— Je peux savoir ce qu'on fait sur Yarckel ?
L'homme au trait nordique était un géant comparé au noiraud qui regardait droit devant lui, il se rappelait du chemin dans les rues médiévales en parlant d'un ton neutre :
— Voir un satyre. Je n'ai plus de potions de Somnusia et le seul moyen de m'en procurer c'est lui.
— Les satyres nous craignent, rappelait August avec un air interloqué.
Livaï ne répondait et au bout de longues secondes un sourire se formait sur les lèvres du blond puis rigolait en comprenant la raison de sa venue. Le noiraud demeurait muet en regardant les alentours avec attention, le lycaon alpha se calmait au bout de longues secondes en plaisantant :
— Moi qui pensait que tu allais m'inviter à un dîner au chandelle, me voilà blessé dans mon coeur.
— Tu peux toujours courir, sifflait Livaï avait agacement.
— C'est le seul satyre à tes centaines des kilomètres et tu comptes tout de même l'effrayer ?
August était son plus vieil ami, ces centaines d'années passées au côté du noiraud avait créé un lien solide entre les deux. August n'avait aucun secret pour Livaï et inversement, mais cela arrivait souvent que les deux soient en désaccord en ayant des pensées bien trop éloignées. L'homme ayant plus de neuf cents ans avait d'ailleurs conseillé au noiraud d'avouer tout la vérité concernant la malédiction à (T/P) le plus tôt, chose que Livaï n'avait fait.
— Ouais, je connais ce trou du cul et il donnera rien si on lui met pas un coup de pression. D'autant que j'ai déjà eu affaire avec lui par le passé.
— Et quel genre ?
— La plupart de ces cons sont de véritables obsédés, celui là s'amusait à produire des drogues pour ensuite abuser ses victimes.
August émettait un grognement visiblement peu ravi d'entendre cela avant de lever son regard perçant sur le noiraud, le blond connaissait suffisamment le chasseur de monstre pour savoir qu'il était étrangement sadique quand il s'agissait de ce genre d'affaire. Livaï haïssait du plus profond de son être cet acte impardonnable, le lycaon savait également qu'il était le fils d'une prostituée. Le nordique à la barbe dorée ne connaissait pas tout les détails sur la vie privée de Livaï, mais il comprenait que cela avait" traumatisés" ce dernier qui avait sûrement dû voir des scènes sordides. Après tout, qui pourrait rester plusieurs siècles sans avoir l'envie de goûter au plaisir de la chair ?
— Et il est toujours en vie ? S'enquit August.
— La mort est trop beau pour ces fumiers, crachait Livaï d'un ton cassant, je l'ai découpé en rondelles.
— Oh, soufflait August en comprenant l'allusion, je devines qu'il a dû être traumatisé après que tu l'aies castré.
— On est arrivé.
Le pas de Livaï se faisait plus empressé alors qu'il tournait dans une ruelle déserte, la nuit s'était abattue sur la ville pendant que Livaï voyait une vieille boutique de pharmaceutique. Il observait trois hommes sortir de la pharmacie avec un sachet blanc, Livaï fronçait ses sourcils en jetant un regard méfiant à ces hommes, d'une voix basse le noiraud questionnait :
— Oï, dis-moi ce que tu sens.
Un doute le prenait alors qu'il écoutait les ricanements des hommes s'éloigner dans la rue faiblement éclairée par les réverbères diaphanes, les deux hommes s'arrêtaient alors que August humait l'air avec attention. Il utilisait son odorat surpuissant en fermant les yeux, il s'imprégnait de cette douce effluve qui lui était bien familière. Bien plus suave que le doux arômes de la bière et de l'hydromel, le blond sentant le loup s'agiter en lui alors qu'il répondait d'une voix sépulcrale :
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𝑻𝒉𝒆 𝑵𝒊𝒈𝒉𝒕, 𝐓𝐨𝐦𝐞 𝐈𝐈 / ( 𝐿𝑒𝑣𝑖 𝑋 𝑅𝑒𝑎𝑑𝑒𝑟 )
Fanfiction𝑉𝑜𝑢𝑙𝑜𝑖𝑟 𝑟𝑒𝑡𝑜𝑢𝑟𝑛𝑒𝑟 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒́, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑎̀ 𝑞𝑢𝑒𝑙 𝑝𝑟𝑖𝑥 ? Plusieurs années ont passé depuis la mort de la seule femme que Livaï avait aimé, mais la peine était toujours aussi présente dans le cœur du chasseur qui...