Chapitre 8 : L'hôpital

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P.D.V. Aleck

Je réussi à la réanimer. Je soufflai, soulagé.

- Al... Aleck ?

- Chut... Ne parle pas, l'ambulance est presque là.

- Pou-pourquoi n-ne m'as-tu... Rien dit ?

Les ambulanciers arrivèrent nous interrompant. Ils l'installèrent dans l'ambulance et on partit pour l'hôpital. Sur le chemin, Maryssa fit deux autres crises cardiaques. Les ambulanciers me disaient que c'était normal vu tout le sang qu'elle a perdue mais je ne pouvais m'empêcher de me dire que c'est de ma faute. À chaque fois qu'elle revenait à la vie, elle me serrait la main en me souriant et en me réconfortant.

- Ne... Ne t'inquiète pas... Je ne te laisserai pas seul...

Je ne peux plus me retenir de pleurer.

- Il y a intérêt que tu ne me laisses pas !

Une fois à l'hôpital, ils l'emmenèrent au bloc opératoire.

Les secondes... Les minutes... Les heures défilèrent et toujours aucune nouvelle. Arthur me rejoignit une demi-heure après son entrée. Il me prit dans ces bras.

- Ne t'inquiète pas, mon pote ! Elle va s'en sortir.

- C'est de ma faute... Je n'ai pas réussi à la protéger.

- Tu ne pouvais pas t'attendre à que ce soit si rapide et aussi si radical...

- Mais...

- Punaise ! Ce n'est pas de ta faute ! C'est celle de l'autre folle qui se croit tout permis !

Il m'installa sur une chaise et me ramena du café.

- Bon... Même si on est vampire, une dose de café va nous faire du bien...

Huit heures et 16 minutes se sont écoulées. Il est neuf heures du matin quand un médecin vient me trouver.

- Vous êtes Aleck Davidson ?

Je me relevai rapidement.

- Oui c'est moi ! Alors ?

- Nous avons prévenus la famille et Mlle Spencer est sortie du bloc opératoire. Durant l'opération, elle perdu encore deux fois la vie avant d'être réanimer. On lui a transférer du sang et donc maintenant sa vie n'est plus en danger. Vous pouvez aller la rejoindre. Elle est dans la chambre n°283.

- Merci !

Je courus rejoindre Maryssa. Lorsque j’arriva, j’éclata en sanglot. Elle s'était un peu relever et m'avait avec un grand sourire aux lèvres en me tendant ces bras. J’allai l'enlacé et lui murmura en boucle.

- Pardon... Pardon... Pardon...

- Chut... ça va, ne t'inquiète pas... Et puis je te l'ai dit. Je ne te laisserai pas seul.

P.D.V. Maryssa

Il m'embrassa le haut de la tête, pris une chaise et s'installa près de moi.

- Aleck... Pourquoi tu ne m'as rien dit sur ton statut de prince ?

Il soupira.

- Je ne voulais pas te le dire car je sais que tu as déjà du mal avec le fait que je sois "populaire". Alors j'ai eu peur de te le dire.

Je lui souris doucement.

- Tu sais... Je t'aime et ce n'est pas le fait que tu sois prince qui va changer ça. J'aurais aimé que tu sois plus confiance en moi.

- Moi aussi je t'aime ! C'est par peur que je ne l'ai pas dit, pardon.

Je lui caressai ces cheveux en acceptant ces excuses. Il m'embrassa lorsqu'on fut interrompu.

- Alors les tourtereaux ? Ça va ?

Je hochai la tête dans sa direction tandis qu’Aleck répondit.

- Ça va aller jusqu'à tu casses tout.

- Oh Monsieur est en colère ? Bah désolé mais Maryssa doit déjeuner. Ordre du docteur ! Il savait vu comment tu as foncé que tu n'y penserais pas !

J’éclatai de rire tandis que le concernés rougit.

- À table !

Je mangeais de bonne humeur avec deux gamins en train de se chamaillaient. Tout d'un coup, ma belle et grande famille entra précipitamment dans la pièce. Ma mère et mon père pleurait tandis que mon grand frère et ma petite sœur me sautaient dessus. Mon Frère super protecteur me lança.

- Tu nous as fait une peur terrible ! Ton cœur va bien ? Racontes-nous tout !

J’avalai de travers et toussa.

- Ou-oui...

Aleck s'avança vers mes parents.

- Je sais que ce n'est pas un bon moment pour les présentations mais je suis Aleck Davidson, le petit ami de votre fille.

Mon grand frère se retourna vers lui avec une lueur étrange dans les yeux. Je regardais ma petite sœur qui l'avait aussi.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- On va bien s'amuser Florence...

- Tu l'as dit Luc...

Ils allèrent sauter sur Aleck quand ma mère les stoppa.

- Laissez-le raconter ce qui s’est passé.

Ils se renfrognèrent et s'assirent. Aleck leur raconta l'histoire qu'il a vécu de son côté et moi, la mienne. Mes parents étaient épouvantés. Cependant, ils n'ont eu que l'histoire soft car on ne pouvait pas leur dire qu'Aleck était un vampire.

À la surprise de tous, mon cardiologue entra dans la pièce.

- Je vois que toute la famille est réunie... Ce ne sera pas plus facile à dire...

Ma mère s'approcha de lui.

- Qu'est-ce qu'il y a, docteur ?

- Eh bien, après l'évènement qui s’est produit, j'ai dû faire de nouvelle radio et il semble que l'on devra avancer le plus rapidement possible l'opération. Le cancer au cœur de Maryssa s'est grandement agrandi. Si cela continu sur cette voie-là, j'ai bien peur qu'elle ne passe pas l'année.

Je commençai à paniquer.

- Vous êtes sûr docteur ? 

Il hocha la tête pour confirmer.

J’éclatai en sanglot et Aleck me prit dans ces bras. Je m’accrochai désespérément à lui.

- Je ne veux pas mourir ! Je ne veux pas rendre triste ma famille et je ne veux pas perdre Aleck ! Je vous aime trop pour mourir sans n'avoir rien fait dans la vie !

Aleck me murmura dans l'oreille.

- Si tu crois que je vais te laisser mourir ! Je te veux à mes côtés pour l'éternité.

- Vraiment ?

- Vraiment !

Il m'embrassa passionnément pour bien me faire comprendre que c'est vrai. On entendit alors mon père toussait et il s'éloigna en s'excusant de s'être emporter devant ma famille. Mon père s'approcha alors de mon copain et lui tendit la main.

- Ne t'inquiète pour si peu ! Il est normal d'embrasser la femme qu'on aime et puis bienvenue dans la famille et merci d'avoir sauvé ma fille.

Aleck serra la main de mon père, heureux tandis que mon frère et ma sœur lui sautèrent dessus.

- Bienvenue dans la famille !

Le coup de foudre, existe-t-il ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant