Ça chauffe au pavillon de l'eau

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A l'extérieur, je suis à la recherche de mon père qui est introuvable, il m'aurait averti quand même si il était parti, une ombre tournoi autour de moi, en levant ma tête, je vois mon corbeau, tient donc ça fait longtemps que je ne l'avais pas vue.

Corbeau : Ton père est parti en mission.
Dit t'il avant de partir.

Celui là alors, mon corbeau est du genre têtue, il fait ce qu'il lui plaît peut importe si des vies sont en danger, sa personne prime sur les autres donc je subis.

Je reprend ma marche en solitaire, l'air est très frais ce matin, je réprime un frison, dans mes pensées je me retrouve vite devant le pavillon de Tomioka.

Je saute et je m'assois sur une pierre, je reste assez éloigné pour ne pas le déranger.

Il est impressionnant quand il s'entraîne, comme tout les piliers, j'adore les voir concentré entrain de contrôler leurs souffles, j'aimerais tant pouvoir atteindre leurs niveaux et rendre mon père fière de moi.

Tomioka : Megara, que fait tu ici ?
Dit t'il les yeux clos.

Moi : Excuse moi, je cherchais mon père mais il est parti en mission, je devais m'entraîner avec lui.
Dis-je en m'inclinant pour le saluer.

Tomioka : T'incline pas pour moi, tu est ma fille autant que tu est celle de Uzui, bon vient t'asseoir avec moi. Dit t'il en me fessant une place.

Il vient de dire que j'étais comme sa fille, je suis trop heureuse, c'est un joli compliment et venant de lui c'est rare.
En plus Tomioka il est beau, fort et très charismatique, je ne dirais rien sur le fait que Shinobu le matte de temps en temps.

Je me place, à ses côtés, j'essaie de synchroniser mon souffle au sien, mais c'est impossible, c'est un pilier après tout.

Moi : Je n'y arrive pas, ça m'énerve. Dis-je en colère.

Tomioka : Imagine que tu soit dans un endroit apaisant et essaie à nouveau maintenant.
Dit t'il en se concentrant à nouveau

Étonnant, nos souffles se synchronisent parfaitement, il se lève et me laisse seul un petit instant.

Il revient avec la fameuse jarre, j'ai déjà fait exploser la plus grosse jarre un jour par chance.

Tomioka : Le principe est simple, je viens de remarquer que quand tu t'énerve, le démon qui sommeil en toi se réveil, ce qui te procure une grande force, donc nous allons revoir les bases de l'entraînement avec ton côté démon.
Dit t'il en déposant la jarre face à moi.

Ça va être très compliqué, je dépose ma veste, j'enroule mon haut jusqu'à ma taille, laissant apparaître le bandage qui cache ma poitrine, je m'attache les cheveux en fessant une queue de cheval, a l'aide d'un jolie ruban que m'avait donné par Mitsuri Kanroji le pilier de l'amour.

Moi : Bien, comment je fais ? Dis-je en boudant.

Assis à côté de moi, il me pousse une première fois, puis une deuxième fois, ainsi de suite.

Moi : Arrête de me taquiner.
Dis-je en me laissant faire.

Je n'ai pas la force de l'affronter, mais il recommence, il fait exactement comme ma mère avec ses chatouilles.

Moi : Arrête. Tomioka. Dis-je légèrement énervé.

Tomioka : Pourquoi, que tu va tu faire ?
Dit t'il en continuant.

Il n'a pas le temps de me pousser une nouvelle fois, je prends son doigt et avec mon autre main je dégaine mon sabre.

Tomioka : Enfin, souffle dans la jarre. Maintenant. Dit t'il neutre.

Un duo de choc Où les histoires vivent. Découvrez maintenant