Deux sœurs pour un roi 💐❤

Chapitre 31

Bonne lecture à tous et à toutes . Je bosse sur le nouveau roman et bientôt vous aurez droit à quelques chapitres . D'avance , je vous donne le titre : Le secret de mon patron.

N.B: Wedding Dress de Abby Smith en média.

Les deux mois passèrent à toute vitesse. Abby allait pour le mieux, quelques coups de pied, par-ci et par-là des bébés.
Abby était allée chez le médecin pour savoir le sexe de son bébé, mais le docteur leur avait révélé qu'ils attendaient des jumeaux, enfin une fille et un garçon.
Son cœur était rempli de joie. Impatiente à l'idée d'accoucher, celle-ci devenait euphorique.
Ce qui la rendait plus heureuse c'est qu'Octavio le roi lui-même avait laissé ses réunions pour venir s'occuper de sa fiancée.
Alba était au petit soin avec elle et ne parlons pas de sa belle-mère qui apparaissait si joviale, pourtant vacillait entre les émotions tout comme son fils d'ailleurs.
Demain, demeure un jour nouveau, j'espère ne pas voir une foule imposante pensa -t-elle.
– Allo ! la terre appelle la future madame Pasquale cria Gwendalina
– Oh ! désolée j'existais ailleurs déclara-t-elle simplement.
– lointaine, plutôt ma chérie dit-elle en riant.
Gwendalina avait apporté une robe blanche somptueuse, nul doute, celle-ci avait du goût.
Abby avait enfilé la robe, pendant que Gwendalina s'occupait des détails.
– Ça te va à ravir, ma chérie, dit-elle émue.

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Abby avait laissé Gwendalina rêvassé pour aller flâner dans le jardin, pendant la semaine elle avait manigancé son plan. Dès demain, elle lui réserverait ce qu'elle mérite. Abby n'avait pas eu besoin de mentir parce que Gwendalina avait compris ce qu'elle ressentait depuis la mort de son grand-père.
Si elle en avait parlé avec Octavio, ce dernier s'opposerait alors, elle a préféré en parler à sa mère.
Elle avait prétexté une journée d'emplettes avec Gwendalina puisqu'Octavio les avait questionnés.
Ensuite, tout s'était enchainé parce qu'elle était persuadée que ce n'était pas la fin d'une histoire mal narrée, mais plutôt la fin d'une vengeance voulue.
L'air frais fouettait son visage pendant qu'elle caressait son ventre avec un sourire aux lèvres, elle se remémorait la joie d'Octavio qui chaque soir venait poser sa tête contre son ventre pour murmurer à ses enfants.
Elle lui avait dit qu'ils ne pouvaient pas encore comprendre, mais peine perdue, il s'était extasié encore plus quand des coups lui répondirent un soir.
Jamais elle n'enlèverait cette béatitude si présente, qui l'eut cru ? Logés dans le palais royal et maintenant enceinte du roi, demain, ils allaient célébrer leur union.
Serait-ce ça un conte de fées ? Parce que oui, elle avait le sentiment d'être la princesse.
La nuit tombée, elle se retournait sans cesse dans son lit sans pouvoir cacher son agitation.
J'allais épouser un homme, un vrai, chantonna-t-elle.
– Mia cara (ma chérie), tout va bien et le bébé ? dit subitement Octavio 
– Tout va bien mon amour, je n'arrive pas à fermer l'œil à cause de notre mariage dit-elle rêveuse.
Octavio la contempla avec un sourire aux lèvres tout en caressant son ventre.
– Mio gattino (mon chaton) tout ira bien nous serons maris et femme dès demain et nous partirons...
– Non, je ne veux plus partir d'Italie, je veux juste aller en lune de miel ailleurs, annonce-t-elle surement.
– Pourquoi ce changement d'avis soudain ? déclara-t-il perdu.
Abby lui dit bonne nuit tout simplement et réussit à s'endormir.
Il était maintenant 8 h 30 du matin et les servantes s'affairaient pour que tout ait l'air divin. Effrayée, la mariée déblatérait des mots incompréhensibles, car ses chaussures ne rentraient pas.
Il ne fallait pas s'attarder là-dessus, c'était le stress. Elle avait peur qu'il se désiste et qu'il se moque d'elle.
Il m'aime et je l'aime, répéta-t-elle comme un mantra. La pauvre Gwendalina essayait de la calmer, mais elle ne cessait de marcher nerveusement dans la chambre.
– Abby Smith, tu vas respirer légèrement et te marier avec l'homme que tu aimes dit Gwendalina sévèrement.
– Tu aimes mon fils n'est-ce pas ?
Abby secoua vivement la tête.
– Alors plus rien n'a d'importance ma chérie, enseigne-t-elle avec une voix plus douce.

Abby avançait dans l'allée toute tremblante en scrutant de droite à gauche bien sûr à son bras le père d'Octavio, quand elle arriva devant celui qu'elle aimait, c'est un sourire radieux qui naquit sur leur beau visage.
Le prêtre accomplissait son petit rituel après qu'il avait dit d'embrasser la mariée. Soudainement, un grand bruit retentit dans la salle, une voix stridente cria :
– JE TE TUERAI ABBY, JE TE JURE SUR LA VIE DE MON GRAND-PÈRE.
Abby lui répondit calmement en ces mots :
– Ne te fatigue plus Gaby, tu as épuisé toutes tes cartes. Si je t'ai fait relâcher, c'est pour que tu voies le bonheur dans lequel je me noie. Mon cœur est gagné par l'amour sincère et ça, je te l'ai donné même lorsque tu ne le méritais pas. Aujourd'hui, tout ce qu'il te reste c'est de la jalousie et la colère. Finis donc tes jours ainsi, car, à chaque fois que tu penseras à moi, tu verras le visage d'une femme comblée en tout point.
Au même instant, deux policiers lui emprisonnèrent le poignet pendant que des larmes ruisselaient sur ses joues.
Abby s'avança en face d'elle et lui releva le menton.
– Ça aurait pu se terminer autrement, mais tu as décidé de devenir ma rivale alors je remercie Dieu parce que je n'aurai pas à présenter une crapule envieuse comme tante à mes enfants.maugréa-t-elle les yeux méprisants.
Les invités furent choqués de même que Gaby qui resta stupéfaite. Quelques minutes plus tard, elle fut ramenée en prison et Octavio prit sa femme dans ses bras non sans un regard réprobateur.
Gwendalina la félicita avec un clin d'œil et comme ci le destin n'avait pas fini de les surprendre quelque chose coula entre les jambes de la jeune femme qui déclara ceci :
– Chéri, je viens de perdre les eaux.