Deux sœurs pour un roi 💐❤

Chapitre 30

  Mrs Smith, s'il vous plaît, cria Octavio, Nicolas avait déjà appelé l'ambulance qui était en route.
Le vieux cligna des yeux faiblement et prononça doucement :
– Prends soin d'elle, de ma petite fille.
C'est ainsi que le dernier battement de cœur résonna sous le regard blafard des deux hommes impuissants.
Il ne fallait pas non plus précipiter les choses tant que ça, mais la vie en avait décidé autrement quand Abby avait croisé le regard d'Octavio tout en baissant les yeux sur celui qui l'avait élevé durant toutes ces années.
Et dans cet escalier, elle versa une larme pour ensuite accourir pour voir son grand-père, après ce ne fut pas une larme, mais une vase remplie de chagrin et de douleur qu'Abby secoua son grand -père en le suppliant de ne pas le laisser.
Octavio la prit dans ses bras bien que cela fut pire, mais ce geste reflétait de la consolation, du soutien et par-dessus tout de l'amour.
– Il est parti... je... ne le reverrai plus... mon deuxième papa tiqua-t-il ?
– Il n'est pas là avec nous certes, mais il sera toujours dans ton cœur mio amore (mon amour) dit Octavio l'air peiné.
Quelques heures passées, Mrs Smith fut transporté dans un cercueil blanchâtre. La douleur qui s'était imprégnée dans son cœur fut encore plus forte que quand on lui avait annoncé qu'il était malade.
Aujourd'hui, des amies du quartier de Normandie sont venues lui rendre hommage parce que c'était un homme bon.
Même s'il savait qu'il allait partir plutôt que prévu, il gardait le sourire et sa bonne humeur comme si rien ne pouvait l'atteindre jusqu'au jour J.
– Tu me manques grand-père souffla-t-elle doucement.
Une semaine est passée depuis l'enterrement, Abby n'a fait que pleurer, elle ne mange rien à tel point que le docteur leur avait annoncé que si elle continuait comme ça elle ferait une fausse-couche.
Octavio faisait tout ce qu'il pouvait pour l'aider à remonter la pente, mais en vain.
– S'il te plait, prend une cuillère au moins se plaignit - il.
– Non, je n'ai pas faim.
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Abby n'en avait que faire de se nourrir, une certaine malveillance s'était installée dans son cœur comme si elle réclamait vengeance.
Je dois me reprendre en main, se dit-elle, pour ma nouvelle famille, je me dois de rendre justice à commencer par toi.
Tous ces problèmes sont survenus à cause d'une seule personne, jamais le bonheur ne m'avait souri et quand c'était enfin arrivé elle était pleine de rancœur et de jalousie.
Alors oui, il était tant que ça change parce que moi Abby Smith je déclare comme vœux de vivre ma vie sans regarder en arrière et de gouter à toutes les bonnes choses de la vie.
– Mon amour, tu m'entends dit Octavio d'un air inquiétant.
– Je veux qu'on parte d'Italie, je ne veux pas rester ici une minute de plus bien qu'avant il ne me reste qu'une chose à faire déclara-t-elle surement.
Octavio la dévisagea tout en touchant le front de la jeune femme, se pourrait-il que sa fiancée soit fiévreuse ?
La situation lui échappait comme si cela était déjà arrivé auparavant. Il n'avait aucune emprise sur cela.
Toutefois ses sentiments étaient clairs et qu'il lui faisait confiance.
– mia dolce(ma douce) , nous partirons où tu voudras murmura-t-il.
Après quelques minutes, Octavio se remit dans ses paperasses délaissées depuis trop longtemps.
Il ne regrettait absolument rien, il savait qu'il pouvait compter sur sa femme et sur sa famille pour prendre les bonnes décisions.
Abby était avachie sur le lit en caressant son ventre un peu trop gros pour trois semaines de grossesses.
Mais ça ne l'inquiétait pas plus que ça parce que tout ce qui comptait c'était son plan parce qu'il fallait que ça fonctionne.
Elle voulait plus que tout voir ce monstre crier de rage en la voyant en robe de mariée.