Chapitre 21

566 46 2
                                    

Depuis toutes ces nouvelles déplorables, le palais ne fut plus tranquille comme autrefois,

Abby était plongée dans une longue tristesse bien que le roi fît tout son possible pour trouver un traitement afin d'aider sa sœur.

L'inspecteur Diego poursuivait ses recherches pour trouver ces magnifiques joyaux mais, aucun signe de vie.

Mais, il ne laissera jamais tomber cette affaire, plutôt mourir pensa-t-il.

-Vous devez manger quelque chose même si l'envie n'y ait pas murmura le roi.

-Je n'ai plus la force d'avaler quoi que ce soit je préférais mourir dit Abby pleine de chagrin.

-incroyable ......malgré toutes ces humiliations à votre égard, vous la couvez encore d'autant plus qu'elle ne le mérite pas .Franchement, vous avez trop de gentillesse. sermonna-t-il sévèrement.

Abby le fixa avec des yeux ronds mais ne pu s'empêcher de lui donner raison, après tout c'était sa sœur que pouvait-elle bien faire ?

Octavio laissa Abby un moment, il n'avait pas la moindre idée de ce qui se tramait dans son dos, il lui fallait des réponses.

Voilà pourquoi le docteur Erasmo faisait partie du plan. Depuis qu'il avait invoqué la maladie de Gaby, Octavio sentait qu'il jouait un rôle, en tout cas il était différent.

-Vous vouliez me voir votre majesté dit-il simplement

-Je voudrais que vous me montriez le dossier médical de Gaby Smith c'est très urgent exigea-t-il l'air dominateur.

Le docteur Erasmo pâlit pendant quelque secondes avant de se reprendre.

-votre majesté, c'est-à -dire que le dossier de mademoiselle n'est pas ici avec moi. dit-il avec une voix qui se voulait rassurante.

Sans plus attendre, le roi lui arracha le porte-document des mains et commença à l'examiner.

Octavio s'éloigna un moment et découvrit sans surprise que c'était le dossier de la concernée.

Il y avait des photos d'examens prises mais aucune n'indiquait une quelconque trace de tumeur.

-Qu'est-ce que ça veut dire ? cingla le roi avec ses yeux noirs.

-Je ...v....ais tout vous expliquer tenta de dire le docteur.

Or, Octavio le saisit par la gorge et lui murmura avec un air menaçant :

-Vous avez intérêt à me dire quel est votre rôle dans toute cette plaisanterie.

Pendant ce temps, Gaby ne savait pas encore que son petit manège n'allait pas durer mais elle continua à se berner d'illusion.

-Bientôt tout ceci m'appartiendra, je n'aurai ni de concurrente ni aucune femme sur ma route parce que le roi et sa fortune me reviendront de droit susurra-t -elle les yeux pleins de malice.

Elle continua à se brosser les cheveux, mine de rien devant le miroir. Au même moment, la porte s'ouvrit sur l'inspecteur Diego qui la fixa avec dédain.

Deux autres policiers le suivirent et il donna l'ordre de fouiller la chambre.

-Comment osez-vous ? aboya Gaby en colère. Ne voyez vous pas que je vais mourir dans peu de temps et vous vous permettez de m'infliger une telle souffrance continua-t-elle avec un air implorant.

-J'en suis bien conscient, mais pour quelqu'un qui va nous quitter bientôt je vous trouve bien sûr de vous maugréa Diego l'air pensif.

-Que voulez-vous dire ? Vous souhaiteriez que je me vêtisse en femme morte et que je me rase les cheveux afin que vous ayez miséricorde apitoya-t-elle chagriné

Au même moment, l'un des policiers chuchota des bribes de mots das l'oreille de Diego qui entra immédiatement dans la salle de bain sous les yeux outrés de la jeune femme.

L'inspecteur s'abaissa un instant et trouva une géante valise noire qui avait des tintements de bleus aux alentours.

Il se tourna vers Gaby qui tentait de dissimuler son visage épris par la colère car, encore une fois son plan avait échoué.

-Écoutez, je ne sais pas comment ces joyaux se sont retrouvés là, il doit y avoir une explication logique débuta-t-elle l'air déboussolé.

-Oh que oui, il y a une explication et prêtez attention : Que pensiez -vous du fait que vous êtes très intéressé par la fortune du roi et que vous avez mis en place plusieurs stratagèmes afin qu'il vous accorde ne serait-ce un regard. Que pensiez-vous aussi du fait que vous avez cachez les joyaux afin de faire porter le chapeau à votre sœur. Oh ! Et que pensez vous du fait que le docteur Erasmo fait partie de vos actions diaboliques et que toute cette histoire de tumeur n'était qu'une mise en scène afin de pouvoir rester ici. J'en dis que vous êtes une arriviste et vous ne vous arrêterez pas tant que ne vous ne serez pas enfermé. Abdiqua celui-ci de manière théâtrale.

Gaby se mit à ternir tellement qu'elle s'appuya au bord du lit. Elle était cuite ça c'est certain.

Elle allait passer le restant de ses jours en prison. Sur le pas de la porte, Gwendalina Pasquale, Octavio et Abby se tenaient là, en la jaugeant du regard.

-Tu aurais pu me tuer aussi n'est-ce pas si c'était pour arriver à tes fins ? hurla Abby l'air colérique.

Gaby n'eut pas le temps de réagir qu'Abby lui colla une gifle violente qui fit rougir sa joue.

-J'attendais ce moment depuis longtemps ma chère, je n'en ai pas fini avec toi aboya -t-elle animée d'une vengeance soudaine.

C'est ainsi qu'elle demanda aux autres de quitter la chambre afin de régler ses comptes.

-Tu es sûr de ce que tu fais dit Octavio avec un visage impassible.

-Absolument ! Le bizutage a assez duré dit-elle calmement.

-Vi do la mia dolce fiducia (Je te fais confiance ma douce) lui dit-elle en lui donnant un baiser sur son crâne. 

Deux sœurs pour un roi 💐❤Où les histoires vivent. Découvrez maintenant