Chapitre 12

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Abby ne savait plus où se mettre après les paroles prononcées par le roi sur sa sœur, Abby ne comprenait pas pourquoi il s'était énervé. Gaby avait le don de trop parler et la plupart du temps cela envenimait la situation. Plus l'heure avançait, plus le stress augmentait, en vérité elle n'avait jamais été conviée à une quelconque soirée et encore moins un bal. Apparemment, il y a une première fois à tout.

Maintenant, elle était en mode essayage et ses robes sentaient le luxe complet. Pourtant aucune lui reflétait comme si elles étaient chacune superficielles. Elle essayait de ne pas décevoir Gwendalina en faisant bonne figure mais Abby en avait par-dessus la tête.

-Ma chérie, que penses-tu de ce rouge, elle t'irait à ravir non ? disait Gwendalina.

-Sans vouloir vous vexer, aucune des robes ici présentes ne fait mon bonheur, il n'y a pas une plus simple. dit celle-ci timidement.

-Je savais que vous diriez ça, jeune fille voilà pourquoi j'ai concocté un habillement qui t'irais à la perfection comme c'est une surprise de ma part, cela attendra un peu passons au mode coiffure. s'écria-t-elle tout excitée.

Abby ne comprenait pas encore une fois, l'utilité d'avoir essayé toutes ces robes.

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-Il ne me tarde d'être à ce bal mon cher dit le roi.

-Je ne peux imaginer votre impatience en compagnie de cette jeune femme précisa Nicolas.


Octavio depuis certains temps, ne dormait plus toujours sur les nerfs et ne cessant de penser à Abby. Octavio voulu s'excuser auprès de Abby pour ses dires sur sa sœur, mais il ne voulait pas empirer la situation.

Des coups résonnaient contre la porte de son bureau.

-Entrez cria-t-il.

La porte s'ouvrit sur Gaby en nuisette noire transparent, elle avait un sourire espiègle sur les lèvres et jouait de son charme pour capter l'attention du roi.

-Mais enfin, qu'est-ce que vous fichez dans mon bureau ? cria-t-il

-Mon roi, je veux bien vous pardonnez l'injure de tout à l'heure à condition que je sois votre maitresse bien que vous n'ayez pas d'épouse pour l'instant, je serais votre jouet personnel, quand dites-vous ? murmura-t-elle d'une voix qui se faisait sensuelle.

Le sang du roi ne fit qu'un tour, et ses yeux étaient maintenant rouge de colère, comment cette chose pouvait être la sœur de Abby ?

Elle n'avait aucun respect pour elle et encore moins pour sa sœur, le roi la fusilla du regard et sans hésiter il appuya sur un bouton et une alarme se déclencha, la porte s'ouvrit sur deux gardes qui s'arrêtèrent sur le pas de la porte stupéfaits.

-Emmenez cette catin loin de mon bureau, je ne veux sous aucun prétexte qu'elle s'approche de moi s'égosilla celui -ci plus enragée que jamais.

Pourquoi est-ce que certaine femme portait aucun respect aux valeurs apprises durant les circonstances de la vie ?


 Le roi n'en revenait toujours pas de cette proposition malsaine qu'elle lui avait proposée. D'un pas rapide, il prit la carafe de whisky et se servit un verre.

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Abby s'était enfermé dans sa chambre avec comme occupation le livre de After. Plus rien n'en comptait que Hardin et Tessa.

Tu n'es pas mon genre, comme je ne suis pas le tien. Mais c'est justement pour ça que nous allons bien ensemble- nous sommes si différents, et pourtant nous sommes pareils. Tu m'as dit une fois que je faisais sortir ce qu'il y avait de pire en toi. Eh bien toi, tu fais sortir ce qu'il y a de mieux en moi. Je sais que tu le sais, Tessa. Et, oui c'est vrai, je ne sortais avec personne, jusqu'à ce que je te connaisse. Tu me donnes envie de m'engager. Tu me donnes envie de devenir meilleur. Je veux que tu me trouves digne de toi. Je veux que tu me veuilles autant que je te veux. Je veux me bagarrer avec toi, et même quand on s'engueule jusqu'à ce que l'un de nous admette ses torts. Je veux te faire rire, et t'écouter disserter sur tes romans classiques. J'ai juste... besoin de toi. Je sais que je suis cruel parfois... enfin, tout le temps, mais c'est seulement parce que je ne sais pas faire autrement.

Sa voix devient un murmure, son regard est fou.

-je suis comme ça depuis si longtemps, je n'ai jamais voulu être autrement. Jusqu'à maintenant, jusqu'à toi.

Bizarrement, Abby pense au jour où il y a eu le fameux baiser avec le roi, on aurait dit qu'il y mettait tout ce qu'il avait.

Comme j'aimerais vivre une histoire d'amour passionnée, rien que lui et moi pensa-t-elle.

Deux sœurs pour un roi 💐❤Où les histoires vivent. Découvrez maintenant