mademoiselle, la dernière fois je me suis comporté comme un craignos et j'en fais des cauchemars jusqu'à présent. Murmura-t-il d'un air dur.

-Je vous pardonne O....Octavio je......

-Je ne veux pas que vous me pardonniez, je veux que vous m'accompagniez pour le bal de ce soir dit -il en affichant un air sérieux.

Abby crut voir ses orbites tombées de ses paupières, le roi venait-il de lui demander d'être sa cavalière ? Impossible ! Il y avait Gaby, Ivana elles étaient prêtes pour ce genre d'événement, elles n'attendent que ça. Pourquoi elle ?

- Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée murmura celle-ci.

Au même moment, Gwendalina fit irruption dans la pièce en affichant un air joyeux.

-Certainement, que c'est une bonne idée, je veux même vous aider à vous préparer pour le bal, vous allez être parfaite avec votre silhouette incroyable s'écria -t-elle folle de joie.

-Vous ...vous êtes d'accord ...pour que j'accompagne ....votre fi...ils ? bégaya Abby qui n'en croyait pas ses yeux .

-Évidemment, vous êtes la mieux adaptée pour ce bal, faîtes-moi confiance pendant que mon cher fils finit ces paperasses nous on fera des trucs de femme allégea-t-elle.

-Je crois que la question ne se pose plus cependant je n'ai pas entendu le fameux oui maugréa-t-il.

-Oui, je veux bien aller au bal avec vous chuchota-t-elle comme si elle craignait de perdre sa voix.

C'est avec une boule au ventre qu'elle quitta le bureau suivit des pas de la mère de celui-ci. 

Deux sœurs pour un roi 💐❤Où les histoires vivent. Découvrez maintenant