Chapitre 20

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Octavio ne pouvait s'empêcher d'avoir la rage pour cette femme, sa mère lui avait dit qu'avoir une sœur c'est comme avoir une amie mais dans le cas d'Abby c'était du poison, un poison qu'il fallait exterminer de la planète quitte à l'exiler loin mais pourvu que ce soit au fin fond de la terre.

-Alors, je reformule ma question quelle genre de femme êtes-vous ? répéta-t-il en la scrutant durement.

Gaby fini par sourire avec son air faussement indigné en murmurant :

-C'est ma sœur je suis juste venu lui dire les dangers qu'elle coure en vous faisant confiance parce que je sais que vous pensez que c'est une petite fille naïve dont vous vouliez vous profiter et ...

Le roi ne prit pas une minute de plus et empoigna Gaby en claquant la porte fortement.

-Mais enfin qu'est ce que vous faites ? cria-t-elle

Malgré ses cris incessants, Octavio continuait de la trainer jusqu'à arriver dans son bureau, dès qu'ils arrivèrent, Gaby se massa le bras en vociférant des paroles inintelligibles.

-Maintenant, tu la fermes et tu m'écoutes je n'ai jamais levé la main sur une femme mais dans ton cas ça va être différent si tu continues avec tes gamineries. Tu ne me connais pas et moi non plus je ne te connais pas. Voilà ce que tu vas faire dès aujourd'hui tu prépares tes affaires, un jet privé t'attendra dans les 10 minutes qui suivront pour que tu puisses rentrer en Normandie et pour que tu laisses ta sœur vivre sa vie comme il faut, vociféra -t-il les poings fermés.

Gaby ne voulait pas que ça se passe comme ça mais elle avait fini par jouer toutes ses cartes.

Réfléchissons bien, Ivana était l'un de ses pions mais Abby l'a éliminé par on ne sait quel moyen, Armando a été jeté en prison à cause de son imprudence et maintenant elle allait retourner dans ce trou paumé où beaucoup d'hommes avec des idées mal placées la faisaient chanter.

Cependant, il restait une dernière carte pour qu'elle puisse rester en Italie, jouer l'infirme.

Tout d'un coup, Gaby s'évanouit et le roi n'eut pas le temps de la rattraper que sa tête fracassa le sol dans un bruit sourd.

Octavio appela Nicolas qui débarqua avec le docteur Erasmo. Celui-ci l'amena dans une des chambres pendant que tout le monde attendait au salon.

-Qu'est-ce qui lui est arrivé ? cria Abby affolé.

-Mia cara, elle s'est évanouie calme-toi si ça se trouve ce n'est rien de dramatique articula-t-il l'air serein.

Au même moment, Dr. Erasmo descendit les marches d'un pas lent en feuilletant des dossiers.

-Alors, qu'est-ce qu'elle a dites -moi docteur supplia Abby.

Avec la mine sérieuse qu'affichait le Dr. Erasmo, Octavio avait une petite idée de ce qui allait suivre.

-Veuillez-vous asseoir car, c'est une nouvelle très alarmante ...

Avant qu'il puisse finir, Nicolas arriva avec deux policiers sur ses pas, Octavio se leva en serrant la main de l'inspecteur un sourire crispé sur le visage.

-Diego que me vaut ta visite dans mon palais ? dit-il

-Il y a quelques jours on a signalé un vol dans ce palais, après avoir fouillé dans les environs nous sommes venus jusqu'ici afin d'arrêter la coupable.

Tous se regardèrent à l'effet de cette bombe, Octavio regarda chaque personne dans la pièce avec ses yeux noirs tellement on ne put désignée ses yeux verts.

-Vous croyez que s'il y avait eu un vol je ne l'aurais pas signalé pour qui vous vous prenez ? siffla le roi à bout de nerf.

-Vous, non mais votre mère oui. dit Diego

Octavio se retourna pour fixer sa mère qui avait le teint pâle ce qui démontrait que l'inspecteur avait raison.

-messieurs arrêtons de perdre du temps, fouillez toutes les pièces de ce palais, dans la garde-robe s'il le faut afin de trouver les joyaux royaux,  signala Diego rapidement.

Octavio fusilla sa mère pendant que les autres présents dans cette pièce se regardèrent minutieusement.

Le docteur Erasmo fut le premier à prendre la parole et franchement il aurait du se taire.

-Mademoiselle Gaby Smith a une tumeur très importante au cerveau ça risquerait même d'aller à la paralysie dit-il brièvement.

Abby ne pouvait décrire ce qu'elle ressentait en ce moment : De la peine, la joie, la peur ou de la pitié.

Gaby était une femme arriviste mais elle ne méritait pas une tumeur. Comment allait-elle faire pour payer les traitements et avec les frais pour son grand-père même si Octavio s'en chargeait, il aurait besoin d'aide. Elle devrait le rembourser.

Les larmes ne cessaient de couler, maintenant l'arrivée de la police avec cette histoire de vol, elle espérait de tout cœur que Gaby ne soit pas derrière tout ça afin de lui faire porter le chapeau.

Gaby avoir une tumeur c'était de la folie pensa-t-elle.

Octavio arriva devant elle à grandes enjambées, il la prit directement dans se bras ou elle se mit à sangloter comme jamais.

-Chut ... bella sono io (ma belle je suis là) je ne te laisserai jamais tomber il est vrai que je ne porte pas ta sœur dans mon cœur cependant nous la soutiendrons dans cette épreuve chuchota-t-il pendant qu'il la consolait.

-Je vais être toute seule parce que même si tu ne veux pas l'avouer je sais que mon grand-père est venu discuter avec toi et ces temps-ci, il m'a l'air très faible, je sais qu'il va m'abandonner aussi hoqueta-t-elle.

Octavio ne lui donna pas de réponse et préféra l'étreindre aussi fort qu'il le put afin qu'elle sache que jamais il la laisserait se résigner.

Deux sœurs pour un roi 💐❤Où les histoires vivent. Découvrez maintenant