Deux sœurs pour un roi 💐❤

Chapitre 19

Octavio était tellement fatigué qu'il s'assoupit sur la chaise pendant que sa bien aimé gigotait dans son sommeil.

Plusieurs personnes étaient venues visiter Abby pour la souhaiter une bonne convalescence.

Gwendalina dormait peu, en vérité elle était inquiète de la tournure des événements pendant les deux jours.

Mais une partie d'elle -même était contente du fait que Gaby ne restera pas longtemps en Italie.

-Comment vous vous sentez ? demanda le docteur

-Je me sens bien pour le moment répondit Abby avec un petit sourire.

Malgré un sommeil mouvementé, Abby avait quand même réussi à fermer l'œil, Octavio vérifiât si tout était en règle pour pouvoir la laisser sortir.

Elle avait envi de sentir la chaleur d'Italie à force d'être cloitrée dans cette chambre elle priait fortement pour que le médecin cède.

-Mia dolce, tu vas bien ? dit le roi avec inquiétude

-Désolé, je réfléchissais alors ils veulent me laisser partir ? répondit-elle les yeux brillants d'espoir.

-Ne t'inquiète pas mio amore, tu sors d'ici dès maintenant dit-il avec douceur

Abby souffla de soulagement pendant que le roi la prenait dans ses bras.

Octavio était heureux qu'Abby aille mieux maintenant il fallait mettre toute cette situation au clair.

Il ne voulait pas prendre son temps pour gérer la paperasse et c'est pour cela qu'il laissait tout ceci à Nicolas.

Pour le moment Abby avait déménagé dans l'un de ses appartements, bien sur sa sœur ne pouvait pas s'empêcher de s'en mêler.

-Vous trouvez que tout cela est nécessaire enfin regardez autour de vous Armando est en prison et Abby est sain et sauf et ce n'est plus une petite fille, voyez-vous elle a la capacité de se défendre articula Gaby de manière évidente.

Le roi n'en tint pas compte de ses dires et la déménagea tout de même. Il avait donné pour ordre qu'Abby reçoive le petit déjeuner, le diner et le souper dans la chambre.

Évidemment, il tiendrait compagnie à sa belle. Octavio a dû faire face aux journalistes parce que tous ces actes n'ont pas été sans alarmes et c'est ce qui a alerté la presse et les journalistes qui l'ont assailli de question :

-Pensez-vous faire emprisonner Armando Guerra à vie ? dit une femme en lui désignant le micro.

-Est-ce que vous comptez épouser Abby Smith ?

-Que deviendra la sœur de celle-ci ?

-Qu'est-ce que votre famille pense de tous ces changements ?

Alors, le roi avait décidé de donner un interview afin de mettre points sur les I et les barres sur les T.

À vrai dire, Abby n'était pas une femme qui aimait rester coucher, voilà pourquoi l'ennui était prêt à lui sauter à la gorge si ce n'était pas déjà fait.

Tous ses romans avaient été lus et elle n'aimait pas lire des magazines et hors de question de demander au roi de l'argent pour acheter quoi que ce soit.

Abby s'assit un moment et soupira en regardant le plafond, et dire qu'elle pensait que la visite dans ce pays serait reposante ce serait mentir.

Elle décida d'allumer la télé en zappant sur les chaines, elle tomba sur l'interview fait avec le roi en personne.

Elle augmenta le volume afin d'entendre leur conversation.

-Votre majesté, après cet affront vous concernant serait -il possible de revoir mademoiselle Abby Smith ?

-Fort probable, dans une autre vie répondit celui-ci pendant que la présentatrice riait fortement mais en voyant la face imperturbable d'Octavio, elle cessa immédiatement.

-Voulez-vous l'épouser dans les jours à venir ? dit-elle avec crainte

-Il est clair qu'Abby fera une magnifique reine et c'est pour cela que je tiens à la garder le temps qu'il faudra pour que je prenne une décision réfléchie. Répondit-il avec ardeur.

Abby n'en revenait pas de ce qui sortait de sa bouche, elle craignait que tout ceci soit une comédie.

C'était impensable, elle reine d'Italie, cet homme est fou pensa-t-elle.

Au même moment, la porte s'ouvrit violemment sur sa sœur un sourire venimeux au coin des lèvres.

-Quand je pense que je t'ai donné toute ma confiance et que toi tu l'as pris comme un vulgaire déchet, tu me fais de la peine c'est moi qui devais être traité comme une reine dit -elle avec rage.

-Écoute, les choses ne peuvent pas se passer comme tu le désires, il faut bien avouer que tes régimes et tes magazines ne t'ont pas aidé sur ce coup -là, tu me disais tout le temps que l'amour va se retrouver dans des livres pour moi mais encore une fois tu as tort chère sœur répondit Abby avec une pointe déception.

Gaby se mit à rire si bruyamment qu'elle avait l'impression que les murs tremblaient face à son rire endiablé.

- Ah ! parce que tu crois qu'il t'aime, tout ce qu'il veut c'est couché avec toi et te tourner le dos d'ailleurs j'ai fréquenté beaucoup d'hommes pour que je puisse reconnaître ce genre de type et clairement il en fait partie répondit-elle avec hargne.

-Et vous quel genre de femme vous êtes ? dit le roi avec une voix cinglante.

Les deux jeunes femmes tournèrent leur regard vers lui et le visage de Gaby se décomposa petit à petit.