Le coup de foudre, existe-t-il ?

Chapitre 24 : Bonne matinée

P.D.V. Maryssa

Je sentis doucement les rayons du soleil frappaient mon visage. Je voulus me lever lorsque je me sentis piéger. J'ouvris les yeux et vis Aleck endormit à côté de moi qui m'encerclait de ces bras. J'essayai temps bien que mal de m'en dégager quand je l'entendis grogner.

- Mon cœur... Ne bouge pas ! Ce n'est pas encore l'heure de se réveillé...

- Mon amour, il est dix heures... Je souhaite juste aller chercher mon petit déjeuner...

- Tu prends le mien ?

Je ricanai.

- Et puis quoi ? Tu bouges toi-même ! Tu as des pieds, c'est pour t'en servir !

Il pouffa et roula de manière à se retrouvé sur moi. Il m'embrassa férocement avant de lécher mon cou.

- Pas grave... Je vais me servir avec ce qu'il y a près de moi...

Je lui frappai la tête en rigolant.

- Ok ! J'y vais mais demain c'est toi !

Il me fit la moue mais accepta quand même. Je me libera de son emprise, sortis du lit nue et mis rapidement des vêtements. Aleck grogna.

- Pourquoi, tu t'habilles ? Reste comme tu étais !

Je secouai la tête et m'abaissa dans le frigo, car on a un frigo dans la chambre, et pris deux poche de sang. Je sentis alors Aleck me prendre par la taille, me collait à lui et mettre sa tête dans mon cou pour m'embrasser.

- Cela te dit une journée au lit ?

- Oui mais nan, mon amour. Aujourd'hui, on doit faire transformer mes parents.

Il refit sa moue, me souleva et me porta jusqu'au lit. Il commença lentement à me déshabiller mais je lui tapai sur la tête.

- On mange et on descend ! Pas maintenant...

- Pas grave... Je ne te laisserai pas dormir alors ce soir...

Je le regardai surprise avant de rougir violement, je pris vit mon petit déjeuner et fonça sous la douche sous le rire d'Aleck.

P.D.V. Aleck

Peu de temps après qu'elle soit allée sous la douche, je l'entendis crier. Je courus jusqu'à elle et la vit replier au coin de la pièce. Je m'affolai.

- Qu'est-ce qui se passe ?

Elle releva sa tête pleine de larmes.

- Je rentre dans... Dans la salle de bain quand, j'ai vu ça sur le miroir.

Je regardai dans la direction qu'elle indiquait et je fus geler d'effroi et de colère. Sur le mur, il était écrit "On ne laissera pas une putain épouser le prince ! Va-t'en ! ".

- Et j'ai terriblement mal à la poitrine...

Je m'abaissai à sa hauteur et regarda à l'endroit où elle avait mal. J'eu alors un énorme sourire qu'elle remarqua.

- Qu-Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?

Je l'embrassai tendrement.

- Eh bien... Maintenant tout le monde saura que tu es ma propriété. Le tatouage que j'ai sur mon pectoral gauche apparait sur ta poitrine.

Elle se releva timidement et se regarda dans le miroir. Ses yeux s'agrandirent de surprise.

- Je vais... Prendre ma douche...

Une idée germa alors dans mon esprit. Je sortis dehors et me déshabilla ensuite je rentrai de nouveaux dans la salle de bain.

- Bingo ! Elle est déjà sous la douche !

J'ouvris le rideau et m'installa derrière elle. Maryssa allait crier mais je mis ma main sur sa bouche.

- Chut! Je suis venue car on ira plus rapidement en bas comme ça !

Elle hocha doucement la tête et se retourna. Je me mis alors à lui nettoyer le dos.

P.D.V. Maryssa

Après avoir pris une douche des plus... inhabituelle. Je descendis rejoindre les autres avec Aleck. Anthonio nous attendais pour descendre dans la pièce du sous-sol. Aleck me prit par la taille et on suivi le groupe. Je rigolais intérieurement en imaginant leur réaction lorsqu'on passera la salle des tortures et ce que je vis ne me déçu pas. Luc et Florence se serraient dans les bras et blanchissaient à vue d'œil et mes parents, c'est très simple, ils ont crié d'épouvante. Anthonio se retourna vers moi avec un sourire amusée.

- Maryssa ? Je crois qu'il serait plus judicieux si c'était toi qui les mordais. Ils seront plus en confiance.

Je hochai la tête et on décida de l'ordre de passage. J'entre alors dans la pièce avec Florence et Luc qui se tenaient la main. Florence se gratte le cou.

- Maryssa... Après tout cela on aura quelque chose à te dire moi et Luc.

- D'accord.

Je leur expliquai comment aller se dérouler la transformation. Je fis le rituel puis ce fut le tour de mes parents.

L'attende de leur réveil fut très long. Ils ne se réveillèrent quand fin d'après-midi. Je leur apportai le repas et rigola devant leur mines dégoutés.

- Ne vous inquiétez pas ! C'est très bon ! Vérifiez par vous-même !

On prit alors notre repas ensemble comme avant, délire sur délire.

J'allais rejoindre Aleck lorsque ma sœur me retient par le bras.

- Maryssa... Pouvons-nous allés parler dehors avec Luc ?

- Hein ? Oui, bien sûr !

On alla s'installé au fond du jardin, loin de yeux et oreilles. Je ne connaissais vraiment pas cet endroit et pourtant je suis là depuis longtemps.

Je me tournai vers Florence attendant qu'elle prenne la parole. Je voyais qu'elle stressait donc je lui fis un sourire bienfaisant donc elle se lança. Elle alla directement au but.

- Luc et moi nous aimons et on sort ensemble.

Je m'attendais tout sauf à cela. Je les regardais stupéfaite.

- Co-comment ça ?

Elle se trémoussa sur sa chaise, intimidée alors Luc lui prit la main.

- Tu sais, l'histoire est un peu long...

- J'ai tout mon temps.

- Eh bien... Je me faisais harceler par un garçon de mon école... Il voulait que je sorte avec lui mais moi je ne l'aimais pas donc j'ai dit non. Cependant, il me voulait, cela en était obsessionnelle... Il me suivait, m'envoyer des fleurs et des lettres. Une fois, j'ai même reçu des photos de moi, qu'il avait pris à mon insu ! Donc j'ai été voir Luc et on mit en stratégie qu'on devait paraitre pour un couple devant lui. On s'est donné rendez-vous pour un parc d'attraction et au finale, on s'est embrassé... Il est venu vers moi et a accepté sa défaite, on va dire...

Luc l'interrompit.

- J'ai dû me battre avec lui.

- Oui et quand l'affaire fut conclu, je n'ai pas arrêté de repenser au baisé.

Elle rougit.

- Je n'avais qu'une envie et c'est de recommencer... À la fin, j'ai compris que j'étais amoureuse et donc je me suis complètement déclaré à Luc. Au début, il m'a évité et cela m'a fait mal mais pour finir il est revenu vers moi.

- En fait, moi aussi, j'avais les mêmes sentiments qu'elle mais on est frère et sœur ! Cela m'a tourmenté, je me disais que c'était mal mais voilà... Je n'ai pas pu résister...