Courage

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PDV Kyojuro Rengoku

J'avais dix ans la première fois ou j'en ai rencontré la belle Tsuki, elle est apparut devant moi, tel un ange, ses longs cheveux noir dansaient sous l'effet du souffle de la brise du matin, ses yeux noirs se sont posés sur moi et à ce moment là je suis tombé fou amoureux d'elle.

J'étais stupide de penser qu'une femme bien plus âgée que moi s'intéresserait à moi, à l'époque, j'étais jeune, pas confiant, insouciant et légèrement naïf.

Elle m'a entraîné jour et nuit, pendant quelques années elle a dormi chez ma famille, j'ai eu l'occasion de la voir tout les jours, j'étais le plus heureux, un soir j'étais décidé de lui dire que je l'aimais mais elle n'est jamais venue, c'est longtemps après que je l'ai revu, mais elle avait énormément changée, la femme dont je me suis épris avait le regard sombre et meurtri.

Devant la porte de sa chambre, je n'ose pas taper, c'est une femme, elle est belle et c'est la mère de ma petite lumière.

Je toc, mais personne ne réponds, m'inquiétant, j'ouvre la porte, je ne suis pas rentré dans sa chambre avant, le séjour est immense, je cherche Tsuki du regard, quand la porte d'une pièce s'ouvre, laissant apparaître le corps nue et mouillé de Tsuki se tenant face à moi.

Tsuki : Ah, Kyojuro, un petit instant j'étais entrain de me laver, je vais m'habiller, tu peut t'asseoir si tu veux.
Dit t'elle en me tournant le dos.

Impossible d'aligner deux mots correctement, sa peau est blanche, marquée par les différents combats qu'elle a dû vivre, ses seins sont parfait, elle a une belle cicatrice au niveau du bas ventre signe qu'elle a porté la vie, elle est musclée et ses fesses sont très belles.

Déglutissant, je marche avec difficulté, je souffle profondément et je m'assois, la porte s'ouvre à nouveau, Tsuki porte une longue robe blanche, ses cheveux sont détachés, après plusieurs années elle est toujours aussi élégante et gracieuse.

Moi : Je ne voulais pas te déranger Niji. Dis-je gêné.

Tsuki : Oh, laisse tomber les politesses entre nous, appelle moi par mon prénom, que me vaut ta venu ? Dit t'elle face à moi.

Du courage, je peut le faire, ça ne doit pas être si compliqué après tout.

Moi : Je veut t'inviter à sortir avec moi.
Dis-je en m'inclinant.

Elle rigole, s'assoit délicatement, ses jambes dénudées sont face à moi, je commence rougir légèrement mais faut que je me ressaisisse.

Tsuki : Mes jambes sont jolies apparement, ne fait pas le timide Kyo, lève ta tête. Dit t'elle gentiment.

Kyo est le surnom qu'elle me donnait, à cette époque je boudais car son prénom ne me donnait pas l'opportunité d'en faire un surnom.

Depuis tout ce temps je suis resté Kyo, je suppose qu'elle ne m'a pas oublié ou je rêve sûrement.

Moi : Alors ? Dis-je en relevant la tête.

Je n'aurais pas dû, Tsuki pleure, de sa main elle balaye les quelques larmes qui continuent de couler sur ses joues et me regarde dans les yeux.

Tsuki : Kyo, je suis une femme âgée maintenant, j'ai fais des mauvais choix dans la vie, je ne suis pas la femme qui rangera notre foyer, qui t'attendra à la maison sagement, tu as vingt ans Kyo, j'en ai trente-cinq, j'ai une fille de quinze ans et un ex mari démoniaque, j'ai trop de problèmes.
Dit t'elle en souriant.

Je me lève, la table qui nous sépare vole en éclat, j'en ai marre, déjà, plus jeune, elle mettait des barrières avec tout ceux qui lui voulait son bien, elle a tendance à aimer les mauvaises personnes mais pas cette fois !

Moi : Tu croit que je n'ai rien vécu de mon côté, tu croit que je suis resté le même, je ne suis plus enfant, je sais qui tu est, je suis amoureux de toi depuis mon plus jeune âge Tsuki, laisse moi une chance, pas maintenant mais -

Je n'ai pas eu le temps de la voir se déplacer, je me rends compte du niveau qui nous sépare, elle pose un de ses doigts sur ma bouche, penche légèrement sa tête et me souris tendrement.

Tsuki : Tu t'enflammes Kyo, c'est ce tempérament que j'aime chez toi, je n'ai pas dis non, laisse nous le temps, je ne sais pas si je vais revenir vivante, c'est le risque du métier, je ne veut pas perdre les autres ni toi, le moment où on devra se battre, partez.
Dit t'elle sérieusement.

D'une main, je retire son doigt sur ma bouche, s'entrelace nos doigts, je ferme ma main et je l'attire contre moi.
Son corps chaud, se pose brutalement contre mon torse, je reste immobile, sa tête se loge sur le creux de mon coup, dans un geste délicat, je referme mes bras et je l'emprisonne dans une tendre étreinte.

Moi : Je ne pourrais pas Tsuki, je reste un pilier et toi aussi, nous prenons tous des risques, arrête de tout porter sur tes épaules. Dis-je triste.

Tsuki : Kyo, tait toi. Dit t'elle en renfilant.

Moi : Cesse de te protéger de tout, je n'ose pas imaginer ce que tu as vécu, ça à dut être extrêmement difficile à vivre pour toi, mais c'est du passé Tsuki, laisse toi aller, arrête de te torturer, de te tourmenter, tu n'as pas dormi depuis combien de temps ?
Dis-je en caressant son dos.

Tsuki : Je ne sais plus Kyo. Je suis si, fatiguée.
Dit t'elle en pleurant.

Moi : Dort, je suis là maintenant, je t'ai laissé partir, je n'ai pas put te rattraper, j'étais jeune et faible.
A présent, je suis devenu bien plus fort et je ne te laisserais plus partir, Tsuki Niji. Dis-je doucement.

Tsuki : Merci Kyo. Dit t'elle en murmurant.

Son corps contre moi devient plus léger, je tourne légèrement la tête, Tsuki a les yeux clos, un timide sourire s'affiche sur ses lèvres, je me glisse doucement contre le mur, j'appuie mon dos, je positionne correctement Tsuki puis je m'endors avec ma belle dans mes bras.

Un duo de choc Où les histoires vivent. Découvrez maintenant