Chapitre 21 : vérité dévoilé

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P.D.V. Maryssa

Je tournais dans la chambre comme un lion en cage.

- Je fais quoi ? Je fais quoi ? Je fais quoi ! Je ne veux pas être morte à leurs yeux !

Aleck tenta de me calmer en vain alors il se plaça en face de moi et me força à le regarder.

- Tu n'as qu'à leur dire ce que tu es maintenant !

- Et s'ils me détestaient après ?

- Tu crois sérieusement que tes parents vont te détester juste pour ça ? Punaise ! Ils t'aiment pour ce que tu es à l'intérieur ainsi que ton frère et sa sœur ! Tu crois qu'ils vont te tourner le dos pour si peu ?

- Nan mais...

- Pas de mais ! On va les voir tout de suite ! Et pour ce qui est du reste, tu laisses mon père gérer.

Je baissai la tête. J'étais terrorisée ! Je préfère mille fois me faire encore battre par les brutes épaisse de la dernière fois que d'affronter mais parents. Aleck me releva doucement la tête et m'embrassa.

- Allez, viens...

Je croisa Mireille dans le couloir, elle me fit la révérence et m'encouragea pour la suite. Je la remerciai en hochant la tête.

P.D.V. Aleck

Je l'emmenai dans la chambre pour qu'elle puisse se changer. Je l'attendais sur le lit pendant qu'elle se changeait à la salle de bain lorsqu'elle m'appela.

- Aleck !

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Je ne sais pas me changer...

- Comment ça ?

- À cause de mes blessures, J'ai mal partout, ce n'est pas possible...

- Attends, je vais appeler Mireille !

- Je ne veux pas que tu l'as dérange !

- Mais tu vas faire comment ?

J'attendis sa réponse qui ne vient pas. Je soupirai.

Je toquai à la porte de la salle de bain et entra. Je la vis alors assise au sol en sous-vêtement avec des vêtements éparpillés autour d'elle et elle en train d'essayer de mettre le haut sans succès, elle ne faisait que grimacer de douleur. Je souris tendrement et pris une des dernière encore non chiffonner sur le cintre. Lorsque je me retournai pour pouvoir lui mettre, je fus pris d'un grand désir pour elle. Elle était terriblement séduisante quand elle faisait la moue surtout dans cette position. Je me secouai la tête pour faire sortir de ma tête mes pensées peu catholique.

- Mon cœur, je vais t'aider.

Je l'embrassai, l'aida à enfiler sa robe et la releva pour lui mettre ces chaussures. Elle rigola.

- Tu sais, j'aurais pu le faire moi-même.

Je lui fis un magnifique sourire.

- Je t'ai mis la robe autant mettre tes chaussures. Après tout, je suis ton chevalier servant.

Elle rigola une nouvelle fois. J'étais content de lui avoir fait changer les idées, ne serais qu'un court instant. Je lui pris la main et l'emmena dans la voiture.

P.D.V. Maryssa

Je ne remercierais jamais assez Aleck pour ce qu'il fait pour moi mais d'un autre côté j'ai peur car ms sentiment pour lui commence à prendre beaucoup trop d'ampleur. Je me demande ce que je ferais si un jour il meurt... Je ne crois pas que je survivrais.

La route pour ma maison fut longue et silencieuse. Au début Aleck essaya tant bien que mal de me parler, de me changer encore les idées. Mais chaque fois, la conversation ne dura pas car je retournais dans mes tourments. J'imaginais tout ce qui pourrait se passer lorsque toute ma famille me verrait... Vivante...

On arriva dans l'allée et Aleck se retourna vers moi.

- Je vais les voir en premiers, toi, tu te cacheras et quand ils mettront le sujet sur le tapis, tu apparaitras.

Je hochai la tête et on sortit de la voiture.

Aleck alla toquer à la porte et ma sœur lui ouvrit avant de lui sautait dans les bras en pleurant et murmurant.

- Elle est morte... Elle est morte, Aleck.

Celui-ci resserra sa prise et l'emmena à l'intérieur en hochant la tête pour me dire que la voie était libre.

Toute ma famille était dans le salon à pleurer. Je les entendais très bien. Ma mère prit la parole.

- Bonjours Aleck...

- Bonjours Madame.

Mon père parla ensuite.

- Maryssa... Ma fille, ma douce fille est morte durant l'opération... Tu ne l'as reverra jamais.

Aleck se frotta les cheveux.

-Il y a quelque que je dois dire... Que l'on doit dire.

Ma sœur lui demanda, la voix brisée.

- On ?

Je rentrai dans la pièce.

- Nous... Je ne suis pas morte, je suis vivante.

Un ange passa puis deux. Ma mère pâlit brusquement et s'évanouie tandis que mon père, Luc et Florence se levèrent effrayés.

Luc prit la parole.

- Je rêve... Tu es sensé être morte !

Je baissai la tête.

- Avant que je m'explique, vous pouvez réveiller maman s'il vous plait.

Mon père remarqua seulement à ce moment-là que maman s'était évanouie et se baissa pour la réveiller.

- Chérie ! Est-ce que ça va ? Réveille-toi !

Elle se réveilla et me regarda terrifier. Elle cria en s'accrochant à son mari.

- Ce n'est pas possible.

J'éclatai en sanglot et voulu partir mais Aleck me retient par la main en me chuchotant.

- Va-y ! Ne t'enfuie pas ! C'est juste la surprise qui les fait réagir comme ça.

Je serrai fortement sa main et me retourna vers eux.

- Euh... Je sais que vous êtes choqués... Laissez-moi m'expliquer !

Ils s'assirent et me fixèrent attendant la suite. Je pris une grande inspiration et me lança.

- Je ne me suis pas rendu à cette opération car je n'en ai pas besoin ! Je n'ai plus de problème au cœur, vu que je ne suis plus humaine. Je... Je suis un vampire et Aleck aussi ! Voilà un très court résumé mais c'est le plus important. Je sais que maintenant aux yeux de tout le monde, je suis morte mais je souhaitais que au moins vous, vous le sachiez que ce n'est pas vrai.

Ils restèrent abasourdis de mes propos et ne voyant aucune réaction, je me retournai pour partir. Lorsque je fus au bas de la porte, Je me retrouvais écrasé au sol par Luc et Florence. Ils pleurèrent en me serrant dans leurs bras.

- On se fiche que tu sois un vampire ! Tu restes notre sœur avant tout !

Florence hocha la tête au propos de Luc.

- On t'aime et ce n'est pas près de changer !

Mes parents s'approchèrent de nous et se joignirent au câlin. Ma mère fit un doux sourire.

- Même vampire, tu resteras notre fille et on t'aimera quoique tu sois.

Elle se retourna vers Aleck.

- Et toi tu fais partit de la famille maintenant donc viens !

Aleck se joignit t ce fut la goutte de trop. Je pleurai tellement le bonheur était intense.

Le coup de foudre, existe-t-il ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant