Chapitre 26 : Inatendue

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P.D.V. Maryssa.

Je la regardai triste. C'était vraiment impossible entre eux deux. Comment faire pour qu'ils puissent s'aimer sans s'en cacher ? Une idée m'illumina. Je me levai rapidement de ma chaise et fonça sur Luc.

- Luc déshabille-toi !

Il rougit brusquement.

- Tu es dingue Maryssa ! Comme si j'allais le faire !

Je le tapai sur la tête, vraiment énervée.

- Fais ce que je te dis !

Puisqu'il ne bougeait toujours, j'utilisai, malgré moi, ma force de vampire. Je lui arrachai son t-shirt, le laissant torse nu. Florence regarda la scène, complétement à l'ouest. Je sautillai, contente.

- Vous allez vivre ensemble pour toujours ! J'ai la preuve irréfutable que vous êtes fait l'un pour l'autre.

Je me tournai diaboliquement vers ma sœur qui comprit que j'avais quelque chose de mauvais en tête.

- Maryssa... Je ne sais pas à quoi tu penses mais ne le fait pas !

Je lui sautai dans les bras et on tomba au sol. J'en profitai alors pour regarder dans son décolleté. Ce que je vis me laissa sur le cul.

- Non ! Vous l'avez déjà fait ! Vous n'avez pas perdu votre temps !

Florence et Luc ne savaient pas où se mettre et ils s'écrièrent en cœur.

- Comment tu le sais !

Luc me souleva du sol et me menaça.

- Tant que tu ne me l'as pas dit, je ne te laisse pas descendre !

- Ok! Ok ! Mon grand frère adoré, tu sais que je n'aime pas être soulevé ! Descend-moi !

Il m reposa au sol et je pris une distance de sécurité. Il en rigola. J'inspirai profondément et leur expliqua.

- Si vous ne l'avez pas remarqué vous avez un tatouage sur votre poitrine à gauche. Ce tatouage est présent que lorsque vous rencontrez votre âme sœur. Et on sait qui sait car c'est représenté par la première lettre de son prénom. Luc, tu possèdes le F de Florence !

Florence m'interrompit.

- Oui mais cela nous expliqua pourquoi tu sais qu'on a... Enfin, tu vois.

Je lui souris sadiquement.

- Nous, les filles, le tatouage n'apparait qu'après le rapport sexuel avec notre âme sœur et vue que tu es marquée d'un L. Je l'ai compris ! Mais quand même vous êtes des rapides !

Ils rougirent tous les deux et bafouillèrent avant que Florence fit un grand sourire. Elle s'approcha de moi et se jeta sur mon décolleté. Elle recula satisfaite.

- Et alors ? Toi aussi tu l'as fait ! Quand ? Une semaine après, non ?

Je rigolai.

- Non.

- Un mois ?

- Non.

- Quand ?

Je fis remuer mes sourcils ce qui la fit rigolée.

- Hier.

Elle me regarda comme si elle voyait un extraterrestre.

- Sérieux ! Mais ça fait presque un an que vous êtes ensemble !

Je rigolai.

- Il est de l'ancienne école ! Tu sais, il a 400 ans presque...

Là, elle et Luc avait la même tête qu'un poisson.

- 400 ans ? Tu es sérieuse.

- Ouais.

Sa remarque me fit l'effet d'une bombe. J'explosai complètement de rire.

- Punaise ! Mais qu'est-ce qu'il est bien conservé !

En parlant du loup, Aleck nous rejoignit ce qui fit redoubler mes rires. Il me regarda surpris.

- Qu'est-ce qu'il y a, mon cœur ?

J'essayai de reprendre mon sérieux.

- Rien... Je dois te parler de quelque chose de très important donc assoie-toi.

Je lui expliquai le problème de Luc et Florence avant de lui montrer la preuve qu'ils sont faits l'un pour l'autre. Il avait l'air peiné pour eux car Luc et Florence en auront des difficultés pour pouvoir être ensemble. Tellement j'étais frustrée pour eux, Je pris le bras de Florence et partis en courant avec elle. Je défonçai la porte du salon.

- Maman, papa, on doit vous parler.

Florence se statufia quand elle comprit mes intentions et essaya de s'enfuir mais je maintenais bien sa main. Nos parents vient que quelque chose n'allait pas donc ils prirent un air sérieux. On fut rapidement rejoins par les garçons. Luc inspira profondément et prit la main de Florence.

- C'est vrai... Florence et moi avons quelque chose de très important à dire.

Florence se serra contre lui.

- Nous nous aimons ! C'est vrai, nous avons le même sang... Mais nous sommes faits l'un pour l'autre donc si vous n'acceptez pas notre relation, on l'ignorera et on partira.

Contrairement à ce que l'on pensa, nos parents se levèrent et alla les féliciter. Voyant notre expression choqués, maman éclata de rire suivie ensuite de papa.

- Mes enfants ! Mon dieu, on ne s'y attendait vraiment pas à celle-là !

Je m'approchai prudemment de maman.

- Maman ? Tu vas bien ?

- Votre père et moi, on a quelque chose à vous dire.

Elle laissa planer un silence pour faire très effet dramatique ce qui m'énerva.

- Florence n'est pas votre sœur !

On s'attendait tout sauf à ça. J'étais tellement choquée que j'en tombai par terre.

- Comment !

Elle nous montra les divans.

- C'est assez long donc asseyez-vous.

Lorsqu'on fut tous installé, elle entama son histoire.

- Quand j'étais enceinte de votre vraie sœur, Maryssa, tu étais en grande dépression à cause des problèmes que tu avais à l'époque. La seule chose qui te fessait rester parmi nous était de savoir que tu allais avoir une petite sœur. Chaque jour, tu rentrais à la maison en me posant toujours la même question " C'est quand qu'elle arrive ?". Le jour où j'ai dû accoucher, on vous laissa vous laissa, Luc et Maryssa, à la maison avec la nounou. Cependant, votre sœur est mort-née. Pour éviter que tu t'isole complètement, on a ton père et moi décidaient d'adopter le jour même. Nous avons eu de la chance, la femme qui avait accouchée quelque minute avant nous entendu notre conversation et donc nous approcha. Elle n'avait rien pour s'occuper de l'enfant et le père s'était enfui en courant à la nouvelle. Elle comptait la mettre à l'adoption mais pour finir décida de nous la confier. Elle n'avait qu'une condition, c'est que sa fille s'appelle Florence. Nous sommes rentrés quelque temps plus tard à la maison avec elle.

Cette histoire était invraisemblable. Soudain, Luc se leva et prit Florence dans ces bras.

- C'est génial ! Rien ne nous retient d'être ensemble.

Florence éclata en sanglot et serra fortement Luc dans ces bras.

- Oh Luc, c'est magnifique ! Qu'est-ce que je t'aime ! Je t'aime !

C'était tellement émouvant que je pleurai à mon tour. C'est vraiment un beau dénouement. Aleck me prit dans ces bras pour sécher mes larmes.

Le coup de foudre, existe-t-il ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant