Dechainement dans la forêt Kaho

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Mince, il a était rapide, Inosuke en fessant une pirouette atterri sur l'herbe en fessant une pose triomphante, de son autre main il récupère son masque et il se tourne vers moi.

Inosuke : MEGARA ! Dit t'il en hurlant.

Je passe une main sur mon ventre, il ne m'a pas raté, j'ai un énorme trou, je saigne énormément, un goût de rouille et de sang m'arrive à la bouche.

Délicatement je touche l'intérieur de ma bouche, mes doigts qui sont tachés de rouge, en un coup il m'a fais d'important dégâts sur mon corps, ma vue se brouille et Inosuke relève ma tête.

Moi : Part, prévient les autres, j'essaie de le retenir. Dis-je en lui souriant.

Lui sourire me demande beaucoup d'énergie, je perds l'équilibre, mon cœur a du mal a battre, mon corps me brûle et le trou de mon ventre a du mal à se cicatriser.

Je pose mes mains sur les joues d'Inosuke, je me rapproche doucement, je lève mon regard, face à moi ce garçon aux grands yeux verts clairs, pleure, dans son regard je peut voir de la tristesse mais également de la peur, je lâche ma main droite et je la pose sur sa poitrine là où son coeur se situe.

Moi : Ça va, je vais m'en occuper. Dis-je doucement.

Démon : Enfin, la princesse est là, toi tu va t'occuper de moi, laisse moi rire, je vais tuer tout tes amis et après nous irons voir maître Muzan.
Dit t'il en fessant écho dans la forêt.

Inosuke : Vient je t'attends ! Dit t'il en colère.

Mes forces me quittent petit à petit, Inosuke prends sa main dans la mienne et il me tire à lui.

Inosuke : Meurt pas femme, j'aimerais te montrer comment pécher. Dit t'il tout gêné.

Moi : C'est un bon début homme, je vous attends et rien ne m'arrivera ne t'inquiète pas.
Dis-je en lui souriant.

Nous sommes très près, je prends une grand respiration, je me mets sur la pointe des pieds et je dépose un timide bisou sur la commissure de sa lèvre du côté droit.

Inosuke touche l'endroit où je l'ai embrassé, il écarquille ses yeux, il remet immédiatement son masque à la tête de sanglier et part rapidement rejoindre nos amis.

En face de moi, les arbres tombent un par un, un démon apparaît, il est très grand, ses cheveux touchent le sol, ils sont blancs comme sa peau, ses yeux de chats rouges pourpres me regardent, il affiche un rictus mauvais sur ses lèvres, il marche lentement et arrivé en face de moi il me lèche ma joue droite.

Démon : Megara Kibutsuji, ton odeur et la même que maître Muzan. Dit t'il en s'inclinant face à moi.

Moi : Je suis Megara Uzui, fille de Tengen Uzui c'est lui mon vrai père. Dis-je en colère.

Démon : Ah ! Ce pilier du son, je viens de le tuer il y a deux jours.
Dit t'il en jetant au sol l'épée du soleil de mon père.

Non, pas mon père, comment vont réagir mes mères, je ne veut pas y croire, il n'est pas mort, non tout sauf lui, il m'a élevé comme sa fille, il m'a soigné quand j'étais malade, il m'a appris à me battre et il m'a aimé comme sa fille.

Intérieurement je bouillonne, comment a t'il osé toucher mon père, furieuse je pousse un crie de douleur, de colère, de tristesse et d'agonie.

La forêt répand mon crie, tout ce qui m'entoure est à présent juste un léger murmure se fessant discret, mes forces me reviennent, cette énergie, ce pouvoir, je sens que mon corps se change, mes ongles sont encore plus longs et plus pointues que la dernière fois, ma vue devient plus perçante, je regarde mes mains et ma peau laisse apparaître des lignes fines de couleurs arc-en-ciel dessinant des fleurs.

Moi : D'accord, toi et moi maintenant. Dis-je neutre.

Ma colère et ma rage sont à paroxysme, je dégaine mes lames, je les lance dans les airs et je range précautionneusement l'épée de mon père derrière mon dos.

Le démon face à moi recule brutalement, j'essaie de contrôler mon souffle mais mes paumons me brûlent, mon corps lui réagit seul, je me lance sur le démon, nous échangeons multiples coups, j'essaie de lui décapiter la tête mais il esquive, de sa main droite il me tranche mon épaule gauche.

Démon : Pouvoir sanguinaire, Libération du Sang. Dit t'il en souriant.

Mon bras à terre, vole dans les airs, il prend mon épée du soleil et commence à faire les mouvements du souffle de l'ombre.

Démon : Tu vient avec moi, ou je tue tes amis.
Dit t'il en riant.

Moi : Plutôt mourir ! Dis-je en colère.

Une ombre s'abat sur moi, plusieurs lames me transperce le corps, mon kimono est réduit en miette, les coups de lacérations me font hurler de douleurs.

Moi : Pouvoir sanguinaire, Pluies Démoniaque.
Dis-je en toussant.

Le ciel devint noir, le tonnerre gronde fessant trembler le sol, des pluies qui scintillent tombent du ciel, un rayon de soleil entour le démon, il crie et hurle d'agonie.

Je m'approche du démon en titubant, il me regarde méchamment, il a envie de me tuer, je peut le comprendre, derrière moi mes amis crient mon prénom, je me tourne vers eux, ma vision commence à devenir trouble puis je sens une atroce douleur dans mon coeur.

Démon : Ce n'est pas grave si maître Muzan ne te retrouve pas, au pire j'aurais cas lui dire que sa fille est morte de la main d'un pilier.
Dit t'il méchamment derrière mon dos.

Tanjiro : Non ! Megara ! Dit t'il en hurlant.

La main du démon traverse ma poitrine, je crache du sang, dans un effort je souris à mes amis et mon coeur bat de moins en moins vite.

Zenitsu dans un éclair aveuglant, m'arrache des mains du démon derrière moi, il me pose sur l'herbe délicatement, Tanjiro hors de lui dépose la boîte de Nezuko, Inosuke pose sa main sur mon front puis se place à côté de Tanjiro et Zenitsu.

Tournant ma tête, je vois que mes amis se battent avec rage, c'est incroyable, ils sont très forts, en se battant, j'ai l'impression que les éléments de la nature se déchaînent puis un bruit que je reconnais retentit dans la forêt.

Voix : Cinquième mouvement, Symphonie Stridente.

Des explosions en simultanées font trembler la terre, j'ai du mal à voir ce qu'il se passe, Nezuko pose délicatement ma tête sur ses jambes, la tête du démon vole dans les airs et un grand homme apparaît.

Nezuko : C'est fini Megara, repose toi tu l'as bien mérité, nous nous occupons de toi.
Dit t'elle en déposant un bisou sur mon front.

Grâce aux paroles douces et réconfortantes de Nezuko, mes yeux se ferment et je me laisse plonger dans mes rêves.

Un duo de choc Où les histoires vivent. Découvrez maintenant